Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

En toutes lettres - Page 25

  • Budget participatif (219)

    Si les sujets traités ces derniers jours sur ce blog deviennent plus sérieux, c'est parce que je n'ai pas trop le temps de travailler le style et cela donne quelque chose de morne une information brute. L'actualité, par définition, est violente. Et parmi celle-ci, on peut encore trouver quelques brins d'espoir pour un "monde meilleur"; et c'est ce qu'essaient de montrer plusieurs journaux indépendants, comme le site Levolis Expression, que je vous ai présenté il y a quelques jours.

    J'ai désiré franchir le pas et enquêter un peu sur des initiatives qui me plaisent. Je vais rédiger un article toutes les deux semaines, pour le moment. Voici comment débute mon 1er article tout fraîchement publié :

    "L'heure est à la participation ! Le peuple de moins en moins investi en France dans les élections quelles qu'elles soient, désire pourtant davantage de pouvoir dans le fonctionnement de notre pays (rien que ça !). Contradictoire ? Certains Français ont marre de ces politiques ''globales'' qui n'englobent pas leur domaine d'activité ou alors le complexifie, le ramollie, sans le comprendre; seulement en désirant ni plus ni moins que le réformer (tout de suite les grands mots). C'est dans ce contexte qu'intervient la démocratie participative. Et nous allons nous intéresser aujourd'hui à un phénomène particulier de ce mouvement qui est le ''budget participatif''."

    Pour le lire en entier : http://levolisexpression.fr/index.php/culture/42-le-budget-participatif-petit-pas-vers-la-democratie

  • Un(e) justice ré-pa(i)rée (218)

    Une injustice réparée, petit à petit nous retrouverons le bon sens → http://citizenpost.fr/2015/04/les-supermarches-pourront-bientot-distribuer-les-invendus-alimentaires/

    Le Sénat a ENFIN voté un amendement permettant aux supermarchés de distribuer la nourriture qui restera lorsqu'ils devront la retirer des rayons.

  • Sonne et rit (217)

    L'officialisation de la candidature d'Hillary Clinton pour la présidentielle américaine de 2016 m'a fait rappeler ma sonnerie de téléphone (oui, on peut faire des rapprochements à partir de trois fois rien) : 

    Et je viens seulement d'avoir la curiosité de vérifier ce que veut dire "braquemart". Et il se trouve que c'est une épée bien particulière que je vous laisse découvrir, car je suis assez nul en description d'objets tranchants ou à visée de blesser, tuer ou couper quelque chose. C'est comme avec la violence de la langue française parfois, autant qu'avec la violence de mes relations avec la société en général : ce n'est pas pour rien qu'on dit que quand je suis là, il y a toujours une "ambiance à couteaux tirés".

    --

    "Ce n'est pas mon prénom" ou la chanson qui dit ce qu'elle n'est pas, mais pas ce qu'elle est : mais où va le monde ? Tout n'est pas toujours bon à dire; et on sait jamais pour les prénoms, c'est risqué de le dévoiler ! Il ne faut surtout pas que vous sachiez que je m'appelle Thomas, sinon... oh non, NON, nOoOoOnNnNnNnnNNnnNNnnNNNnnnNNNN [la chanson m'a rendu dingue je crois] ! 

  • L'heure est venue (216)

    Shaka Ponk a sorti la semaine dernière une nouvelle chanson qui, sans être transcendante, est géniale. On me dit tant de bien de leurs concerts depuis leurs débuts et que ça va en s'améliorant à chaque tournée (notamment au niveau technologique : utilisation de l'image) que je ne pourrais manquer l'occasion la prochaine fois qu'ils passent à côté de chez moi (et j'ai hâte) ! Cette chanson atterit en 3ème position parmi mes préférées de ce groupe de rock français après "My name is stain" et "Palabra mi amor". 

    --

    Un film qui va remuer l'esprit des américains et pas que... "The Guard" aborde un sujet délicat et est traité de façon étonnante, pleine d'action et pleine d'intrigue. Vivement sa sortie en France !

