[attention, blognote pompeuse]
Ne pas bouger d'un iota pourrait devenir ne pas bouger d'un Yoda pour dire qu'on est autorisé à bouger un petit peu mais pas à faire des gros bonds comme peut le faire ce maître "des constructions linguistiques à l'envers".
Il faut savoir accepter les échecs pour repartir de plus belle. Tout cela n'est que chiffre, n'est que résultat. Efficacité, efficacité, efficace, efficacement... il ne manque plus que le verbe 'efficacer' afin de pouvoir aisément réprimander quelqu'un en lui disant ''efficace mieux que cela''. Je ne comprends plus ma position par rapport à cette société. Je suis en dehors et je suis dedans, j'ai un pied sur les deux et je fais parfois le grand écart, parfois je me tiens parfaitement stable car ces deux pieds sont côté à côté, même enlacés parfois. Je me prends au jeu et je recherche souvent la performance (que ce soit en course [et ça m'a valu une grosse déception ce matin sur 10 kilomètres], en cours, en projets, etc.). Beaucoup se demandent où est le plaisir à se faire du mal pour progresser ? Dans la progression que l'on constate, dans le moment intense où on réalise les efforts endurés, les souffrances acceptées et qui nous ont permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui : de nous aimer, de nous haïr, de nous construire, de nous déconstruire, mais en somme, de toujours nous faire vivre ! Et qu'est-ce qui peut avoir davantage d'importance que cela ?
Je ne pense pas que le monde soit petit, comme on a tendance à le dire. Il s'avérerait plutôt que nous n'ayons pas l'esprit assez large pour pouvoir éviter les pièges de la routine. Si nous rencontrons sur notre passage, des personnes qui ne devraient pas être là, mais qui le sont pourtant, c'est que notre destination n'est pas assez originale; elle rentre trop dans les carcans de la publicité, de nos influences quelconques. Il existe des centaines de milliards de lieux où se trouver à chaque instant, et il faut absolument que nous nous rapprochions, alors que nous pourrions tous s'éloigner les uns des autres. Peut être sommes-nous en train de renier le fait que nous nous aimons tous, et nous sommes là pour nous entraider dans les étapes difficiles que nous réserve la vie ? Je pencherais pour cette option !