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En toutes lettres - Page 42

  • Sauve qui peut (056)

    Fuyez ce blog... ou vous allez devenir "addicts" !

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    Je commencerais cette blognote par réfuter cette citation, que j'extrais du film ''Les trois mousquetaires" (adaptation de 2011) [à ne surtout pas regarder, à moins que vous n'ayez absolument rien d'autre à faire [en gros, si vous n'avez pas déjà lu ce blog en entier...]] : "l'histoire n'est pas écrite par les héros, elle est écrite par les vainqueurs". Evidemment, c'est un "méchant" dans l'histoire qui prononce cette phrase, donc on peut supposer que le réalisateur combat cette idée, mais tout de même. C'est une manière très manichéenne de voir le monde que de penser d'un côté la vérité, et de l'autre le mensonge. Et c'est sur ces bases-là que reposent les feuilletons où l'on voit des femmes ou des hommes se faire tromper, où l'on voit des mensonges à gogo... où est-ce que les scénaristes s'inspirent ? Pas dans la vraie vie... Non ? Dites moi que ce n'est pas dans la vraie vie qu'ils s'inspirent... Noooooooonnnnnn (réalise qu'il s'est laissé prendre au jeu par une société qu'il croyait pleine de bon sens).

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    Je souhaitais vous présenter un excellent court-métrage angevin, réalisé par des jeunes comédiens très talentueux et inventifs. "Api" est une vive critique contre notre société moderne et ses vices qui courent les rues.

    Pour l'astuce du téléphone dans la chaussure, cela a déjà été fait par un maître de l'humour ! Pour en savoir plus !

    Retrouvez sur Lunécile (blog écrit à plusieurs mains) les productions de ces mêmes artistes (j'avais déjà proposé ici la web-série KDO, et je réitère la recommandation !), ainsi que leurs critiques cinématographiques ou sur tout sujet culturel qui leur passe par la tête : http://lunecile.over-blog.com/

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    Je peux enfin chanter le générique de Zorro en entier (depuis le temps) !

    https://www.youtube.com/watch?v=XOAiHsFVvtw

    Voici les deux phrases qui me bloquaient (que je ne parvenais pas à distinguer lorsque j'étais petit) : "Zorro, Zorro, renard rusé qui fait sa loi
    Zorro, Zorro, vainqueur, tu l'es à chaque fois"

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    Je n'ai pas encore vu le nouveau film "Et beaucoup plus si affinités" avec Daniel Radcliffe sorti hier, et il me tarde; mais son apparition récemment au Tonight Show m'a époustouflé : ce jeune homme est un génie. Il a interprété une chanson de rap -qui est géniale en elle-même- et il l'a brillamment restituée. Le buzz (je doute que vous puissiez passer outre cette vidéo) est mérité; il n'y a qu'à voir pour en juger : 

    Voici un petit lien vers la version originale : https://www.youtube.com/watch?v=MvPnM2Q1nwU

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    C'est seulement à ce moment-là que je me remémore qu'il est possible que mon cerveau m'aie déjà suggéré (et approuvé) ce titre à une blognote. Tanpis -si tel était le cas-, il ne me reste plus que mon intellect pour m'attrister sur mon sort, et faire mieux demain !

  • Watch, quelques vues (055)

    Il est vingt-trois heures dix. Un problème avec la plateforme hautetfort me met la petite boule au ventre. Vais-je pouvoir continuer mon challenge d'écrire et publier une blognote par jour ? Si je parviens à la mettre en ligne quelques minutes plus tard, cela ne sera pas trop grave, je me le pardonnerais (je me le suis déjà pardonné 3 fois depuis le début du défi); mais plusieurs heures... je ne sais pas. Cela ne change rien pour vous, puisque quand vous lirez cette blognote, elle aura été publiée ! [Il faudra me croire sur parole que je l'ai terminée dans le temps imparti !] N'empêche, ce n'est pas vraiment sympathique les problèmes informatiques (même l'habitude n'y fait rien).

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    Notre professeure d'anglais nous a redonné le goût de sa matière avec une simple idée. Depuis le dernier cours, nous sommes impatients (je me permets de parler en le nom de personnes car j'ai ressenti chez elles le même intérêt) de nous revoir pour continuer l'exercice commencé et tant amusant. Nous avions constitué des groupes de quatre et devions commencé une histoire, puis nous échanger les feuilles entre groupes, et continuez l'histoire du groupé précédent, et ainsi de suite. Une idée toute simple qui a fait des grands bonheurs puisque les idées ont fusées et les rires se sont fait entendre. Un ''lâcher-prise'' qui fait du bien ! Et qui permet mine de rien d'inventer ''un commando de pigeons d'élite'' (repris dans ma nouvelle ''Il faut trancher'' [blognote n°053] avec l'accord de la personne qui a eu l'idée) !