  • Divergente 2 (215)

    Apparemment le soucis est réparé. Mais je ne sais pas ce qui l'a causé. J'ai installé "Adobe flash player"; mais comme ça n'a fonctionné que le lendemain, je ne sais pas si c'est une cause directe ! Mais en tout cas je suis soulagé de pouvoir revoir des vidéos youtube : je suis devenu addict !

    --

    Je suis retourné -après une longue période sans- au cinéma hier, et je n'aais pas trop le choix. Soit c'était Divergente 2, soit Fast and Furious 7. J'étais sur le point de choisir le second qui a l'air d'être génial, quand je me suis souvenu qu'il y avait une certaine logique dans les films et que je ne me rappelais plus du tout du 6eme, alors je me suis dit que ce serait pour une prochaine fois... et je n'ai pas été déçu de mon choix !

    Contrairement à ce que j'ai pu en penser quand on nous a donné un "teaser", Divergente 2 est un excellent film d'action qui fait encore mieux que le premier ! Des rebondissements surprenants, une atmosphère plantée des les premières minutes et une bande-son irréprochable donne ce film auquel il manque peut être un soupçon d'humour un peu plus assumé (car souvent les "moments drôles" tombent à plat). 

  • Problème informatique (214)

    Je suis bien embêté : je voudrais partager plusieurs vidéos, mais je ne peux pas les voir ! J'ai le son qui défile parfaitement, mais l'écran reste noir pour Chrome et vert pour internet explorer. C'est tout de même incroyable que même avec les conseils cueillis sur internet sur cet incident je ne trouve pas de solution qui fonctionne et cela commence à me prendre la tête ! HELP !

    --

    La catastrophe était prévisible ! Maintenant, il est temps que toute la classe politique arrête de nous prendre pour des pigeons : nous avons compris que ce qui nous coûtait le plus d'argent dans notre facture électrique c'était le nucléaire : http://www.terraeco.net/L-EPR-de-Flamanville-pourrait-ne,59369.html

  • Ne pas tout savoir (213)

    Je sais que vous ne savez pas tout, mais je sais également que je ne sais pas si vous savez tout car moi-même je sais que je ne sais pas tout : flippant, hein ?

  • Gratuité ? (212)

    Gratuité ? Pas chez Carrefour en tout cas ! Un magazine qui se targuait d'être gratuit m'a été facturé 5 centimes par la caisse automatique. J'ai laissé sur le compte que la machine n'acceptait peut être pas le principe de gratuité; mais cela paraît louche tout de même.

    Et dans le même genre, les pompes à essence ne nous laisse pas une chance de ne pas "gaspiller" des centimes. Bon, c'est anodin car ces centimes dépenses à ce moment-là seront toujours utiles plus tard et retardera le prochain paiement; mais enfin bon... C'est juste une impression qu'on fait exprès de nous inciter à acheter ce qu'on ne veut pas forcément. A Barcelone, on rentre le montant d'essence que l'on souhaite et la pompe ne déverse pas un centime de plus; les solutions existent !

    --

    Petit moment de nostalgie ce jour-ci en me souvenant de "Radio Bistrot", ces 7 ou 8' qui me faisaient regarder (en réalité juste lors de cette chronique) "Vivement dimanche". Je ne suis pas particulièrement fan de l'humour d'Anne Roumanoff, mais j'adorais sa vision "poétique" et tranchante sur l'actualité !

    "Pour les riches des couil*** en or, pour les pauvres des nouilles encore." 

  • Ancienne étoile de la chanson comique : Gaston Ouvrard (211)

    La Nasa va investir 10 millions de dollars sur trois ans pour développer une "fusée propulsion magnéto-plasmique à impulsion spécifique variable". Ce bolide de l'espace serait capable de rallier Mars à partir de la Terre en seulement 39 jours (contre environ 6 mois à l'heure actuelle). Une bonne nouvelle pour ce voyage auquel j'espère pouvoir assister de mon vivant (expression parfaitement idiote puisqu'il est physiquement impossible d'assister à quelque chose quand on est mort) ! Dommage que la Nasa n'ait pas de projet concret de mission habitée. Je pense qu'une contribution "minime" (en prenant compte des sommes astronomiques qui sont à l'image de la recherche spatiale) de centaines de pays que ce soit financièrement ou humainement (partage des connaissances) permettrait de supporter un tel projet et de créer des liens inimaginables. Faudrait-il encore qu'une telle coopération soit possible et qu'il existe des personnes allant au-delà des intérêts personnels...

