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  • H-7 ou J-1 ?

    Quand est-ce qu'une aventure commence ? Lors de ses préparatifs, ou lorsqu'on se trouve sur les lieux ? La frontière spatio-temporelle est-elle perméable ? Le temps passe et l'heure approche. L'heure approche et rien n'est prêt. Quand est-ce qu'on peut se considérer prêt pour une aventure ? Y-a-t-il vraiment besoin de l'être pour affronter celle-ci ?

    Toujours est-il que mon voyage à Barcelone se précise, en même temps qu'il devient flou. Les premiers jours ont l'air d'être cadrés, mais les suivants seront plutôt vécus à l'improviste. Ma plus grande crainte est de ne pas pouvoir canaliser suffisamment mon budget (moi qui suis vraiment peu dépensier d'ordinaire). Je vais essayer au maximum de dormir dans les auberges de jeunesse, et essayer chez l'habitant (même si les quelques personnes que j'avais contactées risquent de me faire fausse route).

    Vous n'aurez pas de blognote pendant une dizaine de jours ("ohhhh", déception générale); MAIS (car, il y en a toujours un), je vous réserve une belle surprise pour le 1er septembre (et la suite de l'année) !

    Vous aurez un petit topo de mon "trip" à Barcelone dans l'espa'mag hors-série n°2 (le 15 septembre) !

    Je vous souhaite à tous une bonne fin de vacances, et courage à ceux qui travaillent.

  • Courir avec les kenyans, d'Adharanand Finn [spoilers du livre]

    Un journaliste et sportif anglais s'est proposé l'objectif de découvrir le "secret" des Kenyans : pourquoi arrivent-ils devant à toutes les courses, pourquoi dominent-ils la scène internationale d'une manière si écrasante ? Il s'est rendu à Iten, là où se trouve la plupart des centres d'entraînements de haut niveau et où émergent les plus grands marathoniens, fondeurs et demi-fondeurs. Ce journaliste n'avait jamais couru de marathon et avait un record personnel au 10 km qui dépassait pas les 38'35'' (ce qui est déjà remarquable). En s'entraînant une année là-bas, il va revenir dans son pays natal et y courir le marathon en un temps approximatif de 2h55 (je n'ai plus exactement le chiffre en tête). C'est une progression impressionante, car c'est à peu près la même allure, mais qu'il tient presque 4 fois plus longtemps ! Pourtant, en s'entraînant à Iten, il n'a pas découvert de véritable "secret". Même les idées les plus solides se sont envolées une à une : les coureurs Kenyans ne courent pas tous nu-pieds, leur nourriture n'a pas décelé de vitamines inconnues qui les rendraient si forts, leur génétique n'est pas différente de la nôtre. Mais qu'est-ce qui fait leur force, alors ? Sa petite liste d'astuces pour courir plus vite s'est allongée durant tout son séjour : aller à l'école à pied (durant leur enfance, les jeunes athlètes Kenyans ont parcouru des kilomètres et des kilomètres pour aller à l'école [ne surtout pas passer à côté du documentaire "Sur le chemin de l'école''], et s'ils arrivaient en retard, recevaient des coups...); situation de vie très basique (la course est vue comme un moyen à part entière de gagner sa vie; chaussures minimalistes, etc. Finalement, à la lecture de ce livre, je me suis dit que je n'avais rien appris, ou plutôt si, que je n'avais rien à apprendre de plus de ce genre de livre sur les athlètes Kenyans. Tout ce qu'on saît sur eux explique déjà leur hégémonie et nous ne devons pas aller chercher plus loin. Si nous ne perçons pas, c'est que nous n'en avons pas la volonté : point à la ligne

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