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    En parlant d'oiseaux... Il y en a quatre qui me font plutôt rire (et je n'hésiterais pas certainement à sa sortie à aller le voir). Un extrait de 4' des pinguoins de Madagascar qui est absolument génial : 

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    En changeant totalement de registre, je suis allé voir ''Annabelle'' au cinéma aujourd'hui (je bénéficie de fortes réductions grâces au conseil d'entreprise de mon père (ceci explique cela)), et je suis resté mitigé. Je n'irais pas jusqu'à blâme le film comme l'a fait la critique (elle obtient difficilement la moyenne sur allociné de la part des spectateurs, et encore moins de la presse). C'est un bon film, sans exceller. Il a beaucoup de mal à nous faire peur pendant la première heure et quart, mais les vingt dernières minutes sont vraiment ''flippantes'' et ''émouvantes''. A tel point que je suis ressorti pour la première fois du cinéma avec les mains moites. Je lui donnerais un 14 sur 20. Cela manque d'originalité tout de même, avec notamment la scène de la machine à coudre qui s'accélère et l'arrière-bruit fort, ce film d'horreur véhicule des clichés. Un bon moment donc, mais il y a mieux pour se faire peur (n'est-ce pas les adolescents ''tapageurs'' ? Un petit ''Shining'' chez soi vous sera certainement plus utile et permettra de conserver en bon état les sièges de nos multiplexes.).

    Ce film a été inspiré de la poupée que l'on retrouve dans ''les dossiers Warren'' (basé sur une histoire vraie). J'en parlais lors de la sortie du film en 2013 : http://entouteslettres.hautetfort.com/archive/2013/10/04/the-conjuring-les-dossiers-warren-5188353.html

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    Le Golden Moustache revient en force avec de l'improvisation ! Après plusieurs sketchs vraiment nazes, il leur aura fallu seulement un jour pour les rebooster et nous rendre de nouveau addict à leur imagination débordante et jouissive :

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    Ouf, tout est rentré dans l'ordre !

  • OK go... (054)

    Les réponses du challenge ! Pour ceux qui n'auraient pas encore lu la nouvelle "Il faut trancher", veuillez vous référer à la blognote n°053, et revenir ici ensuite. Pour les autres, vous qui trépigniez depuis hier, d'impatience pour connaître quelle subtilité se cachait dans ce texte :

    *La contrainte était d'inclure des expressions liées au thème de l'horreur, du gore ou de la peur.

    *Il y en avait sept : avoir un avis bien tranché sur la question; PLUIE DE HALLEBARDES; en dents de scie : irrégulièrement; être à couteaux tirés : détester une personne; de fil en aiguille; coûter les yeux de la tête; coûter la peau des fesses

    Le prénom de Lana m'est venu spontanément et c'est seulement après réflexion sur celui-ci que je me suis rendu compte qu'il était une bienheureuse coïncidence. En effet, "lana" veut dire "laine" en espagnol. Or, nous retrouvons des moutons au début du récit. Promis, je ne recherche pas à faire des jeux comme ceux-ci dans mes textes, c'est juste le hasard (ou l'inconscient ?) qui veut cela !

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    Entre la centaine d'articles inintéressants que rédige le Huffingpost chaque jour, j'ai découvert grâce à eux ce groupe étatsunien (utilisez ce mot vous aussi afin de faire la distinction entre américain qui veut dire habitant sur le continent ''l'Amérique" et celui qui habite réellement aux Etats-Unis) du nom d'"OK go'' qui fait des clips exceptionnels. Je suis pas super "fan" de ce type de rock, mais quel plaisir visuel que de voir leurs productions.

    Leur toute nouvelle vidéo est une prouesse technique : celle de la faire à partir d'un drone. Une seconde s'ajoute au défi, celle de la prise unique pour les cinq minutes du clip ! Le final est juste exceptionnel. Le résultat de tous leurs efforts est juste...  "wouaw !". 

    Et aussi...

    Here it goes again : https://www.youtube.com/watch?v=dTAAsCNK7RA

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    J'ai revu hier "Le cercle des poètes disparus" et cela reste une pure merveille ! Une source d'inspiration, de l'émotion, des moments drôles et cette critique de l'autorité. Un classique à revoir (indépendamment du fait que l'un des acteurs principaux soit mort [pourquoi reconnaître à quelqu'un son talent seulement lorsqu'il est mort ?]). 

  • Il faut trancher (053)

    [Attention, cette nouvelle n'est recommandé que pour les personnes ayant plus d'un certain âge, car certains éléments peuvent offenser l'image bien-pensante et "normale" du monde.] Par contre plus sérieusement, si vous avez moins de dix ans, ne lisez pas ce qui suit.

    Je ne sais pas si cette nouvelle est acceptable dans ces temps où les clowns méchants se multiplient dans les rues et font un mal psychologique à beaucoup de personnes. Le gore tout comme la passivité a toujours amené des personnes à faire des choses 'iraisonnées'. Je pars du principe que les monstres peuvent se cacher parmi chacun de nous et qu'il ne faut pas dramatiser à l'excès la violence générée par la sortie d'un film (Anabelle par exemple) ou les pitreries d'enfants encore en processus d'apprentissage de la vie (collège bien souvent). J'ai décidé de prendre le thème de 'peur' et de 'collégien' et de les pousser à l'extrême pour écrire une histoire 'enfantine' et 'gore'.