    Source : http://www.huffingtonpost.fr/2015/04/06/voyage-mars-distance-39-jours-nasa-vasimr-ad-astra_n_7012554.html?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001

    --

    Après Maxime Le Forestier il y a deux jours, nous remontons encore plus le temps, en découvrant dans un tout autre style, Gaston Ouvrard. C'est un chanteur comique français, populaire dans les années 20 et 30 qui a eu un grand succès, notamment pour son articulation ! Tel "l'Alouette" qui se fait déplumer dans la chanson populaire ou encore "Jean petit qui danse" et ses parties qui le mettent en action, sa chanson "Je ne suis pas bien portant" énumère des parties du corps (le tout avec des rimes et des "apartés" super drôles) : 

    Une autre chanson interprétée à partir d'un texte de Sacha Guitry "Le chien de Sacha" est un exercice de diction remarquable et assez drôle. "Sacha fait des chichis, mais pas son chien." : https://www.youtube.com/watch?v=V1lDPzcSuag

    --

    Il n'est pas si rare de lire (ou du moins d'apercevoir un titre sur le sujet) un article nous imposant un pourcentage ou un chiffre choc sur le nombre de milliardaires qui pourraient aider à éradiquer la pauvreté. Et celui que je viens de rencontrer m'a consterné : "[L'ONG Oxfam] rapporte que les 100 personnes les plus riches du monde ont gagné la somme fabuleuse de 240 milliards de dollars en 2012. Et qu’un quart de cette somme suffirait à éradiquer la pauvreté sur la planète." Alors quand vont-ils se décider ?

    Source : http://www.informaction.info/iframe-les-100-personnes-les-plus-riches-pourraient-eradiquer-la-pauvrete-du-monde-sils-le-voulaient

  • Un Yack et un caddie (210)

    Un Yack et un caddie

    Les discussions sont fermées. Elles ne débouchent sur rien. Ah si, sur des bouteilles ! Enfin non, faut les déboucher ! Les bouteilles, parce que les discussions, on ne peut pas. Plus fermées qu'une impasse, plus illusoires qu'un trompe-l’œil, plus étriquées qu'un habit moulant, les discussions persistent, dans la médiocrité de notre monde, à être les reines.

    La discussion allait bon train. On parlait voiture. Il y avait Léa qui racontait son passage au salon de l'automobile. Elle s'indignait ostensiblement, de manière presque théâtrale contre le patriarcat qui subsistait dans le milieu de la voiture. Enfin pas que dans le milieu, à l'avant et à l'arrière également. Toutes les portes étaient fermées aux femmes. La clef pour s'en sortir résidait dans la persévérance et la ténacité. Personne ne semblait prêter attention aux revendications féministes qu'elle exaltait.

    A côté d'elle Miguel épluchait la dernière revue «auto-magazine», tout en s'emportant de temps à autre sur tel ou tel article vantant des modèles absolument hors de prix sur lesquels il ne cessait de fantasmer. Il percevait par bribes le discours de Léa. «l'accession en F1 devrait être ...», «sommes aux vingt-et-unième siècle et...», «technologie évolue, mais visiblement pas les menta...». Il se savait d'accord avec elle, donc s'octroyait le droit de ne pas l'écouter attentivement.

    Derrière Léa, Martin jouait allègrement aux petites voitures. Celle qu'il préférait manœuvrer, c'était la grande. La plus grande des petites voitures se trouvait être une Cadillac. La même que celle dans laquelle ses parents avaient foncé dedans. Une Cadillac aux teints clairs. Il s'en souvenait, malgré son jeune âge lors de l'accident, car en sortant il avait découvert la solidité du bolide qui n'avait que de maigres égratignures. Ce n'était hélas pas le cas pour celle des parents de Martin qui durent racheter une de ces voitures qui restera dans le bac et qu'il s'interdira d'utiliser tant que la Cadillac serait en état. La Cadillac prime. Prime de l’État qu'il jugeait insuffisante à l'égard des qualités incontestables en matière de sécurité que représentait cet engin.

