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Un journaliste et sportif anglais s'est proposé l'objectif de découvrir le "secret" des Kenyans : pourquoi arrivent-ils devant à toutes les courses, pourquoi dominent-ils la scène internationale d'une manière si écrasante ? Il s'est rendu à Iten, là où se trouve la plupart des centres d'entraînements de haut niveau et où émergent les plus grands marathoniens, fondeurs et demi-fondeurs. Ce journaliste n'avait jamais couru de marathon et avait un record personnel au 10 km qui dépassait pas les 38'35'' (ce qui est déjà remarquable). En s'entraînant une année là-bas, il va revenir dans son pays natal et y courir le marathon en un temps approximatif de 2h55 (je n'ai plus exactement le chiffre en tête). C'est une progression impressionante, car c'est à peu près la même allure, mais qu'il tient presque 4 fois plus longtemps ! Pourtant, en s'entraînant à Iten, il n'a pas découvert de véritable "secret". Même les idées les plus solides se sont envolées une à une : les coureurs Kenyans ne courent pas tous nu-pieds, leur nourriture n'a pas décelé de vitamines inconnues qui les rendraient si forts, leur génétique n'est pas différente de la nôtre. Mais qu'est-ce qui fait leur force, alors ? Sa petite liste d'astuces pour courir plus vite s'est allongée durant tout son séjour : aller à l'école à pied (durant leur enfance, les jeunes athlètes Kenyans ont parcouru des kilomètres et des kilomètres pour aller à l'école [ne surtout pas passer à côté du documentaire "Sur le chemin de l'école''], et s'ils arrivaient en retard, recevaient des coups...); situation de vie très basique (la course est vue comme un moyen à part entière de gagner sa vie; chaussures minimalistes, etc. Finalement, à la lecture de ce livre, je me suis dit que je n'avais rien appris, ou plutôt si, que je n'avais rien à apprendre de plus de ce genre de livre sur les athlètes Kenyans. Tout ce qu'on saît sur eux explique déjà leur hégémonie et nous ne devons pas aller chercher plus loin. Si nous ne perçons pas, c'est que nous n'en avons pas la volonté : point à la ligne
Le mien en a une, alors je n'aurais pas à exhiber ma musculature pour la remettre là où elle aurait pu ne pas être à sa place (sans jeu de mot de ma part (vous commencez à me connaître (ou pas))). Trêve de plaisanteries ! Cette expression signifie "remettre les pendules à l'heure" (bien qu'elles aient d'autres significations, moins usitées, dans d'autres pays francophones). Et sa variante "garder/laisser l'église sur la place du village" signifie le fait de ne pas bouleverser le cours des choses.
Hélas, notre Mahiedine Mehkissi national (double vice-champion olympique à Pékin 2008 et Londres 2012; double champion d'Europe) sur 3000 mètres steeple n'a hélas pas été assez humbe et a créé une situation nouvelle dans l'athlétisme, mauvaise malheureusement pour notre nation qui ne gardera pas longtemps dans sa carcasse la médaille qu'il était supposée ramener. En effet, celui-ci a été disqualifié pour avoir retiré son maillot (oui comme en foot... sauf qu'en athlétisme, on sanctionne ça plus sévèrement car on n'a pas l'habitude de se vanter à tout bout de champs et d'avoir de grosses chevilles (sauf Mehkissi apparemment (qui par ailleurs mériterait amplement son titre)).
L'expression n'a rien de religieux, mais Mehkissi a péché. Il devra garder sa ligne jusqu'à Rio pour le voir ramener une nouvelle médailler sur une grande scène internationale, il en est "ca(r)p(e)". "Gardon" seulement en tête l'aisance avec laquelle il remportait sa course. Mahiedine continue à t'entraîner s'il te plait, "thon" supporter (ou du moins, au moins Huns [non, je ne vais pas passer à des références historiques] de tes supporters te soutiendras toujours) !