    Je vous propose un challenge : il faut que vous retrouviez la contrainte que je me suis imposée pour écrire ce récit. N'hésitez pas à proposer vos réponses, résultat demain (le gagnant se verra attribué l'honneur de pouvoir me faire découvrir ce qu'il désire (ce qui est toujours possible à tout instant, mais là il y sera particulièrement invité) et recevra une nouvelle que j'ai écrite il y a longtemps et qui me plaît bien. N'hésitez pas à me donner un avis, quelqu'il soit (j'apprends de mes erreurs).

    Je vous souhaite une bonne lecture ! Et de bons cauchemars si vous lisez cela la nuit.

     

    Il faut trancher

    Lana adorait égorger les moutons. Evidemment, leur tête en plastique qui gisait plus loin n'avait rien d'une vraie : ses petits yeux ternes ne reflétaient en rien la douceur des pupilles du vrai animal. Mais qu'importe, tant qu'elle pouvait se défouler librement et détacher en pièces (davantage qu'il n'y en avait de réellement conçues par le fabricant) toute sa collection de jouets. Elle pensait parfois que ''les grands'' n'avaient pas de cœur envers l'environnement qui les entourait. Comment se permettaient-ils de chasser de toutes mignonnes coccinelles sous le prétexte qu'elle pullulaient devant leur porte ? Il n'y a de la place que pour l'humain sur cette planète, mais quel humain ? Lana n'était pas encore parvenue à répondre à cette question.

    Elle se saisit d'un couteau de cuisine et découpa le pain. Elle s'octroyait le droit de cette action, pourtant considérée comme très dangereuse par le commun des mortels. Et ce, car, sa maman détenait cette capacité à être incohérente dans ses pensées : elle l'interdisait l'usage de tout élément coupant, mais succombait à chaque fois à la surprise de ne plus avoir à faire cette tâche et laissait ainsi, impunément, Lana. Son papa, qui était encore en vie seulement pour quelques jours dans notre histoire, mais qui ne connaissait pas jusqu'alors son futur tragique événement, se tenait écarté de toutes les discussions houleuses qui pouvaient se produire au sein de l'enceinte familiale. Les tensions, il en avait déjà suffisamment à créer dans son travail d'électrotechnicien.

    Lana ne savait pas encore prononcer électrotechnicien. Pourtant, il le fallait; le lendemain elle devrait présenter sa famille devant la classe. Si bien qu'elle révisa la nuit entière pour s'exprimer en ces termes :

    -Ma maman est coiffeuse et mon papa est...est..lec...que...tro...t'es que...nicien.

    C'était le graphisme mnémotechnique -mot qu'elle ne savait pas non plus prononcer- qu'elle avait utilisé. Face à son public impressionné par ses belles paroles, elle vit son ambition grimper de plusieurs crans; elle souhaitait désormais pouvoir prononcer parfaitement tous les mots du dictionnaire !

    Maman rentra tard ce soir-là. Ce soir était le soir qui allait précéder la mort de papa. Une pluie tonitruante avait bien aspergé toutes ses ''fringues'' -elle commençait à causer bien étrangement pour son âge- et l'avait rafraîchie, si bien que Lana attendit quelques minutes avant de sauter sur elle et l'embrasser. Papa était plongé dans des dizaines de câbles qui s'étendaient derrière le meuble de la télévision. Celle-ci ne marchait pas; le repas de ce soir-là s'annonçait bien singulier. Lana souffla de soulagement. Enfin ! Papa pourrait peut être nous raconter comment il a connu maman, nous détailler des anecdotes de ces dures journées de labeur, nous conter mille péripéties qui l'ont conduit jusque-là et qu'il nous cachait jusqu'alors sous prétexte qu'il écoutait le journal télévisé. Une fois les informations passées, il regardait brièvement des débats. Il aimait écouter papa, pas parler.

    -Maman, quelle est ta couleur préférée ?

    Lana était comme cela; elle aimait bien poser des questions polémiques.

    -Le bleu, pourquoi ?

    ''Je le savais que maman me mentait'', se dit-elle. ''Peut-être n'a-t-elle pas conscience des distorsions de sa mémoire ?'' Elle était versatile. Lana était toute fière de revisualiser dans sa tête ce mot et de l'avoir posé au contexte. Quelle sensation de bonheur que cela procurait de mettre en relation deux choses ! C'était une romantique Lana, elle souhaitait unir tout, tout réunir. Et à côté de cela elle désunissait sans cesse les jouets mis à sa disposition dans sa chambre. ''Comment fait-on pour avoir un avis tranché sur une question ?'', se demanda-t-elle.

    -Allez Basil, prouve-nous que tu as un intérêt dans ce décor sinistre.

    Lana était à couteaux tirés avec Basil. Depuis son arrivée dans son espace de jeu, il n'avait causé -elle se délectait de maîtriser le concept de polysémie- que des ennuis. D'abord, Basil avait décidé derechef de se nommer chef des armées de pigeons d'élite. Ensuite, il avait attaqué sans l'accord préalable de Lana, les territoires des communautés entières de vaches indiennes et de moutons mal rasés, et ce, pour y implanter un terrain de golf. De fil en aiguille, il est allé jusqu'à s'octroyer le pouvoir de commandement sur la ville adjacente qui n'était ni plus ni moins la plus dotée en or du farwest. Tout allait dégénérer si Lana n'intervenait pas à temps. Heureusement, les miettes de pain qui étaient restées sur la table de la salle à manger pouvaient encore faire basculer le commando de pigeons d'élite dans son camp. Tout n'était pas perdu.

