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Du nihilisme social (209)

Le mutisme

Parfois, des altercations verbales peuvent aller loin, plus loin que l'amitié, l'amour ou l'attention quelconque que l'on affecte pour son interlocuteur. Comment une discussion peut-elle virer dans une cacophonie de vers brisés sans fondement et profondément blessants ? Alors on se dit : "heureusement, ce ne sont que des mots". C'est une vision trop simpliste et parfaitement biaisée que de penser que les mots n'ont pas de sens, qu'ils n'ont pas un impact; que nous pouvons survivre à tous les mots, que nous sommes au-delà du verbe, car c'est nous qui l'avons "construit". Nous ne maîtriserions pas notre propre invention ? Les communications ont certes toujours été tendues, mais là, nous atteignons en ces temps, des limites. Si bien que ma "non-communication" (ou bien ma propension à ne pas rentrer dans cette perspective du "parler pour combler les blancs" de nos discussions) commence à être perçue comme un "moyen d'expression pertinent" par certains ou comme une "lâcheté" pour d'autres, lorsqu'avant on ne la considérait tout simplement pas.

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Maxime Leforestier nous offre des moments de poésie et de franc-parler à l'état pur, me rappelant le lyrisme des chansons de Brassens (il a d'ailleurs repris plusieurs de ses chansons).

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"Avril, ne te découvre pas d'un fil" :

Même si cela dépend des jours, l'adage a pu être vérifié ces derniers jours (pas aujourd'hui heureusement, il fallait un peu de soleil pour que les enfants s'amusent à chercher les chocolats !). Cela a également été le sujet donné à Arnaud Tsamère qui a réalisé une excellente parodie de vaudeville : 

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