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Deux citations totalement distinctes, pas du tout dans le même registre, l'une très bien trouvée, l'autre encore mieux; l'une réaliste, l'autre également. La seconde davantage drôlatique que la première, qui peint une pensée.
"Chaque enfant est un artiste. Le problème, c'est de rester un artiste lorsqu'on grandit". Pablo Picasso.
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"Il y en a qui sont faits pour commander et d'autres pour obéir. Moi, je suis fait pour les deux : ce midi, j'ai obéi à mes instincts en commandant un deuxième pastis." Pierre Dac
Résumé de mes apprentissages et de mes découvertes des deux derniers jours :
On dit une sphère; mais, un planisphère. Et voilà que ma professeure d'histoire m'apprend qu'on pourrait également dire "la planisphère" ! Qui croire , que dire ?
Et par la même occasion, voilà que j'apprends que le rose n'existerait pas non plus ! Voici l'article piqué au site d'information Slate (davantage axé sur le "pseudo-scientifique) : http://www.slate.fr/lien/51153/rose-existe-ou-pas.
Que celui qui sache sérieusement philosopher... tape dans ses mains (n'explosez pas mes tympans non plus !). Vous avez-vu l'esquive ? Je n'ai pas dit que vous devriez me jeter la pierre, parce que je pensais tout simplement qu'à la fin j'aurais trop d'ecchymoses pour pouvoir continuer à apprendre les merveilles de la philosophie en toute sérénité. Voilà plusieurs semaines que notre professeur de philosophie nous a donné ce qui fut notre première dissertation, notre première matière à -réelle- réflexion : «Pense-t-on jamais seul ?». J'avais pris une feuille y avais apposé une dizaine de lignes incohérentes, deux ou trois exemples non-illustratifs de mes arguments très flous; le tout accompagné d'une réflexion trop légère qui tourne trop autour du pot (comme un enfant qui tenterait depuis une heure d'attraper les confiseries du bocal perché sur une étagère, sans y parvenir). Après un rapide tour à la bibliothèque, ma feuille à commencée à se remplir d'annotations sur les pensées de Descartes, de Kant, de Spinoza; de définitions complexes et diverses sur la Pensée; l'étymologie de cette notion; et de deux ou trois citations poétiques. Je me suis vite rendu compte que ce que je préférais dans la philosophie, c'était son côté synthétique, permit notamment par les citations !
Et pour le plaisir, je vous transmets celle-ci (qui n'est pas sur la philosophie mais vous m'en voudrez certainement pas) : «L'écrivain original n'est pas celui qui n'imite personne, mais celui que personne ne peut imiter.» Chateaubriand
Rien de meilleur qu'une vieille petite boutade, très certainement éculée, mais dont je n'avais point ouie auparavant pour me remettre de bonne humeur, enfin, d'une humeur encore plus soutenue que celle que je possédais déjà ! Pour ceux qui hésitent à se lancer dans la blogosphère ou qui ne savent pas comment s'y prendre, je recommande un bouquin (ancien puisqu'il date de 2004, mais très enrichisssant) intitulé "Blog story", racontant les débuts des blogs, pourquoi cette appellation alors qu'ils étaient nommés au tout début "weblogs", les outils nécessaires pour en créer; et surtout, les raisons, motivations pour mettre à jour son propre blog (le livre en propose 10 principales).
Sinon cette semaine on a parlé en espagnol du mouvement surréaliste en admirant d'abord quelques tableaux de Dali et notamment un qui avait un très long titre que je n'aurais pas le courage de recopier; puis par un "film" qu'il a coécrit avec Luis Bunuel; et dont j'ai absolument rien compris au premier visionnage. Même si cela s'est éclaircit depuis, beaucoup de choses restent floues et aussi, si vous avez des interprétations à proposer, n'hésitez pas à les poster en commentaires. Sinon, je suis très très prenant de ce genre d'oeuvres; qui plus est, amènent un travail de réflexion : dans ce cas là sur le monde des rêves.