    -Ma chérie, il est temps d'aller se coucher. Demain est un grand jour.

    Elle faisait une réflexion : ''les grands ont cette manie d’apposer un adjectif incompatible avec le nom qui l'accompagne. Comment peut-on avoir ''une petite journée'' ou ''un grand jour'' si les 1440 minutes journalières s'écroulaient invariablement de la même manière ?''. Son cerveau ennuyé par de telles pensées la faisait mettre en veille assez rapidement et ses parents ne s'en plaignait pas.

    Le jour suivant a été effectivement ''grand''. Lana a découvert à l'école l'existence de dinosaures imprononçables ! Dans la cour, elle s'est amusée comme une folle en faisant des pirouettes sur l'herbe et en sacrant les magnolias comme les plus belles fleurs existantes de l'univers. Hélas, les avoir sacrées, elles ont été ''massacrées'' par des ballons de football envoyés à répétition sur leurs beaux pétales. Après la cour, les cours et après les cours, faire la cour en jouant sur les cours de tennis.

    De retour à la maison, une annonce allait changer le courant de la soirée [information inutile puisque vous étiez déjà au courant qu'une mort allait avoir lieue, mais nécessaire quand on sait qu'il s'agit d'une panne d'électricité à l'entreprise de maman]. Ayant oublié quelques affaires dans son cabinet de coiffure, dont elle tenait les clefs car elle était la plus ponctuelle d'entre toute l'équipe, elle proposa à papa de passer voir si ses compétences pouvaient faire autant de miracles qu'elles ne le faisaient au lit. Lana n'avait pas très bien compris la comparaison, mais avait néanmoins compris d'ores et déjà qu'elle serait embarquée dans ce contretemps qui allait l'empêcher de faire ses devoirs. ''Quel dommage !'' se dit-elle, mi-cynique, mi-sérieuse.

    -Enlève ton casque de vélo, cela ne te sera pas nécessaire pour prendre la route.

    ''Les grands ont cette manière de s'approprier les constructions dont ils ne sont pas propriétaires et d'ainsi bloquer le partage qui pouvait exister.'' Décidée à ne pas céder et affronter son père pour ne pas devenir un mouton de Panurge, elle s'obstina à garder le casque sur sa tête (qui n'était pas blonde, ni petite, contrairement à ce que les grands peuvent tous dire). Celui-ci allait lui être salvateur.

    Tandis qu'ils sortirent de la voiture, une pluie de hallebardes s'abattit sur eux. Maman, sortie en éclaireuse, parvint la première à la porte et se réfugia à l'intérieur. Papa et moi tentâmes de la rejoindre, n'ayant plus la possibilité de rouvrir les portières de la voiture dans un délai suffisamment court pour ne pas trop se recevoir d'objets coupants dans des parties vitales de notre corps. Un horrible cri mit en tension mes tympans. Papa me lançait des instructions que je ne comprenais plus. Je redoublai d'effort tout en calculant la trajectoire des engins qui s'élançaient à la vitesse d'un boomerang dans notre direction. J'avais lâché papa depuis un moment déjà, et une peur commençait à me tirailler. Un terrible choc fit résonner ma tête. Maman me prit les mains et me fit monter les marches tout en me protégeant de tout projectile. Papa arriva plusieurs dizaines de secondes plus tard, le mollet en charpie. Une hallebarde s'était plantée dans sa chair. L'os n'était pas atteint. Après un long moment de douleur, il reprit ses esprits et son naturel joyeux, entrepreneur.

    -Bon, où est-ce que se trouvent les câbles ?

    J'allais en péter un moi, si on ne m'expliquait pas dans l'instant pourquoi nous n'appelions pas les secours.

    -Tu veux faire courir le risque à d'autres personnes de connaître la même douleur que papa, seulement pour sauver ta peau ?

    La peau de papa, elle, n'allait pas être sauve. Pas pour longtemps en tout cas. Puisque c'est celui-ci qui se chargea d'appeler les services compétents pour nous sauver. Et lorsqu'on lui dit que l'opération allait lui coûter la peau des fesses, et les yeux de la tête... il n'en revenait pas. Mais plus tard, ce fut ce qui allait lui arrivé. Il commis l'irréparable mépris de couper le mauvais fil qui passait sous le haut de son postérieur, malheureusement assez dénudé pour qu'on en voit trop et qu'il fût électrocuté. Ce mot elle savait le prononcer désormais. Elle pourrait le dire en classe de français. Ou peut être pas. Se posait en elle désormais la question de savoir si tous les mots doivent être dits. L'horrible accident eut une avancée en dents de scie. Après l'électrocution, le corps de papa se relâcha totalement et instantanément sur une plaque d'aiguilles -servant pour l'acupuncture- hissées vers le haut. Ses deux yeux furent transpercés.

