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Hier, c'était la fête de Thomas d'Aquin, l'occasion pour moi de recevoir un flot de "bonne fête" alors même que je ne m'attendais pas qu'on me le souhaite, étant donné que je pensais ma fête... le 3 juillet ! Et me voilà tout stupéfait, tout décontenancé, ne sachant que répondre devant les nombreuses personnes qui souhaitent quelque chose qui n'a pas de sens pour moi. C'est vrai, pourquoi perpétuer une tradition catholique lorsqu'on n'est pas croyant, ni ne partegeons une certaine idée commerciale des fêtes religieuses (mauvaise allusion et analogie à noel, paques, etc.).
Alors, ce qui devient totalement ubuesque (absurde) pour moi, c'est quant les personnes commencent à se demander "soutaite-t-on la fête la veille ou le jour-même de celle-ci ?". Cessons de suivre ce que les autres ont toujours fait, remettons en question ce que signifie nos actes et mettons-y un peu plus de coeur dans l'aventure. Demander davantage de sincérité, est-ce trop demander ?
Si, si, c'est le retour, c'est même un double retour : celui de Mega, et ... le mien !
Vous n'avez pas pu passer outre de cet incontournable événement culturel de la semaine dernière (non je ne parle pas de Marseille nommée ville culturelle d'Europe); le retour de Megaupload sous le nom de Mega. Après de nombreuses heures inaccessibles en raison d'un très fort flux de visiteurs (1 million d'inscrit en 24 heures), le site de téléchargement a frappé fort. Kit dotcom son fondateur n'a pas ménagé sa joie et a fêté cela en grande pompe tandis que les premiers inscrits rencontraient des problèmes de connexion (serveurs saturés à cause de la trop fort affluence). Mais voilà, un peu de patience et un gros specimen revient sur le marché posant les même problèmes éthiques que par le passé, les même questions de droits d'auteur, les même risques, les même conséquences. Qui se soucie au fond de ceux qui produisent, maintenant on désire le produit pour ce qu'il est, sans jamais remercier celui qui le fait ? La moindre des politesses serait d'ajouter un "merci" à celui qui upload (met en ligne) un fichier. D'ailleurs, je cautionne Mega, même si j'en conviens qu'il faut trouver d'urgence une solution pour ne pas faire flancher toute la filière culture.
Mon premier fichier que j'ai pu accédé est le film "Prof poids lourd", une sortie 2012. Je ne recommande pas ce film, même si je l'accorde, il m'a fait passé un bon moment, car il n'innove en rien. Toujours la même romance niaise, qui est un "non" au départ et quand le héros est devenu fort il se transforme en "oui"; ce même schéma, ce même scénario, cette impression de dejà-vu : un homme s'entraine aux arts du combat afin de battre des "grands" du sport et toucher ainsi un gros pactole. Et pour cela, le personnage s'entraine dur, il se fait battre aux deux premiers rounds et trouve une force improbable sur le dernier pour changer la donne... du par coeur ! Seul le statut et la motivation du personnage sont différentes : un professeur veut sauver un collègue du chômage. L'idée a du mérite, tous les atouts de la comédie sont présents; mais il n'y a rien d'innovant (ou alors j'en demande trop, parce que c'est vrai le cadre, et les motivations le sont).
How a good film it is ! Sorry, I lost my french accent... Quel bon moment j'ai passé en regardant cette production américaine qui en vaut définitivement le détour. Malheureusement, ce film est très peu diffusé en France (seules 49 salles). Une comédie dramatique traitant de l'adolescence et des tourments qu'elle cause aux concernés. Vous vous dites "Un film niais, donc". Pas du tout ! Détrompez-vous, c'est un véritable coup de coeur, le deuxième de 2013 après "V pour Vendetta". Des dialogues entrainants, des personnages attachants aux rôles bien interprétés, que demander de mieux ? Avec en prime une sublime Emma Watson !
Je voulais vous proposer aujourd'hui de visionner trois vidéos (dont deux réellement importantes) absolument édifiantes sur la mondialisation.
La première n'est qu'un ''effet d'annonce'', une publicité qui va certainement à l'encontre de quelques principes édictés par les vidéos suivantes, mais dans un sens, elle contribue à ce que ces vidéos soient plus largement diffusées et regardées (alors, je ne dis pas non à vous en faire la promotion).
Un reportage de 25 minutes, avec une voix à vous faire peur dans le dos, et des mots fort bien choisis, fort bien sonores, qui résonnent dans votre être et vous porte à réfléchir sur ce que vous faites, sur ce que vous projetez de faire.
Ne pas prendre au premier degré cette vidéo permettrait de comprendre pourquoi les jeux olympiques de Londres ont été un désastre humain, économique et écologique.
“Une chose nous paraît incongrue tant que nous en savons pas la nommer [...] nous ne cessons de manger des mots plutôt que des aliments. La langue qui goûte n'est pas seulement dans la bouche, elle est dans les dicos.”
tiré de 101 expériences de philosophie quotidienne de Roger-Pol Droit (journaliste au Monde, écrivain, chercheur au CNRS et enseignant).
