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En toutes lettres - Page 39

  • Night call : spectaculaire (085)

    Mon avis : Je lui donnerais la note de 18. Un excellent film. Il surpasse de loin l'image que je m'en étais fait après le visionnage de la bande-annonce, comme quoi, elles ne reflètent pas toujours la qualité d'un film. Le scénario est bien plus épais, le jeu des acteurs bien plus marqué et l'image plus nette. J'ai adoré les références à Stanley Kubrick avec le passage de la démence devant le miroir. Des petits gags entre des scènes de tension viennent pimenter le tout. La question du salaire et du profit est omniprésente; celle du pouvoir également, de l'emprise sur les autres; ainsi que celle de l'éthique d'un journaliste. 

    Pour acheter le dvd (lien d'affiliation Amazon) :

     

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    Aujourd'hui, nous avions une journée consacrée à la rencontre de personnes ayant étudié dans notre université et qui sont désormais intégrés dans le monde professionnel ! Et j'ai découvert une traductrice indépendante (allemand, anglais et italien) qui m'a proposé un stage... Je vais peut-être pouvoir m'établir en auto-entrepreneur dès l'an prochain ! Hâte !

     

  • Palindrome (084)

    Palindrome – Mot ou groupe de mot qu'on peut lire dans les deux sens (linternaute.com).

    Exemples : Laval, Kayak, Ressasser, rotor.

    George Pérec était un excellent écrivain appartenant au mouvement initié par Raymond Queneau (dont j'adore l'absurde, comme dans Zazie dans le métro) et dont la lecture ne me convainc pas (enfin, les choses, c'était pas tip top la lecture). Mais en revanche, les défis qu'il se lance sont exceptionnels et je valorise ce risque et le résultat exceptionnel de ces défis un peu fous comme écrire un roman sans la lettre e (La disparition) ou encore faire un palindrome de 1247 mots (si, si vous avez bien lu). Le résultat est absolument bluffant et à lire ici : http://home.arcor.de/jean_luc/Deutsch/Palindrome/perec.htm

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    En cours d'anglais, aujourd'hui, nous avons fait un test tout simple. Nous devions faire une liste des cadeaux que nous offririons à une fille (oui l'esprit de noël peut déjà se remarquer partout... sur les tables avec des dessins de pères noël, dans la plupart des supermarchés...); puis ceux que nous offririons à un garçon. Et le résultat est choquant. Ainsi, de cette expérience, nous avons pu ressortir que les filles obtiendraient des costumes de princesse, tandis que ceux de superhéros étaient réservés au garçon, tout comme les jeux de constructions comme les "légo" et les "kapla". Les stéréotypes continuent donc de survivre, et les catalogues de jouets en sont les premiers vecteurs, malgré les incessantes pétitions pour arrêter cette bi-polarisation "bleu/rose".

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    Les personnes avec des gilets jaunes, un walkman à la main, sur le bord des routes ne sont ni des espions, ni des fous. Je le sais par expérience : c'est un travail estival mal payé, afin de transmettre des données à des compagnies sur le temps que met une voiture à circuler dans un espace donné. Et ce, pour faire des infrastructures coûteuses, qui vont faire gagner deux minutes aux usagers, après de savantes analyses... Cessons ces enfantillages et mettons davantage de chercheurs pour combattre les maladies, et pas à favoriser la pollution...

     

  • Are you ? (083)

    Jennifer Lawrence a une belle voix et j'adore cette chanson (qui est par ailleurs horrible par ses paroles) qui rallie au-delà des personnages du film, pas mal de personnes autour du monde qui seront enchantés par ces vibrations sonores si majestueuses (bon ok, j'en fais des caisses là, mais c'est pour vous la faire écouter !) : 
    Paroles/lyrics :
    "Are you, are you
    Coming to the tree
    Where they strung up a man they say murdered three.
    Strange things did happen here
    No stranger would it be
    If we met up at midnight in the hanging tree.
     
    Are you, are you
    Coming to the tree
    Where the dead man called out for his love to flee.
    Strange things did happen here
    No stranger would it be
    If we met up at midnight in the hanging tree.
     
    Are you, are you
    Coming to the tree
    Where I told you to run so we’d both be free.
    Strange things did happen here
    No stranger would it be
    If we met up at midnight in the hanging tree.
     