    Elle était brave Lana, mais là, cela dépassait ses capacités de stoicisme qu'elle avait développées en réaction au surjeu de la société face à des problèmes bénins. Les yeux emplis de tristesse, le corps tremblant, elle faisait les cent pas. Elle en fit même quatre cents. Et là ce posa la question fatidique : en français, devrait-elle exposer les faits dans les détails les plus affreux ou devrait-elle taire la vérité pour complaire l'innocence des autres ''têtes blondes'' ? Sur cette question, il fallait désormais trancher.

  • Philosophies d'un soir (052)

    [attention, blognote pompeuse]

    Ne pas bouger d'un iota pourrait devenir ne pas bouger d'un Yoda pour dire qu'on est autorisé à bouger un petit peu mais pas à faire des gros bonds comme peut le faire ce maître "des constructions linguistiques à l'envers".

    Il faut savoir accepter les échecs pour repartir de plus belle. Tout cela n'est que chiffre, n'est que résultat. Efficacité, efficacité, efficace, efficacement... il ne manque plus que le verbe 'efficacer' afin de pouvoir aisément réprimander quelqu'un en lui disant ''efficace mieux que cela''. Je ne comprends plus ma position par rapport à cette société. Je suis en dehors et je suis dedans, j'ai un pied sur les deux et je fais parfois le grand écart, parfois je me tiens parfaitement stable car ces deux pieds sont côté à côté, même enlacés parfois. Je me prends au jeu et je recherche souvent la performance (que ce soit en course [et ça m'a valu une grosse déception ce matin sur 10 kilomètres], en cours, en projets, etc.). Beaucoup se demandent où est le plaisir à se faire du mal pour progresser ? Dans la progression que l'on constate, dans le moment intense où on réalise les efforts endurés, les souffrances acceptées et qui nous ont permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui : de nous aimer, de nous haïr, de nous construire, de nous déconstruire, mais en somme, de toujours nous faire vivre ! Et qu'est-ce qui peut avoir davantage d'importance que cela ?

    Je ne pense pas que le monde soit petit, comme on a tendance à le dire. Il s'avérerait plutôt que nous n'ayons pas l'esprit assez large pour pouvoir éviter les pièges de la routine. Si nous rencontrons sur notre passage, des personnes qui ne devraient pas être là, mais qui le sont pourtant, c'est que notre destination n'est pas assez originale; elle rentre trop dans les carcans de la publicité, de nos influences quelconques. Il existe des centaines de milliards de lieux où se trouver à chaque instant, et il faut absolument que nous nous rapprochions, alors que nous pourrions tous s'éloigner les uns des autres. Peut être sommes-nous en train de renier le fait que nous nous aimons tous, et nous sommes là pour nous entraider dans les étapes difficiles que nous réserve la vie ? Je pencherais pour cette option !

  • A la bonne heure ! (051)

    Le titre est ironique. Je n'avais pas besoin de ce changement d'horaires diantre (oui, il y a encore des d'jeuns qui s'inspirent des aînés... même s'ils en gardent pas toujours le meilleur). Ce n'est vraiment pas l'idéal pour quelqu'un qui a une course le lendemain de voir son sommeil perturbé. Enfin, à ce que j'en ai compris, on gagne une heure; donc le mal est moindre, mais tout de même ! J'espère que mon corps s'adaptera à cette épreuve avant la course (celle-ci n'en étant pas une, mais plutôt un plaisir, une fraîcheur ou comme je me plais à la nommer une "désintoxication des poumons".

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    Le Brésil, un pays qui fait rêvé (même si un peu moins depuis la coupe du monde de football, enfin pour moi tout au moins). Le portugais, une belle langue. Le Portugal et une petite ville Porto, où à une petite centaine de kilomètres est produit un des vins les plus célèbres (dont je ne connais pas encore la saveur, et ne suis pas forcément pressé; et suis en retard par rapport à mon tout petit frère lorsqu'il avait quatre ans qui en a bu... par erreur (en prenant le verre de ma mère [c'était des verres de camping qui se ressemblent tous entre eux])). J'ai commencé à apprendre par Duolingo le portugais, mais n'ait pas accroché plus d'un mois, à cause de la reprise des cours. Cependant, je repense souvent à le reprendre. En attendant, j'adore écouter quelques airs musicaux et des paroles dans cette langue. Et quel ne fut pas mon plaisir en écoutant retentir cette chanson à la fin d'un court-métrage d'animation (qui m'a pas trop plu lui par contre, et dont j'ai zappé, hélas, le nom) : 

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    Nous ne savons pas combien de muscles sont sollicités lors d'un sourire ou d'un froncement de sourcils, mais ce que nous savons, c'est que le premier sera toujours privilégié dans n'importe quelle situation. Il a le pouvoir d'attendrir, de réconforter, d'avoir des effets bénéfiques puissants, impacts sur ton entourage; tandis que quand est-ce que vous avez vu une personne grincheuse, froncer les sourcils et réussir à quelque chose ? Quelqu'un a-t-il déjà résolu une énigme en se mettant en colère ? Non ! Comme lors de la scène finale de Harry Potter 7, 2ème partie [oui, je l'ai revu aujourd'hui; et ceux qui souhaitent le voir, il passe demain à la télévision] le suggère très bien; lorsque les protagonistes se demandent quoi faire de la baguette de Sureau (la plus puissante des baguettes pour les non-initiés (auxquels j'invite à découvrir expressément cette oeuvre magistrale), le pouvoir est nuisible. C'est pourquoi Harry décidé de la casser en deux et de la jeter dans le néant.