Il y a un film dans la même veine de "Nos étoiles contraires" (The fault in our stars) qui s'appelle "Si je reste" (If I Stay) que je suis persuadé qu'il plaira à beaucoup de personnes, rien qu'en visionnant la bande-annonce, tout comme "Nos étoiles contraires", évidemment (mais celui-ci n'a pas besoin de davantage de publicité de ma part étant donné le succès qu'il rencontre). Les deux traitent des sujets très différents qui se rejoignent sur les sentiments forts qui s'y engagent et la beauté qui peut se cacher dans les moments les plus durs (vous savez, comme cette phrase de Dumbledore qui est ressortie récemment dans une lettre de JK Rowling à une personne qui avait survécu une fusillade, où sa famille avait été tuée : "On peut toujours trouver le bonheur, même dans les moments les plus sombres".). Par ailleurs, ce sont deux adaptations de livres sur lesquels je vais me jeter dessus en vo si possible, dès que j'aurais un peu de temps disponible.
Je vous le recommande en anglais ! Vous pouvez toujours regarder la bande-annonce en français pour vous faire une idée de la raison pour laquelle je ne vous la conseille pas dans la langue de Molière.
John Green est l'auteur de "The Fault in our stars" et a co-produit le film qui en est adapté (si je ne m'abuse...). C'est aussi un excellent vloggueur qui livre ses pensées sur youtube. Sa qualité d'expression, son humour en font un véritable showman et une inspiration, un idéal. Sa récente virée en Ethiopie avec Bill Gates montre la grandeur de son cœur, qui peut déjà se remarquer dans les sujets traités dans ses livres. Un coup de cœur !
Lorsque je suis arrivé le premier jour à la castration du mais (désolé pour l'accent que j'ai la paresse extrême de mettre à l'instant où j'écris ces lignes), j'étais au centre de l'attention (bien que je n'aime pas trop jouer le rôle de protagoniste dans un petit cercle pareil) de tout le groupe qui était déjà sur place. Je n'étais pas en retard (non ! je suis de ceux qui arrivent toujours minimum cinq minutes en avance), mais ils étaient déjà tous là. Et l'un des travailleurs m'a demandé après avoir posé mon vélo et pris à peine le temps de respirer, d'où je venais et combien ça faisait à parcourir. 6 kilomètres, à 6h30 du matin. Cela a été l'étonnement général; et cela m'a presque consterné. Et quand j'ai vu le jour suivant une personne se faire emmener en voiture et son vélo avec (pour seulement faire le retour), cela m'a encore plus achevé de croire que le monde se vautre dans la paresse. Comment se fait-il que plus personne ne soit capable (avec de l'entrain, de la volonté, de la joie (car ce n'était pas un déplaisir, au contraire : que c'est agréable de respirer le vent frais du matin (outch, en écrivant cette phrase je viens de me rappeler d'un chant populaire, à la mélodie qui se grave dans l'esprit))) de faire quelques kilomètres de sport sans rechigner ? Cela a d'autant plus étonné la compagnie lorsque j'ai confessé avoir une voiture. Elle me sert à quelque chose, je vous rassure, mais certainement pas à faire des petits trajets que mes jambes peuvent parcourir et me donner cette sensation de bonheur, de fraîcheur physique, de me forger le moral.
Mardi en allant au supermarché, en voiture (oui car pour transporter la nourriture pour dix jours, elle reste privilégiée), j'ai eu la mauvaise surprise de ne pas pouvoir repartir à cause d'un problème de batterie. Nous avons essayé de mettre les pinces crocos avec la première personne sur laquelle on est tombée et cela n'a pas marché (surement une mauvaise mise en place. Pourtant, on les à tournées et retournées). Un monsieur nous a appris qu'on pouvait le redémarrer en la poussant et en se mettant directement en deuxième; et ça a marché. Seulement, la voiture broutait et on a fini notre chemin un kilomètre plus loin, à mi-parcours de notre maison, à quelques mètres du garage (ouf !). Ceux-ci nous ont aidé avec un booster et nous sommes rentrés finalement; mais la batterie ne repartira plus après l'avoir essayée. Tout cela pour dire que les batteries ne sont plus ce qu'elles étaient avant : on leur demande beaucoup trop comparé à auparavant et on se repose sur elles. Lorsque les voitures n'auront plus d'essence (et que l'électrique ne sera pas encore en place (nous avons de la chance nous; peut être pas les futures générations), les hommes auront bien du mal à se raccommoder de leurs membres pour faire des distances qui leur sont inconnues.
