"Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein - 1879-1955
Tandis que les Jeux paralympiques débuteront demain, 29 août, et se dérouleront jusqu'au 9 septembre à Londres, la BBC révèle une information très étonnante sur ces athlètes handicapés qui n'hésiteraient pas pour certains, à s'automutiler pour "bénéficier des conséquences naturelles de guérisons et booster leurs performances". C'est fort dommage de commencer (ce sont des pratiques relativement récentes dues à la prise d'importance de ces JO, souvent délaissés) au stade où les Jeux Paralympiques prenaient une nouvelle dimension puisque beaucoup de sports verront leurs épreuves se dérouler à guichets fermés ! Quelques chose d'entièrement nouveau et unique depuis la création des Jeux Paralympiques. On connaissait déjà les athlètes qui trichaient en se faisant passer pour des handicapés (par exemple, l'équipe espagnole de basketball pour handicapés mentaux a remporté le titre à Atlanta en 1996; seulement, 10 des 11 joueurs se révélaient être totalement sains; ils n'avaient pas passer le test de QI qu'ils étaient censés réaliser). Cet exemple n'est pas un cas isolé et parfois les tricheurs sont assez peu "finots", comme cette russe aux JO d’hiver de Turin en 2006, qui sur l'épreuve de cross-country avait explosé de joie en voyant son temps inscrit sur le tableau d’affichage; seul problème, elle était censée être malvoyante… Ou encore cette cycliste qui remportait deux médailles d'argent à Pékin en 2008 puis dit avoir miraculeusement guéri avant d'annoncer avoir été valide au moment des performances. Je ne multiplierais pas les exemples qui m'horripilent tout autant que le dopage que ce soit chez les valides ou les invalides.
Tricher est malheureusement devenu un fléau, partout, pour quiconque et s'agrandissant en même temps que la reconnaissance pour ces athlètes invalides se fait. D'un côté on commence à reconnaître leur force mentale, leur persévérance, leur souffrance au quotidien, leur "niac"; et d'un autre, ils commettent les mêmes erreurs que les valides en prenant des substances dangereuses pour la santé et qui permettront jamais une fierté de sa victoire. L'homme sain n'est pas un exemple dans le sens où il est innocent, inconscient de la douleur, de la dangerosité de tel ou tel acte et ainsi n'a aucun expérience de ce qu'on appelle "vivre". Un athlète valide en athlétisme a tenu cette phrase très belle que j'ai retenue tellement elle caractérisait bien cet état d'esprit : "C'est dans la souffrance que l'on apprend". Alors je n'espère pas qu'il vous arrivera des mésaventures, mais si malheureusement, cela venait à se produire ou à s'être produit, ne suivez pas les conseils ou l'exemple de quelqu'un qui n'a pas votre handicap que ce soit physique ou émotionnel (je pense à la timidité, à l'angoisse, le stress) , cette barrière franchissable seulement par votre volonté et votre expérience.
Je suis très reconnaissant à France Télévisions d'avoir déprogrammer des émissions pour retransmettre quelques heures de la compétition et espère dans quatre ans, regarder quelques heures en direct les performances de ces athlètes qui méritent tout autant que les Jeux Olympiques, d'être vus, compris, entendus, reçus et aimés. Bonne chance à notre délégation française !