    En attendant pour les fainéants, la plupart des études s'engagent à dire que sourire est moins sollicitant musculairement que le froncement de sourcils (il est souvent annoncé le chiffre de 17 contre 43)... à bon entendeur !

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    Et pour fermer la boucle, je vais pousser un petit cri d'énervement : Pourquoi diantre (j'avais annoncé que je la fermais... (la boucle, hein ?)) faire des bande-annonces de 3 minutes qui révèlent toute l'histoire ? Autant faire un court-métrage si c'est pour condenser un film en y mettant tout l'intérêt qu'il a. Revenez à quelque chose de plus sobre dans l'intrigue montrée dans la bande-annonce. Producteurs, je vous engage à faire davantage de "teasers", c'est un très bon exercice, qui vous permettra de ne pas faire des déçus en masse et de jouer votre peau (vous gardez pour vous si le film est bon ou pas puisque la qualité narrative serait plus ténue dans la bande-annonce et ne nous permettrait plus de la juger; mais en revanche vous vous exposez à une sévère réprimande et le risque de ne plus nous revoir pour la suite de la franchise). Je crois qu'ainsi les efforts seraient davantage concentrés sur le film en lui-même que sur la publicité intempestive qu'il en est désormais faite et qui doit certainement avoir un coût. Lequel ?

     

     

  • Fromages et court-métrage (050)

    Le métronome avec Paul Lepierre et Florent Dorin (qui joue dans "Le visiteur du futur", une websérie plus que recommandable) et Juliette Traisaini : "Un métronome va bouleverser la vie de deux colocataires".

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    J'ai coutume de le raconter aux étrangers qui viennent passer un séjour dans notre contrée ou lorsque je vais en visite dans un autre pays que je suis français et que je n'aime absolument aucun fromage (hormis le gruyère rapé, mais peut-on le considérer comme un fromage ?). Et pourtant, j'en ai trois là, qui me plaisent plutôt bien : https://www.youtube.com/watch?v=eQuwXuTeBVY.

    Enfin je préfère tout de même que cela touche mes oreilles que mon estomac !

    Et aussi...

    La reprise des inconnus ''c'est toi que je t'aime'' (en version ''nouvelle génération'', c'est-à-dire mise au goût du jour, en accord avec le trio d'humoristes) est juste sublime : 

    En parlant d'inconnus (j'en vois tous les jours...), quel est votre sketch préféré ? Pour moi, c'est "radio libre", bien que le sketch sur la révolution et sur l'athlétisme sont hilarants aussi. En fait, ils le sont tous; mais pour en citer quelques uns qui sont au-dessus du lot, voici ma petite liste ! Je trépigne d'impatience de les revoir sur scène comme ils l'ont à maintes reprises annoncé.

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    En référence à la blognote n°048 : la citation de Jean-Louis Giovanni, dans Les mots sont des vêtements endormis était : "Je suis peut-être le rêve d'un monde immobile ?".

    D'ailleurs, autant le dire ici, comme j'ai recherché s'il fallait mettre un trait d'union ou pas à "peut-être"... il en faut un pour l'adverbe et pour le verbe non. Si on peut mettre la phrase au pluriel sans qu'elle change de sens alors inutile d'ajouter un trait d'union (si elle peut être en avance, ce sera mieux/si elles peuvent être en avance, ce sera mieux).

  • Rien à dire (049)

    Cela va être difficile à croire, et pourtant, je me reconnais énormément dans ce court-métrage que je vous présente aujourd'hui. "Rien à dire" (réalisé par Jérémy Strorhm) c'est de la critique, c'est de la chanson, c'est des sourires qu'on décroche tout au long des douze minutes; c'est génial ! Un joyau qui en dit beaucoup sur ceux qui n'ont rien à dire...

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    Stromae sur la bande originale d'Hunger Games 3, j'ai hâte ! Il reste dorénavant moins d'un mois avant sa sortie dans les salles. Et j'ai une place à moins de quatre euros pour ce jour-là, si je trouve quelqu'un d’intéressé (ce qui devrait pas être trop dur, tellement il promet !).

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    Je crois que j'ai un sérieux problème d'attention, je n'arrive pas à mémoriser beaucoup de choses d'un film ou d'un livre et ce, même si celui-ci me passionne; d'ailleurs je ne fais que voir et lire ce qui me passionne (quasiment, parce qu'il faut aussi laisser sa chance à ce qui pourrait nous passionner mais qui à l'instant où on se lance ne nous faisait pas rêver), donc je ne comprends pas. Et je trouve cette intervention D'Apollo Robbins absolument bluffante : http://www.ted.com/talks/apollo_robbins_the_art_of_misdirection?language=fr#t-300767

    Après une petite réflexion, cela pourrait avoir un rapport avec ce qui a été dit plus haut dans la blognote : le fait que je ne communique pas sur mes lectures et visionnages fait peut être que les informations m'échappent, naturellement.