Je n'ai fais le rapprochement qu'après, mais ce dont je vais vous parler maintenant a un lien très large avec les péripéties précédentes :
J'ai enfin regardé aujourd'hui un documentaire dont je vous parlais déjà il y a quelques mois, qui s'intitule "Sur le chemin de l'école". Et, même si les doublages sont horribles, ce documentaire est une pure merveille, une leçon implacable pour tous ceux qui râleraient encore lorsqu'il faut faire une demi-heure de voiture pour aller au travail (parfois, certains se plaignent pour moins que ça, et là, ça frise l'indécent quand on a vu ce documentaire). J'ai été horripilé par des commentaires laissés sur allociné qui se demandaient si c'était une histoire bien réelle. S'il vous plaît, arrêtez vos bêtises et changez-vous un peu l'esprit en allant découvrir ce monde occulté, que l'on aide trop peu. [attention, spoilers] Presque tout le documentaire est émouvant, des scènes sont très prenantes (comme l'arrivée du petit handicapé à l'école et ses camarades qui bondissent en groupe pour l'accompagner et le poser sur sa table). Les rêves que chacun mène sont extraordinaires, et leur persévérance est telle, que je ne doute pas qu'ils parviendront à les réaliser (il est même dit qu'ils sont pour la plupart sur la voie royale pour els accomplir). Ouah ! Vivement recommandé ! Une bouffée d'air, de joie communicative concentrées en une heure quinze : un joyau.
Ps : Cela n'a absolument rien à voir, mais en regardant "en famille" (pour le comble, j'étais le seul à le voir, car seul mon frère est à la maison et il avait fini de manger), j'ai eu un petit éclair de lucidité (comme les enfants... comme quand l'adolescente dit au petit-fils : à quoi ça sert que tu passes deux fois plus de temps à l'école, comme tu redoubles, alors que tu sais que tu n'obtiendras pas le diplôme) : mais pourquoi les couples n'achètent-ils pas des draps plus larges ? C'est vrai quoi... c'est énervant à la fin de revoir et revoir ce lieu commun où les amoureux se disputent la couverture. Ou alors, c'est un jeu pour eux ? Quel est l'intérêt de tout cela ?
La décadence sportive de l'Espagne. Après leur cuisante élimination en poules lors du mondial de football au Brésil, c'est l'un de leur plus grand cycliste qui a échoué à donner une bonne performance. Et ce sont deux français qui l'ont expulsé du podium (je ne voudrais pas être chauvin... mais quand même !). La vuelta est le tour d'Espagne, l'équivalent outre-Pyrénées du Tour de France. Mais c'est aussi le retour, le retour d'une équipe dans son pays, le retour des vacanciers ou le retour du chômage, selon ce qu'on préfère voir. Personnellement, je postule pour visiter une belle ville cet été... je vous en dit plus dans ''suite des études d'espagnol''. Vous trouverez également dans ce numéro un dessin assez drôle et critique sur la politique d'aujourd'hui et les quelques rubriques qui deviennent récurrentes (pour vôtre bon plaisir ?).
Sommaire :
*Citation
*Dessin
*Vocabulaire des titres de presse
*Reportage vocable
*Musique
*Sites
*Vloggeurs
*Littérature
*Suite des études d'espagnol
Citation
'' El gran problema de nuestra sociedad es que el ignorante vive feliz en su propia ignorancia. ''
Dessin
Titres de presse :
*Un vertido de sosa cáustica mata a media tonelada de peces en el río Tea, en Pontevedra / vertido : rejet, déversement ; sosa cáustica : soude caustique (également appelé hydroxyde de sodium)
*Cruz Roja critíca la ''nimia respuesta'' de la comunidad internacional ante el ébola / nimio : insignifiant, dérisoire
*Un policía francés detenido por el robo de 51kg de cocaína en una comisaría. / el robo : le vol
*Localizan una patera con seis inmigrantes cerca de la costa de Ceuta. / patera : barca de poco calado (s'il y a des spécialistes de la navégation pour nous expliquer ce que cela signifie)
*La dispar mejora económica en EEUU respalda la prudencia de la Reserva Federal. / dispar : dissemblable; respalda : renforce, appuie
*El brasileño Giba se jubila del voleibol a los 37 años. / jubilarse : prendre sa retraite
Reportage vocable :
Pour avoir les sous-titres, cliquez sur le deuxième bouton en bas à droite de la vidéo.
