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Proposition du soir

J'ai pu me remettre furtivement à l'écriture. J'ai commencé doucement : une petite demi-heure hier soir. Je vous présente le résultat pour avoir vos avis, n'hésitez pas à me jeter des tomates si vous n'appréciez pas (mon texte, hein ? les tomates, tout le monde aime !). [C'est une histoire en construction, donc pas de titre, ni de chute, ne soyez pas surpris].

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Mélanie attrape sa pelle et tapote sur le château de sable qu'elle a confectionné. Celui-ci tient les petits chocs, même s'il tend à s'affaisser légèrement. Sous les yeux ébahis de son papa, elle plante au sommet de la plus haute tour, un coquillage à la verticale. Et elle explique en ces termes son œuvre :

-Admirez ce magnifique domaine intitulé ''chapeau de sable'', car son nom a une coquille qui a un certain âge.

Fou-rire général. Une fois remise de la plaisanterie de sa fille, Jeanne saisit l'appareil photo et prit quelques clichés pour immortaliser l'oeuvre. Elle accomplissait cette tâche en devoir de mémoire de cette construction qui serait sans doute balayer à la première pluie venue, malgré toute l'énergie dont ont fais preuve leurs bâtisseurs. Eddy avait aidé sa sœur dans la recherche des matériaux, ainsi que dans la préparation des plans de l'architecteur. C'est notamment lui qui avait convenu de la construction d'un rempart reliant toutes les tours et dans lequels seraient créés des ouvertures, qui permettraient de placer quelques armes pour défendre le tout, au cas où pensait-il. Mélanie, elle, toujours désireuse d'originalité avait pensé le nom, ainsi que la décoration extérieure et intérieure de l'édifice. Elle avait convenu que sur les remparts seraient dessinés des scènes, des tableaux, des tables dont l'importance était mondialement reconnue : comme la table de trois, le tableau à véléda du professeur, ainsi que la Seine qu'elle a découvert en géographie. Elle remercie par ailleurs sa maîtresse qui la lui a enseignée du fond du cœur, car sans elle, l'oeuvre ne serait pas saine.

Tandis que la construction touchait à sa fin, Eddy supervisait les autres constructions dont il estima la ''recherche intellectuelle''. Il revint pour faire leur bilan :

-Ouf ! Nous risquons de gagner encore une fois cette année... que des abrutis ! Ils ne savent même pas que pour un château complet il faut une tour, une allée et re-tour.

-Ne t'emballe pas trop vite, rétorqua Mélanie, se remémorant la justesse avec laquelle ils avaient remporté le concours de l'an dernier. Souviens-toi du misérable point qui nous séparaient des seconds.

 

Jeanne et Frank étaient extrêmement fiers de leurs petits. Sur l'étroit paillasson, ils se massaient respectivement, mangeaient une glace, faisaient des jeux rapides. Mais l'activité qu'ils préféraient par dessus tout était la discussion : étonnant pour un couple marié.

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