    Are you, are you
    Coming to the tree
    Wear a necklace of rope, side by side with me.
    Strange things did happen here
    No stranger would it be
    If we met up at midnight in the hanging tree."
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    Pas du tout dans le même genre, je suis en train de redécouvrir quelques titres de Dub Inc (''Tout ce qu'ils veulent'' est la plus connue) et celle que je préfère est "Chaque nouvelle page'', à la fois parce qu'elle joue sur la métaphore littéraire et parce qu'elle parle de "souvenir magique", d'être "ivre d'amour et de musique"... enfin du reggae optimiste ! 
     

  • Favelas : humaniste et touchant (082)

    [spoilers] La pauvreté au Brésil, la corruption des politiques et des forces de l'ordre, le pouvoir de l'argent sont des thèmes abordés dans ce film au titre évocateur. Les favelas sont ces bidonvilles où s'entassent les personnes sans argent. Le film se déroule pour une grosse partie dans le lieu de vie des protagonistes : près de la décharge, qui est leur lieu de travail. Un jeune va découvrir un portefeuille que la police tenait absolument à retrouver pour élucider une affaire avec des sous à la clef; il va embarquer avec lui deux amis et va se mettre à dos pas mal d'armes à feu. Loin d'être sombre, ce film nage entre le policier et la comédie (même s'il cumule les pétards mouillés → sans doute dû au doublage des voix portugaises ?). La bande originale est envoûtante, comme on pouvait s'y attendre lorsqu'on entre dans l'ambiance brésilienne. Les jeunes veulent sauver le pays... un film plein d'espoir !


     

     

  • On n'en entend plus parler... (081)

    L'ébola

    Cette maladie qui a fait plus de 5000 morts en Afrique de l'Ouest depuis le début de l'épidémie en 2014, continue de faire des ravages. Même si on en entend plus parler car les journalistes français se fichent éperdument des "vrais sujets" lorsqu'ils ne les concernent pas (on va pas se mentir, ils en parlaient bien parce que soit c'était des chiffres mirobolants de morts ou soit parce que ça touchait un de leurs compatriotes [le bruit que cela faisait quand un européen ou un américain était touché et qu'on y mettait des milliers d'euros pour le transporter en avion ici ou là, et lui donner des soins dont on imagine pas le budget derrière]). La France vient de se doter aujourd'hui d'un plan de protection et de lutte contre l'ébola dans la plus grande discrétion. En espérant que le volet recherche permettra enfin de trouver un traitement efficace et peu cher... même s'il va falloir être patient au rythme du changement... qui n'est visiblement pas toujours maintenant.

    La Guinée, le Mali semblent avoir contrôlé l'épidémie, même si quelques cas sont encore dénombrés chaque semaine.

    Le dernier bilan de l'OMS annonce 5 400 morts sur 15 300 cas recensés, depuis le départ de l'épidémie il y a un an en Guinée. Des tests de phase 3 de vaccins vont être effectués au début de l'année 2015 (dernière phase avant demande de mise sur le marché).

    Cette épidémie me fait penser à celle la plus meurtrière de l'histoire, même si au niveau des chiffres rien à voir. Elle m'y fait penser car le fait d'en parler lui donne de l'importance, et en même temps génère la crainte. La grippe espagnole de 1918 qui avait décimé 50 millions de personnes s'était nommée "espagnole" car seul l'Espagne en parlait véritablement. (il s'avère selon de récentes recherches scientifiques qu'elle serait bel et bien originaire de là-bas, mais cela n'était pas sûr lorsque les journalistes ont commencé à l'appeler ainsi).

    Renaud

    En rapport avec le sujet précédent, Renaud fera son retour sur un album depuis 2009, à l'occasion d'un projet pour récolter des fonds pour lutter contre l'ébola. Les textes seront retravaillés par Carla Bruni et pleins de chanteurs reconnus en France seront de la partie.

    Les clowns agressifs

    C'est une bonne nouvelle me direz-vous. Sauf que le "pas de nouvelle, ..." ne se confirme pas, puisque la "mode" s'est répandue en Suisse où on apprenait hier que trois adolescent s'en sont pris à un quidam à coup de matraque

    Noël

    Ah non, ça on en entend parler... mais c'était juste pour vous rappeler qu'il ne reste plus qu'un mois ;) Hâte que le film "Le père noël" sorte (traité sous un très bon angle, tendresse et humour).