Música :
Un peu de rap...
Ivan Nieto – Mas que voluntad :
Un peu de rock...
Barricada – Por la libertad :
Sitios :
Un blog fait par des Masters 2 de traduction. Vous y retrouverez des phrases qu'ils traduisent pour leurs études, des mots qu'ils apprenent et tout cela en mode intéractif avec leurs professeurs qui les corrigent. Vous trouverez également des interviews de traducteurs, ainsi que des chansons qu'ils souhaitent partager.
Vous donnez des mots sur twitter et elle en fait une histoire; un concept simple et un exercice assez drôle, donc réussi au final, qui vous fera peut être apprendre de nouveaux mots.
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Un des habitués de Septiembre 13, Javier Ruescas est un écrivain espagnol relativement connu (sa popularité n'est qu'à son commencement) et il fait aussi des vlogs, parfois très drôles. Pour connaître son actualité, ses coups de cœur, etc. :
Un roman fictif se déroulant durant la guerre civile. 150 pages faciles à lire et au suspense assez intense. Recommandé comme livre pour les débutants (et ceux qui le sont moins !).
Suite de la llce (cours d'espagnol)
Comme vous êtes des inconditionnels de mes périples à la fac, je vous conte ce qui s'est passé depuis le mois dernier (et oui, même sans avoir de cours, on peut vivre pleins de choses !).
Malheureusement, je n'ai pas été accepté en L2 Llce bivalente (anglais/espagnol) [j'étais en L1 llce espagnol] pour le motif que je n'avais pas un anglais suffisant. Un échec assez dur, mais dont je me suis aussitôt remis, et j'espère trouver d'autres moyens pour améliorer mon anglais (trouver des cours ? Regarder des séries, films, écouter des musiques ?, etc.).
Nous avons déjà à peu près la structure de notre emploi du temps (il faudra y rajouter les options obligatoires (y'a pas un truc qui cloche là ?) ainsi que les éventuelles scissions de cours, dans le cas où on serait nombreux [ce qui ne sera pas le cas il me semble (nous étions 40 en fin de première année, et maximum 60% à vouloir continuer)]. Aucun jour de libre malheureusement, contrairement à l'année dernière où j'avais mon mercredi. J'ai une heure et demie et deux heures, respectivement le mercredi et le jeudi. Un peu dommage.
J'avance dans mes lectures que l'on doit faire pour le premier semestre (3). Le premier livre que vous trouvez dans la section ''littérature'' de cet espa'mag m'a tout simplement conquis. J'ai hâte d'avoir des cours dessus.
Je vais avoir une sorte de rôle de tuteur (très implicite) cette année car je connais une amie qui va rentrer en L1 llce espagnol (en réalité elle pourrait être dans ma filière si elle n'avait pas redoubler sa terminale). J'espère mener à bien mon rôle et la mener à réaliser ses rêves, ou tout au moins les rapprocher d'elle.
Hâte de reprendre les cours, hâte d'en finir avec cette licence et d'aller de plus en plus vers la professionalisation... J'aimerais apprendre dès cette année (scolaire) ou la prochaine comment utiliser des logiciels pour traducteurs... et faire des interprétations pour le plaisir ! Qu'en sera-t-il ? Vous le saurez prochainement !
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Je vous remercie pour votre lecture, en espérant qu'elle ait été agréable et je m'excuse d'avoir rendu cet espa'mag un peu trop tard (que sont trois jours en réalité, sinon une paille (et encore) dans l'éternité du temps (euh ?)). Sur ce, on se revoit très prochainement et.... Viva el español ! Siguen aprendiendo, siguen divertiéndose y disfrutando la vida !