    Manon observait Martin. Manon se situait dans un âge où on l'on essaie de paraître grand, mais lors duquel on résiste à la tentation de continuer à s'amuser. Ce que disait Léa ne l'amusait franchement pas. Elle rêvait à l'instant de son futur prince. Elle prévoyait déjà de se promener avec lui, de visiter des paysages dans une dodoche, pas trop moche, après s'être fait un petit cinoche.

    Marie appuyait Léa moralement. Mais elle trahissait ses pensées car elle devait s'afficher unie avec Victor, son petit copain, comme elle se l'était promise. Peu en forme, Victor avait abandonné sa répartie habituelle pour recracher de médiocres convenances, mais également des absurdités innommables. A coups de «Mais n'importe quoi», «Reviens sur Terre, ma pauvre Lucette», «Tu as perdu la boule», il matraquait son adversaire, qui remontée, renchérissait avec des propos très techniques et d'apparente vérité.

    Odile qui avait toujours le mot pour rire -même s'il serait plus exact de dire la blague ou l'expression, car un mot isolé fait rarement rire quelqu'un; à moins qu'il soit sacrément incongru- sortit une de ces perles qu'on n'a jamais deux fois l'occasion d'écouter :

    -Savez-vous comment on appelle les voitures qui se peignent sur des tableaux ? Des auto-portraits !

    Gros blanc. (non, ceci n'est pas une description totalement gratuite et injustifiée qui viendrait en commentaire sur l''apparition d'un nouveau personnage)

    Tandis que le ton montait, la voiture serpentait, réalisait les lacets, sans encombre. Elle serpentait autant que la discussion s'envenimait. Tous se sentaient toujours plus absorbés par leur occupation. Léa par sa mission, Miguel par sa revue, Martin par ses petites voitures, Manon par ses rêves de tour du monde en dodoche avec son prince, Marie par sa complaisance dans le mensonge, Victor par son mépris pour les idées qu'il qualifiait d'abjectes, défendues par Léa, et Odile par la confection de répliques désopilantes à sortir lorsqu'elles s'accordaient le moins avec les propos qui étaient prononcés. Sans aucune raison, Léa et Victor en vinrent à un stade -quel comble pour Victor qui hait le football- où ils ne pouvaient plus avancer aucun argument qui n'aient un rapport avec le sujet initial. Ils tergiversaient désormais sur des futilités. Victor reprochait à Léa montré trop d'affection pour des talons aiguilles qui en plus d'être hideux ne cessaient d'accrocher son orteil. Léa reprochait à Victor de ne pas avoir tenu des propos davantage bienveillants face à sa grand-mère lorsqu'il l'avait envoyé dans les roses -au figuré, sinon la discussion n'aurait pas eue lieue et on en serait peut-être déjà venu aux mains- pour une mauvaise plaisanterie. Incohérent. Le discours prôné par l'un et l'autre commençait à converger sur certains points, à s'éloigner sur le reste et à ressembler à rien d'autre qu'un vaste monologue à plusieurs sens, et à la fois sans autre objectif que de blesser. C'est une lutte qu'ils se livraient. Tout comme le vendeur de pizza livrerait sa marchandise. Enfin lui, ce serait sur un scooter. Le trajet s'acheva avant que les protagonistes n'eurent à utiliser la force pour faire admettre des idées sans sens. Leur discussion s'interrompit net. Retranchés chacun dans leurs convictions, ils s'écartent. Se rapprochent. Pensent au couple qu'ils avaient formé. Y songent. Songent aussi à la voiture qu'ils achèteraient afin de passer leurs futures vacances à parcourir des territoires merveilleux. Ils se trouvent alors sur la route. Ils désiraient se payer une voiture. C'est ce qui malheureusement arriva : ils se payèrent une voiture.