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    Quand je vous parlais [référence à la blognote 048] des feuilles d'automne qui foisonnaient à cette époque sur internet, je ne pensais pas si bien dire : je suis tombé aujourd'hui sur cette note de leblocnote.fr : http://leblocnote.fr/couleurs-dautomne/. C'est joli l'automne, je crois que l'on peut s'accorder sur cela, mais est-ce que cela vaut le coup que cela envahisse Internet si il envahit déjà nos rues ?

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    Information insolite : Des enfants d'un couple décédé ont envoyé leurs cendres (pas les leurs, hein ? c'est bien celles du couples...) dans l'espace pour 2 200 euros ! Je trouve cela absolument ridicule. Même la métaphore ne me plaît pas : ils ont fait cela car ils avaient l'esprit voyageur. Mais lorsque tu es voyageur tu sais où tu vas, tu sais ce que tu visites. Lancé dans l'espace, tu ne sais pas où tu vas te répandre. Ceux qui voyagent sans connaître leur destination sont appelés des nomades, sans doute n'était-ce pas ce qu'ils faisaient ? Moi j'ai eu cette pensée assez mignonne : "c'est bien on va recevoir des morceaux de cendre sur le visage bientôt, on va pouvoir se dire, ah quelqu'un a vécu par là !". Et cet argent gâché... besoin d'en parler ? Non mais honnêtement, revenez un peu sur terre les gens, parfois c'est nécessaire. Pourquoi penser à son propre égo et penser que ce serait bien pour eux, alors qu'ils n'existent plus ? et pourquoi ne pas a voir donner leur argent plutôt à la nasa, afin que celle-ci puisse envoyer des personnes sur mars ? Un pas pour la science, c'est mieux qu'un pas pour soi-même (ou je me trompe ?) ? Enfin c'est un exemple, il y avait mille façons de mieux utiliser son argent dans cette situation, selon moi...

  • Samba ! (048)

    Samba

    Pas super "emballé" par la bande-annonce de Samba, j'ai tout de même opté pour aller voir ce film des désormais deux célèbres compères : Eric Toledano et Olivier Nakache. Très touché par Intouchables (je ne pouvais pas me permettre de l'éviter), j'ai voulu refaire l'expérience d'un film avec Omar Sy et... je n'ai pas été déçu ! Contrairement à ce que nous laisse la bande-annonce (misérabilisme et semblant d'humour), le film réussit à émouvoir et à faire rire ! Il y a ces moments prenants où on se sent pris à partie, ces moments où on rentre dans l'intimité de deux êtres qui apprenent à se découvrir, ces moments drôles avec des comiques de situation, des comiques de répétition, etc. Je ne connaissais pas Charlotte Gainsbourg et je trouve qu'elle se défend bien dans son rôle, même si ce n'est pas celui que je préfère dans les "second rôles" (entre guillemets car en réalité c'est un premier rôle, mais comme il y a Omar, on ne peut que relayer tous les autres personnages au deuxième...). La presse loue le film avec 3.7 sur Allociné (comme Intouchables), le public un peu moins (3.3 et "seulement" 10ème meilleur démarrage de l'année). Allez, hop, hop, hop, il faut aller acheter sa place !

    Et aussi...

    Je n'avais pas tilté à son visionnage -seulement en faisant quelques recherches sur ce nouveau film- mais les réalisateur de "Samba" et d'"Intouchables" ont également réalisé "Nos jours heureux", une excellente comédie sur les colonies de vacances (on y retrouve au passage Omar Sy et Jean Benguigui).

    Et aussi 2...

    Samba, comme le dit lui-même le personnage dans le film (interprété par Omar Sy donc), c'est comme la danse... et moi cela me fait penser à cette musique et me remet de bonne humeur ! 

    https://www.youtube.com/watch?v=Bx1iclqbNyM

    Vivement les Jeux Olympiques de Rio en 2016 !

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    Automne

    Les feuilles de l'automne sont revenues dans les rues (rime involontaire) ! Pour ceux qui sont en déperdition d'images de feuilles mortes jonchant les allées, je vous recommande l'excellent moteur de recherche google qui vous en proposera des milliers (au minimum) ! J'adore ce bruit grinçant qu'elles font lorsque mes pieds les font glisser de quelques centimètres. Mais à la fois, elles sont aussi le sujet de ma petite hantise lorsque je vais faire mon footing; j'ai dû me rééquilibrer à plusieurs reprises pour ne pas tomber (comme je vais à une plutôt bonne allure, oui à partir de 15km/h, on peut considérer cela bon, à mon humble avis). Mais bon, on ne peut pas demander aux feuilles de ne pas être glissantes... et on ne peut pas non plus demander à ce qu'elles soient ramassées... autant se réjouir du bonheur qu'elles apportent lors de la marche et se convaincre que les frayeurs qu'elles nous apportent lors de la course sont bénéfiques pour améliorer l'équilibre, les relances, etc. C'est cela d'être d'être positiviste...

    La pluie entre octobre et décembre est lourde, parce que... l'eau tonne !

