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L'art de ne pas savoir philosopher

Que celui qui sache sérieusement philosopher... tape dans ses mains (n'explosez pas mes tympans non plus !). Vous avez-vu l'esquive ? Je n'ai pas dit que vous devriez me jeter la pierre, parce que je pensais tout simplement qu'à la fin j'aurais trop d'ecchymoses pour pouvoir continuer à apprendre les merveilles de la philosophie en toute sérénité. Voilà plusieurs semaines que notre professeur de philosophie nous a donné ce qui fut notre première dissertation, notre première matière à -réelle- réflexion : «Pense-t-on jamais seul ?». J'avais pris une feuille y avais apposé une dizaine de lignes incohérentes, deux ou trois exemples non-illustratifs de mes arguments très flous; le tout accompagné d'une réflexion trop légère qui tourne trop autour du pot (comme un enfant qui tenterait depuis une heure d'attraper les confiseries du bocal perché sur une étagère, sans y parvenir). Après un rapide tour à la bibliothèque, ma feuille à commencée à se remplir d'annotations sur les pensées de Descartes, de Kant, de Spinoza; de définitions complexes et diverses sur la Pensée; l'étymologie de cette notion; et de deux ou trois citations poétiques. Je me suis vite rendu compte que ce que je préférais dans la philosophie, c'était son côté synthétique, permit notamment par les citations !

Et pour le plaisir, je vous transmets celle-ci (qui n'est pas sur la philosophie mais vous m'en voudrez certainement pas) : «L'écrivain original n'est pas celui qui n'imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.» Chateaubriand

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