Vous noterez que pour tant de fois que vous vous excusiez, mille ne prendra jamais de "s" (c'est comme ça ! Il faut se faire une raison, les chiffres ne sont jamais reconnaissants de notre personne; ils prennent chacune de nos bontés comme un geste qui n'est pas singulier, alors que eux-même le sont).
Je suis vraiment désolé pour le problème de l'espa'mag d'août qui devrait sortir demain normalement. Ceux qui l'ont vu à minuit le 1er ont vu un brouillon qui était loin d'être complet et c'est pourquoi je l'ai aussitôt enlevé. Je le repose demain, complet. Il ne sera pas vraiment à la hauteur de ses précédents mais j'espère que vous l'apprécierez quand même.
Je dois dire que j'ai été assez pris durant le mois de juillet avec un cdd de quarante heures de nuit. Et je suis actuellement en train d'enchaîner par quelques matinées dans les champs à castrer le mais. Mais ne vous inquiétez pas, tout ce travail va me mener à une récompense... et celle-ci se transformera en du contenu pour vous !
En effet, depuis octobre ou novembre 2013, je me suis dit que si cet été je travaillais, je partirais à Barcelone (en fait, je voulais travailler à Barcelone, mais cela n'a pas fonctionné pour des raisons évidentes) et c'est ce qui se passera ! Pas de dates encore fixées, mais ce sera vers le 17 pour le départ et je resterais là-bas dix jours complets ! Je ferais bien sûr un compte-rendu complet de mes visites, de mes coups de coeur/gueule, des mes sentiments, de ce que je vivrais sur place et le mettrais dans l'espa'mag hors-série n°2 qui sortira le 15 septembre.
Voilà, maintenant vous savez le pourquoi du comment (pour ceux qui suivent assidûment (je fais une note qui sert peut être à rien (car après tout, y-a-t-il des personnes à attendre la sortie des espa'mag ?)).
Et si vous avez des coins sympas à me conseiller, des choses à essayer, à faire, des conseils, etc... n'hésitez pas à me les proposer dans les commentaires ! Nos vemos pronto !
Avant vous aviez Magic System (je trouve qu'ils réussissent une chanson sur trois [notamment parce que j'ai cette impression de déjà-entendu dans plusieurs de leurs nouveautés à chaque fois qu'ils en sortent une] et que "Magic in the air" est l'une de leur plus grande réussite)...
Maintenant vous avez "Ou ii ou aa" ! Ne vous prenez surtout pas la tête (comme le dit Patrick Sébastien [ouh que cette blognote vole bas se disent certains]) et surtout ne passez pas à côté de la chanson de l'été :
Mon sentiment envers le capitalisme est assez partagé. Loin d'être bienveillant, il dénote toutefois d'une moindre sympathie pour quelques effets qu'il peut avoir.
J'ai pu me rendre compte hier de l'hypocrisie des personnes envers cette notion qui fait bondir tout communiste hors de ses gonds ou toute personne ayant un minimum de cœur pour ceux qui subissent les effets de celui-ci. Le capitalisme, si je devais le résumer (de manière plutôt incomplète), c'est le fait de ne pas partager équitablement les richesses et de donner davantage de ces dernières à ceux qui ont le plus de pouvoir, et le minimum à ceux qui sont subordonnés.
Des entreprises capitalistes sont des mouvements entrepris (outch, désolé pour la répétition) par des personnes avides d'argent et dont leur objectif est de faire un maximum de profit : grands événements mondiaux, marques populaires, etc. Beaucoup de personnes qui dénigrent MacDo, et notamment la qualité de sa nourriture, se retrouvent à leurs tables plus d'une fois ! Je n'ose pas imaginer qu'il existe des personnes ayant deux résidences et qui serait profondément atteints par les conditions des sans domiciles fixes (ce serait un comble bien triste). Parfois je ne comprends pas cette attitude hypocrite contre le capitalisme, qui a des vertus (n'oublions pas de le rappeler, pour ne pas désinformer).