  • Courage ! (080)

     

    J'avais dis dans la semaine que j'écrirais une nouvelle comportant plein d'expressions animalières, mais c'était sans compter le concours d'édilivre que j'avais complètement zappé et dont j'ai re-pris connaissance vendredi, tout juste à son commencement. J'y ai donc participé avec la nouvelle qui suivra dans cette blognote. Hélas, je n'y ai pas suffisamment consacré de temps pour qu'elle soit bien, et surtout pour qu'elle est une fin un peu plus digne. C'est quelque chose que j'adore travaillé et que je n'arrive plus à faire en ce moment, faire un final étonnant. Peut-être pour la semaine prochaine ?

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    Le courage est énigmatique

    ''Lorsqu'on est petit, on n'en a pas. Lorsqu'on est grand, on voudrait en avoir davantage. Lorsqu'on est moyen, c'est qu'on n'en a pas eu. Qui suis-je ?''. Il ne lui restait plus qu'un tour pour résoudre cette énigme. Il venait d'en effectuer une vingtaine et il n'en restait que la cerise, celle qui le ferait souffrir (le narrateur prend la décision que les cerises sont une souffrance pour notre palais(il note qu'on ne parle pas de personnes riches au sens pécuniaire du terme)). Quatre cents mètres. Il prend une grosse inspiration et double.

    Le voilà désormais cavalant derrière un vide qu'il comptait gardé jusqu'au bout. Mais c'était sans compter sur ses mollets qui ne supportaient plus les pressions répétées et violentes contre la piste. Les souvenirs de séances dures lui revenaient par images. Il devait finir cette course en tête pour lui-même, pour tout le mal qu'il s'était fait. La lourdeur de ses jambes était occultée par son cerveau qui ne cessait de trouver d'autres motivations pour le mener jusqu'à la ligne. Cette petite peinture blanche qui délimitait la délivrance se faisait désirer. Où était-elle ? Il la cherchait du regard.

    Sur le bord de la piste s'accumulaient des inconditionnels de l'athlétisme, des parents d'athlètes et des bambins auxquels on prêtait volontiers des qualités athlétiques, tandis qu'ils ne faisaient que s'amuser. Il prit soudainement conscience qu'il courrait comme un enfant, que ses jambes exprimaient une liberté puissante à laquelle il n'avait jamais pensé. Il pouvait aller n'importe où avec elles. S'il le désirait, il pourrait faire demi-tour et effectuer la course en sens inverse, il pourrait emprunter ces escaliers pour déserter le stade, il pourrait... mais il ne le souhaitait pas. Tout aussi bien qu'il pouvait faire toutes ces choses, il pouvait l'emporter : et c'était cela qui le transcendait.

     

    ''Courage'' entendit-il dans l'avant dernier virage, tandis qu'il lui restait seulement deux cents-mètres. Tout son corps se crispait. Son visage entier respirait la douleur et se contractait. Ses prises d'air ne suffisaient plus à contenir toute la demande en oxygène que requérait l'effort. Pourquoi donc lui avait-on lancé un ''courage'' ? Pourquoi maintenant et pas plutôt ? Peut-être n'était-ce pas le premier prononcé, mais c'était en tout cas le premier qu'il entendait. Son cerveau était-il si estropié qu'il devait prendre conscience des mots lancés par la foule pour se réconforter ? Faut-il avoir du courage pour terminer cette course ou de l'envie ? Faut-il être enfant et survoler innocemment la dernière ligne droite ou être adulte et terminer coûte que coûte -pour l'honneur- ces longs et douloureux cent mètres qui se préparent.

    Mais toutes ces images mentales et ces schémas de course s'estompèrent brusquement lorsqu'il ressentit une douleur derrière la cuisse. Il ne lâcha pas l'affaire et serra plus fort encore sa mâchoire, les traits de son visage. Son allure devint de moins en moins belle, altérée par la fatigue. Il ne restait plus que quelques mètres et ses concurrents le talonnaient. Accélérer le ferait souffrir encore davantage et il n'en avait psychologiquement plus les moyens, et rester à cette vitesse aussi, puisqu'il pourrait perdre sa place sur le fil.

    C'était fini. Après une tape amicale, ils regagnaient chacun leur voiture et prirent des routes différentes. Il se reverraient certainement à la prochaine compétition. Enfin, cela restait dans l'incertitude de l'évolution de sa possible blessure, de l'envie de chacun et du déplacement à faire. Mais là, il n'y pensait pas. Il savourait sa victoire ! Pour lui, gagner n'était pas une preuve de courage, mais une simple volonté de se permettre d'être heureux.

  • Brèves (079)

    Brève : information courte et de peu d'importance

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    "Les sondages servent à rappeler aux gens ce qu'ils pensent" Coluche

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    Retour de "fais pas ci, fais pas ça" le 3 décembre pour une 7ème saison !

