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Claque (146)

Hier je me prenais une claque car j'apprenais de vive voix que je ne savais pas jouer (au théâtre). Ce que je savais; mais de l'entendre, c'est un sentiment affreux (mais nécessaire afin que se créé une réaction positive). Je ne sais pas jouer, car sincèrement ce n'est pas ce que j'aime faire. Vous me direz : pourquoi fais-tu du théâtre alors ? Par pure mésaventure (et je ne le regrette pas). J'avais lu un jour sur une affiche qu'on recherchait deux comédiens. Dans le mot "comédien", il y a "comédie" et je me voyais déjà en train de débiter des monologues drôles. Sauf que ma pensée très réductrice était loin de s'imaginer toutes les expériences qu'a pu m'apporté et continuera de m'apporter (je l'espère) le théâtre. Je voulais être humoriste; je suis odieux. Quoique. Je n'arrive pas à déterminer si les humoristes sont si nombrilistes qu'ils ont envie de partager leur nombril ou alors généreux qu'ils veulent défendre des valeurs communes ? Certainement des deux. Certainement qu'on ne peut pas les associer, ni les comparer.

Si je ne sais pas jouer, c'est parce que je n'ai aucune gestuelle; aucune réaction (qui ne soit pas préparée). Je suis quelqu'un de très stoïque (et qui se complaît ainsi). J'ai l'impression parfois que je fais exprès de ne pas parler pour m'être mal à l'aise les personnes autour de moi et leur montrer que par un sourire inattendu, un moment tendre équivaut à dix mille belles paroles. M'enfin, je ne révolutionne pas le monde de la communication, non plus; j'en ai conscience. Pourquoi ai-je appris à être aussi cynique ? 

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