Aussi, ne puis-je pas passé à côté d'une anecdote qui m'a fort amusé sur le coup et qui continue de me faire effet encore 48 heures après : nous faisions des exercices typiques de surréalistes; nous nous sommes mis par deux, mon ami n'a jamais été dans ma classe, et ne m'est proche que parce que nous avons plusieurs cours en commun (il faut le souligner car ça à son importance). L'exercice consiste à ce qu'un écrive une questions, puis regarde l'autre dans les yeux, sans qu'aucun mot ne soit échangé, puis l'autre doit écrire une réponse, celle qui lui passe par les esprits; et là quand nous avons vus le résultat, nous sommes réellement restés abassourdis. Ma questions était : "Tu aimes bien les avions ?" et sa réponse "Oui, cela me plairait beaucoup de faire un voyage." Quelle coincidence ! Quoi de plus merveilleux que de se rendre compte que nous sommes manipulés, corrumpus par notre inconscient qui dicte nos pensées ?
Pour tous ceux qui sont des inconditionnels de la course à pied je vous recommande vivement ce documentaire qui explique les origines de notre aptitude à courir, en remontant aux singes; illustré par des pratiques ancestrales comme "la chasse à l'épuisement"; ce documentaire explique aussi pourquoi courir pied nu serait bénéfique, pourquoi les éthiopiens excellent tant dans les disciplines de fond en athlétisme; et vous pourrez aussi voir un passage sur "la course de la mort" avec des exploits relatés et expliqués. J'ai été agréablement surpris par ce documentaire, moi qui n'ai pas pour habitude d'en regarder.
Qu'est-ce qu'on dit ? Merci celui qui me l'a conseillé !
Séléction subjective des meilleures phrases de ce documentaire :
"Courir c'est seulement sauter d'un pied sur l'autre."
"c'est la vie que nous menons qui nous différencie, nous façonne."
"Ce qui n'est pas normal, c'est de rester assis sur une chaise toute la journée, et nous le payons chère."
Qu'il fait bon de rire ! Me voilà revenu d'une dure semaine, je m'installe comme à son habitude dans mon fauteuil devant mon bureau et met les "replays" de l'émission "on ne demande qu'à en rire" de la semaine. Et voilà que je trouve des sketchs excellents, imaginatifs, dénonciateurs, très engagés, très drôles et collant assez avec mes opinions que je ne boude pas de partager.
Notamment, ce soir, Eugénie Anselin pour son 3ème passage dans l'émission a fait un skectch avec pour thème "L'art de la procrastination"; pour les plus fidèles lecteurs cela devrait vous rappeler quelque chose ! J'avais écris une note il y a quelques temps que je vous invite à lire si vous ne savez toujours pas ce que c'est. Le sketch n'est pas hilarant mais assez parlant et plutôt pas mal pour une nouvelle venue sur les plateaux de France 2.
Venons-en au meilleur de la semaine, à celui pour qui j'ai eu un réel coup de coeur ce soir, qui m'a transporté et m'a quasiment entièrement donné l'idée de cette note : Kevin Razy. Voici la vidéo de son passage, il faut le regarder en entier, le comique ne s’essouffle pas tout du long !
Il avait pour sujet "Joute musicale entre Rohff et Booba; il a tourné ce sujet en une vive et habile critique du rap, en ce qu'il a de mauvais pour la langue française. Mais là où cela m'a charmé c'est qu'il éclaircit la face cachée du rap, celle qui recherche les sonorités, celle qui trouve les bons mots, les bonnes rimes, le bon rythme. Il dénonce simplement le rap de rue qui vise à la violence, ce qui est loin d'être le cas de toutes les chansons de rap et récemment une amie me l'a prouvé preuve à l'appui :
Une chanson très triste, très vive, parfois crue; mais toujours très juste. Des rimes que je trouve très recherchées, tout comme le rythme très prenant et le jeu fait avec les mots. Le rap c'est aussi ça, un mélange de philosophie et de poésie. Sachons ne pas catégoriser les styles de musique comme nous le faisons trop souvent, les stigmatiser ou les croire réservés à des certaines personnes.
Qu'est-ce que j'en sais ? Ah, non, faut faire une réponse constructive ? Dommage que je n'ai ni le temps, ni la tête à faire cela sinon je sentais venir des effusions (ça existe ça ?) d'idées importantes !
Bonne semaine à tous les internautes qui ont encore le courage de passer par ici, et vraiment désolé de vous décevoir de nouveau en ne vous proposant rien de très constructif, promis la semaine prochaine je vous offre un petit quelque chose; dans le cas contraire... (je n'ose y penser) !