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    La ville de Paris possède un seul panneau "Stop". Ils ne devraient normalement pas perdre de points pour en "griller" un. (Y-a-t-il en permanence un policier pour le surveiller ?)

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    La dernière fois je suis resté cloué en regardant la coupe Davis. (d'accord elle est nulle, je sors [on se voit demain]).

  • Salaires et solidarité (078)

    J'en sais davantage à présent sur ce président suisse qui n'est élu que pour une année. Il ne remplit que des fonctions de représentation auprès des autres chefs d'état (même si lui-même ne peut pas être considéré comme tel), donne des allocutions et inaugure des événements. Le reste est effectué par le gouvernement. Un job bien payé semble-t-il puisque 400 000 francs suisse sont reversés chaque année (soit environ 350 000€) pour quelques bavardages.

    En parlant de salaires indécents pour des tâches peu valorisantes, une blogueuse de mode (Le blog de Betty) a publié aujourd'hui son salaire. Elle toucherait entre 300 et 500 000€ par an ! Pour faire des photos vulgaires et prendre un petit air innocent : indécent je vous dis.

    Certes, si ces sous étaient sur mon compte, je ne dirais rien (certes, il ne le seront sans doute jamais), mais avouez que la vie est trop injuste et que peu de ces personnes vont redistribuer leurs richesses... Si je possédais de tels fonds, je mettrais à disposition des sommes pour des projets de solidarité comme un que j'affecte tout particulièrement et dont je vais vous parler dans le paragraphe suivant !

    J'essaie de voir comment je vais bien pouvoir participer au Téléthon cette année. Cela fait plusieurs ans que je prévoie un jour d'organiser moi-même un événement : une grosse chute de dominos. Ce serait un projet monstre (peut-être pas au niveau d'un ''domino day'', mais au-delà de ce qui se fait actuellement dans le monde [400 000 grand maximum]) qui demanderait beaucoup de soutien et des heures en amont, et des dons et des dons pour pouvoir faire coup double (gagner de l'argent pour une cause et donner du plaisir aux yeux des personnes). Quelqu'un pour me rejoindre dans l'aventure ?

  • Soirée d'impro (077)

    Je suis allé à "La nuit de l'impro" de ma ville et j'ai été subjugué par l'imagination instantanée et les talents d'acteur de certaines personnes. Tout comme j'ai pu assister à une grosse performance de père en colère mardi dernier, lors d'une répétition de notre pièce, Marcia Hesse. C'est un exercice où je suis vraiment très mauvais, malheureusement. En revanche, je suis très bon spectateur ! On ne peut pas tout être à la fois !

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    C'est normal d'écouter Bobby Lapointe ? En tout cas, j'essaie de faire la relation entre sa chanson "Aragon et Castille" et l'Espagne, mais je ne la trouve pas. Je préfère nettement l'humour de Bourvil et ses chansons pleines d'émotion et d'une voix précieuse comme ce "bal perdu", ce célèbre "à bicyclette" (qui vous aura permis d'apprendre une règle de français) et celle-ci, ma préférée : 

  • HG3 (076)

    Les Chinois devront attendre janvier 2015 pour voir Hunger Games 3, la 1ere partie, car les autorités ont décidé de favoriser les productions locales et de limiter les gros blockbusters (films à gros moyens et désirant en mettre plein la vue) américains.

    Bon, c'est triste, mais comme je suis actuellement en France, je vais pouvoir vous faire part de mes impressions quant à ce premier volet !

    2h05 bien longues, bien gentillettes; mais plaisantes. Les rares scènes d'action sont bien menées, l'humour est accentué dans ce troisième film et la sobriété de la bande-son est sympathique. Mais, trop de dialogues tuent un peu ce pourquoi on était venus : de l'action, des baisers, de l'émotion (même si une ou deux scènes parviennent à un léger résultat). Ce sera un 16 pour moi. Trop généreux ? Non, mais j'attends de voir "la bataille finale'' (encore un an d'attente, je hais hollywood) !

    Mais où est passée la voix de Stromae qui nous était tant annoncée ? Un régal quand même cette Lorde (enfin, ses chansons...) : 

    Et je suis profondément déçu par le teaser dévoilé pour Divergente 2. Après avoir apprécié le premier film, j'espère qu'ils vont nous présenter quelque chose de plus convainquant en mars. Ou je me mettrais peut être à regarder d'autres genres...