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    Rêves

    2014-10-17 00.59.11.jpg

     

     

     

     (je m'excuse, par avance, pour les torticolis que cette image va provoquer)

     

     

     

     

    J'ignore totalement pourquoi elle s'affiche de travers, peut-être ose-t-elle me défier ? Dans tous les cas, cette publicité à l'arrêt de bus m'a remis sur pied... enfin quelqu'un qui pense comme moi ! Seulement, c'était pour une marque de jeans à 50€, je l'ai un peu en travers de la gorge là pour le coup... nous n'avons ni les mêmes rêves, ni les mêmes valeurs je crois. Chacun suit son rêve dans son coin alors ? Du moment qu'on ne se décourage pas, moi cela me va ! Mais je trouve cela très enrichissant de faire partager cette passion, cette réalisation que tu es en train de confectionner, car seul, tu y apportes peu finalement à ta création, si ce n'est qu'un bout d'imagination que tu penses innovante ! Enfin, c'est ce que j'en dis...

    En parlant de rêve : le mien serait de créer une association qui vienne en aide dans un pays africain, avec une proposition de l'approche éducative totalement différente et qui soit un mix de notre système occidental (amélioré) et de la culture du pays... cela demande des âmes volontaires et entièrement dévouées, quelques financements assez conséquents, mais lorsqu'on verrait le résultat, on pourrait créer quelque chose de magique (en tout cas cela l'est dans ma tête). Nous en reparlons d'ici trente ans ? [j'espère que d'autres personnes sont sur le sujet... (et selon mes souvenirs, oui, car il est proposé au Kenya une école à 4 dollars à peine par mois et de qualité)].

    Et aussi...

    Je vous fait part d'une phrase qui m'a marquée en ouvrant un livre et en le feuilletant (à propos du rêve évidemment) : "Suis-je le rêve de ce monde immobile ?". Je n'ai en mémoire ni l'auteur, ni le livre; mais si je le retrouve, je le partagerais (c'est un livre très fin).

  • J'ai un paparazzo à mes trousses (047)

    Pierre Croce

    La nouvelle génération a besoin d'écran... et c'est Pierre le premier humoriste (non je ne parle pas du film avec plusieurs ''r'') qui nous l'apporte sur scène ! Il nous prépare des powerpoints plutôt drôles ! 

    Dommage que ses sketchs suivants étaient un peu moins bon (même s'ils restaient très bons), mais c'est un humour qui demande du travail. Eh oui, chers parents, écran et travail sont conciliables !

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    Papa, rat, zoo -> paparazzi

    J'ai appris aujourd'hui, qu'une personne me suivait régulièrement sur ce blog sans me l'avoir jamais dit en "vrai", alors qu'on parle quelques fois ensemble (oui, parce qu'on peut aussi parler nous deux dans notre coin, mais cela ne nous intéresse pas pour l'histoire...) dans la semaine; et cela m'a donné un sentiment à la fois étrange et jouissif : mes fantaisies peuvent plaire ! (difficile à croire, et pourtant...).

    Et en parlant de ces gens qui vous suivent partout, un petit coucou aux paparazzi ! S'il vous plaît ne vous lancez pas dans ce travail, préférez le travail de photographe qui est plus noble ou alors faites des photos originales (ne vous faites pas passer le message, car c'est vraiment étrange ces vidéos où on voit trente personnes à la sortie d'un bâtiment; vous pensez vraiment que votre photo sera bien meilleure que celle de l'appareil qui se trouvait à côté à ce moment-là ?).

    Mais le plus important dans tout ça (c'est la dolce vita ! qui est aussi le nom du film de 1960, où un personnage qui est photographe a le nom de Paparazzo, ce qui donnera le nom pour désigner ce type de personnes), c'est que le singulier de paparazzi (qui ne prend jamais de ''s'') est ... (roulement de tambour)... paparazzo ! Tout comme le pluriel de scénario devrait être scenarii. Mais évidemment ces deux termes italiens peuvent être francisés, et alors on se retrouvera avec des scénarios remplis de paparazzis !

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    Par carte

    Non, aujourd'hui je ne pousserais pas de coup de gueule sur les cartes à foison qui nous permettent au mieux d'économiser quelques centimes par jour ! Mais, j'en pousserais un contre cette société qui délègue tout ce qu'elle pourrait faire d'elle même à des systèmes informatiques (et ce n'est pas en contradiction avec le début de la blognote...). En effet, aujourd'hui au supermarché, c'est bien la première fois que ma carte bleue a su avant moi quel prix j'avais payé pour mes achats ! En effet, plus distrait par le fait de ranger mes achats que par écouter la voix morne de la caissière, j'ai tout de suite indiqué que je payerais par carte, et ce, sans regarder préalablement le montant (je fais toujours attention d'habitude). Ce qui pousse à me questionner, est-ce bien raisonnable d'avoir des cartes qui ne nous permettent pas d'avoir conscience de nos réelles capacités ? Ne sont-elles pas la cause de beaucoup d'endettements ?

    Ps : cela n'a rien à voir, mais je vous remercie d'avoir choisi le bleu, ma couleur préférée (ainsi, mes achats sont -presque- une partie de plaisir).