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Souvenirs, souvenirs, soupirs (002)

La nostalgie est puissante. Elle a le pouvoir d'arrêter notre vie pendant des minutes entières, de nous hypnotiser, de nous subtiliser à la vie ''présente'' et de revivre des moments extraordinaires. Je suis un de ceux qui détestent ce sentiment et ces petites phrases navrantes ''c'était mieux hier'', ''où va le monde ?''... mais, étrangement, l'enfance est un passage de ma vie qui me remplit de pensées positives. Je n'ai pas vécu une enfance toute rose (personne d'ailleurs) mais l'idée de l'enfant, de sa liberté, de l'environnement dans lequel il évolue (des balançoires, par exemple), m'apaisent. Oui, nous sommes toujours enfants. Davantage que cela certes, mais toujours un peu enfants.

Alors quand j'ai croisé ce pupitre... mon cœur s'est arrêté. C'était lors de mon séjour à Paris. Il faut savoir pour ceux qui ne vivent pas là-bas ou qui n'ont jamais eu la chance d'y aller que beaucoup de parisiens laissent dans la rue ce qu'ils n'utilisent pas et qu'on peut ainsi remeubler son chez soi pour presque pas un sou (un vrai coup de pouce quand on connaît le prix des loyers). Il se trouvait-là, tout seul, au milieu de la rue. Un pupitre en bois avec sa partie rangement en dessous, comme ceux qu'on avait à l'école ! Après avoir pensé à de multiples stratagèmes pour le récupérer (nous nous trouvions à plus d'une heure de marche du logement), nous avons fini par nous en séparer. Le final de cette histoire n'est pas si triste, puisque nous y avons laissé un message chacun avec notre signature, pour son futur acquéreur, ou tout simplement pour que le pupitre se souvienne de nous.

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Voici mon message pour ce pupitre qui restera à graver dans mon esprit autant que ces mots y seront inscrits : "Tu me donnes tant de souvenirs, tu es si utile, que j'aimerais te subtiliser à la rue".

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Je ne vous ai pas prévenu, mais je ne me contenterais pas d'énumérer qu'une seule chose chaque jour lorsque ma journée aura été bien remplie... non, je ne me priverais pas de vous raconter tout ce que mes neurones ont vécu, vivent et veulent vivre ! Chaque sujet sera séparé de deux "tirets haut", comme cela :

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J'ai testé un restaurant indien hier, pour la première fois de ma vie; et j'ai adoré ! Hormis la glace qui était un dessert tout à fait occidental, le repas était une riche expérience de découverte pour mes papilles qui ont eu la joie de se délecter en entrée d'un yaourt avec des concombres [un légume que je devrais manger plus souvent tellement j'adore cela] et de la tomate et en plat d'un agneau en mini-boulettes de viande hachées, ainsi que du riz : hum, un délice ! Le "nan", cette sorte de pain indien qui ressemble à la "fouée"/"fouasse" que l'on retrouve dans le nord-ouest de la France est très bonne (je l'ai goûtée nature n'aimant pas le fromage, mais certainement que c'est encore meilleur avec celui-ci, pour les amateurs).

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[American Nightmare, vous ne ferez pas de cauchemars avec cela ! Attention quelques spoilers ont pu se glisser dans le texte qui suit.]

J'ai vu "American nightmare" aujourd'hui et ce film se laisse regarder, mais n'est pas non plus une tuerie (enfin si, enfin non... vous me comprenez...). Le scénario qui est vraiment original m'avait d'abord emballé (tous les citoyens américains ont le droit de tuer n'importe qui, chaque année, pendant douze heures, sans devoir être poursuivi pour son crime), mais la façon dont il a été traité n'a pas su me contenter. En effet, le film ressemble à un Scary Movie, sauf que celui-ci recherchait cet effet d'invraisemblance et excellait même dans cette parodie des films d'horreur. American Nightmare quant à lui ne réussit que peu à me surprendre et la mise en scène est totalement prévisible [chaque personnage s'absente un temps du champ de la caméra et réapparaissent lorsque les personnages principaux sont pris au piège et semblent sur le point de se faire tuer]. Les effets de la caméra au pied avec une musique de suspense qui n'est implantée que sur le robot construit par le petit de la famille ne parviennent même pas à faire remuer un petit quelque chose dans mon ventre (on s'attend déjà après seulement dix minutes de passées à ce que ce ne soit qu'une tentative... sinon, que pourraient-ils bien raconter tout au long du film si le climax commençait à ce moment ?). Heureusement qu'il ne dure qu'1h25. En définitive, pas un super bon film, mais c'est un petit divertissement; peut-être en attendant que le 2 (qui est sortit récemment au cinéma) me surprenne ?

Commentaires

  • Et quel pupitre ! L'un de ces bureaux sous lesquels nos jambes passaient des heures à attendre de pouvoir courir !

    Aaaah l'indien ...

    Les souvenirs d'enfance n'ont-ils pas de merveilleux d'être des souvenirs ? Ce pupitre est un beau souvenir, et quoi qu'on fasse, ils n'existent que dans nos têtes, on ne les oublie jamais, on a juste du mal à s'en souvenir. En tout cas en voilà un de beau, il me semble, de souvenir !

    A bientôt à Paris où tu referas ta décoration ;)

  • C'est vrai, c'est aussi parce qu'il y avait un moment de réconfort derrière qu'on peut dire que ces moments de souffrance et d'immobilisme nous reviennent comme de beaux moments.

    J'avais très peur de ne rien pouvoir manger dans l'indien (étant donné que je mange absolument rien dans un traiteur japonais/chinois (même si ma maman m'a dit que je pourrais aimer quelque chose dans le chinois et que je devrais essayer un jour...)), et finalement j'ai été surpris de pouvoir remplir mon ventre ;)

    Je reviendrais avec plaisir et je ramènerais une remorque et je parcourrais tout Paris en vélib à toutes heures pour retrouver cette nostalgie (même si à la base c'était plutôt pour l'aspect pratique que je voulais ce pupitre; je m'imaginais déjà écrire des histoires dessus, sur du papier (c'est te dire le retour en arrière que cela aurait produit...)).

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