C'est précisément en regardant le feu d'artifice de ma petite ville (5 000 habitants) que j'ai réalisé cela. Il est vraiment magnifique, avec un final époustouflant (et je pèse mes mots) et vaut celui de bien d'autres villes beaucoup plus grandes (j'irai pas jusqu'à nommer celui de Paris, qu'il me tarde de voir). Il y avait un certain bien-être qu'on pouvait noter à la fin de ce feu d'artifice chez les personnes, qui était très agréable. De fait, je me sentais moi-même très bien, très content que des associations publiques ou privées aient dépensé certainement des centaines de milliers d'euros (je n'ai pas de prix exact, quelqu'un aurait une idée de combien certains valent ?) dans une quinzaine de minutes de spectacle ! C'est plutôt étonnant quand on sait que je suis fortement ému par ce qui se passe sur le continent africain et leur suis solidaire depuis mon voyage au Togo. Je trouve que les deux ne sont pas incompatibles et que l'argent qu'on pourrait leur donner est à trouver dans les salaires mirobolants de certains chefs d'entreprises ou sur bien d'autres mesures économiques simples et efficaces que les politiques rechignent à appliquer car cela remettrait en cause leur supériorité financière (qui supposément leur est due grâce aux risques {lesquels ? ceux de dire des bêtises à longueur de journée ? {attention je ne suis pas révolté contre tous, certains font leur travail correctement et on n'en parle que trop peu}} de la profession).
Quant aux grandes manifestations sportives, je trouve qu'il y a encore des efforts à fournir pour faire baisser considérablement les budgets colossaux, qui sont indécents, tout en gardant la même efficacité dans le fonctionnement et la beauté qu'ils auront aux yeux des (télé)spectateurs.
Voici la petite brève sur le capitalisme de ce soir. Ne vous inquiétez pas, je vais revenir à des sujets plus légers; mais j'avais à cœur de vous partager cette pensée.
Un petit voyage de 10 jours à Barcelone se dessine pour fin août. Avez-vous des lieux insolites à visiter, des grands monuments, des petits cafés à faire, des rencontres, des parcs sympathiques ? Proposez-moi ! Je ferai un petit compte-rendu de mon expérience sur ce blog.
Je suis plutôt fan des bande-annonces chocs avec des explosions de partout, une bande-son qui fait froid dans le dos ou des rebondissements à gogo; mais je sais faire la part des choses et ne me laisse tenter que par les films prometteurs (par le sujet qu'ils traitent notamment). Et je me suis laissé tenter par "The impossible", et je ne regrette absolument pas.
Ce film s'inspire de l'histoire vraie qu'une famille espagnole a vécue en Thailande, en 2004, lors du terrible tsunami qui a ravagé le pays et fait plus de 250 000 morts. Il nous plonge dans les entrailles de l'être humain : jusqu'où est-il capable de se malmener pour se sauver ? pour sauver les autres ?
Après un début difficile où chaque action est prévisible, et chaque argument dramatique est niais... je dois dire que le film m'a bien pris et la vague m'a emporté dans sa traversée des vies de ces milliers de personnes.
La goutte à l’œil ne me vient pas facilement, mais je dois dire que ce film a failli me la faire couler par moments, lors de retrouvailles entre personnages, lors d'instants "cute" (un petit enfant qui pose ses doigts sur la femme bien amochée qui sort son premier sourire depuis que le tsunami est passé), etc. Il est très fort également pour nous mettre perpétuellement dans un profond malaise, jusqu'au dernier moment (je ne veux pas spoiler la fin)... où l'issue est plutôt inattendue et déstabilisante.
Le seul bémol que je peux reprocher est le choix des enfants qui ne sont pas acteurs et qui ne ressentent pas par moment l'enjeu dramatique que peuvent avoir certaines séquences. Mais comme j'ai cru comprendre qu'ils avaient pris les vrais enfants rescapés, je ne peux que m'incliner devant la prouesse de ce qu'ils ont fait : raconter les durs événements qu'ils ont vécus, leur passé.
Je recommande vivement donc, le visionnage de ce film qui est vraiment prenant (pas de place à l'ennui).