Si vous voulez consulter quelques expériences, vous retrouverez à cette adresse une dizaine d'entre elles que vous pouvez lire dans leur intégralité et apprécier à la fois la subtilité et la légèreté avec laquelle sont traitées des questions existentielles :
Je suis nullement croyant, mais le hasard a fait que mes deux coups de coeur du jour aujourd'hui tournent autour de la religion. Ou plutôt de la philosophie, avec une évocation de Dieu.
Le premier est un "téléfilm" (réalisé en 2005) portant le nom de "Galilée ou l'amour de Dieu", que notre professeur de philosophie a fait passer en classe. Cela traite des notions de vérité, et de la corrélation entre science et religion, s'il en existe une. L'histoire de Galilée (1564-1642), de ses pensées héliocentrisme, terre tourne sur elle-même, etc...), l'explication, les arguments qu'il avançaient ont été formidablement restitués. Le procès de Galilée, qu'on lui a intenté pour soi-disant hérésie, est merveilleusement entrecoupé par des scènes expliquant tel ou tel point important de la vie du savant, astronome et physicien.
Voici un court extrait de 9 minutes du téléfilm qui dure plus de 2 heures (mais tellement passionnant que la longueur ne gâche en rien le message) :
Le second coup de coeur est une vidéo interprétant ce qu'aurait dit Einstein...
Au détour d'un bureau de tabac, j'ai acheté un peu par hasard le second numéro du magazine "les timbrés de l'orthographe" et ai appris la mise en place de leur concours qui me plairait beaucoup. Ce magazine qui coûte assez cher (4,90 €) et que je n'ai pas encore lu dans son ensemble (pris par les cours), me paraît fort instructif et très pertinent dans ses choix d'articles. Apprenez l'orthographie de manière ludique, avec des exercices en fin de chaque numéro.
"Au sommaire du N°2 : - un entretien avec Frédérick Gersal - un reportage dans les coulisses des dictionnaires - un dossier consacré aux expressions mythologiques… … et toujours 20 pages de jeux (dictées, quiz, jeux de lettres).
À noter également : ce numéro comporte les tests de sélection permettant de se qualifier pour la 3ème édition du grand concours des Timbrés de l’orthographe, organisé depuis 2010."
En regardant un test de sélection 2011/2012, je remarque que les 30 questions posées sont accessibles et j'espère pouvoir me qualifier pour la finale régionale (à suivre).
Ps : ce serait le comble d'avoir fait une faute dans cette note, mais je prends toute la responsabilité et n'hésitez pas à me la (ou les) faire remarquer !
Si je devais vous conseiller un documentaire, ce serait celui-ci. Il vaut la peine d'être vu, au-delà des risques encourus par le réalisateur, ces 52 minutes nous rendent compte de la terrible situation, du chaos que vivent les nord-coréens (famine, impossibilité de s'enfuir de son pays, dures labeurs, école très chère, etc...) et surtout, de la vie des réfugiés, de leur passage en territoire (libre) étranger : Corée du Sud. Pour passer la frontière, c'est un vrai calvaire, les réfugiés doivent effectuer un énorme périple, doivent sans cesse détourner l'attention des policiers chinois, laotiens, et de nombreux autres qui sont complices et amis du terrible pays qui se moque ouvertement des droits de l'homme (fait travailler les enfants, bat ses prisonniers...). Un reportage très émouvant, captivant; c'est si affligeant de voir ce calvaire qu'on aimerait pouvoir leur être utile : mais que faire ? Seuls ces passeurs, qui font passer une dizaine de nord-coréens vers Séoul ont le mérite de sauver des vies. Dans tous les cas, visionnez cette petite merveille et apprenez cette leçon d'humilité. Ce documentaire a reçu le prix Audiovisuel Albert Londres, et il le vaut amplement.
"les artistes mentent pour dire la vérité, les politiciens mentent pour la cacher"
Tirée de "V pour Vendetta" cette phrase m'a parue magnifique lorsque je l'ai entendue pour la première fois. Puis, cela a été une vérité, un coup de matraque derrière la tête; un réveil. C'est tellement vrai qu'il n'y a pas d'autres mots, ou du moins pas si concis, pour dire cette vérité, cette triste vérité : nous sommes gouvernés par des politiciens manipulateurs. Sans cacher les nombreux faits indisibles qui les entourent, ces personnes n'auraient jamais été élues, sans dire au peuple qu'il serait en sûreté durant son mandat, il n'aurait pas la joie et le pouvoir de décider pour les autres (et cela est tout particulièrement d'actualité avec les récents voeux de Mr. Hollande).
Ce film traite de nombreuses notions philosophiques telle que la liberté, la vérité, avec presque une retenue sur les sujets abordés, une objectivité laissant au spectateur l'orientation de sa réflexion. "V", le personnage principal a un but : se venger contre un gouvernement dictatorial qui l'a longtemps malmené, va utiliser le terrorisme pour servir sa cause. "La fin justifie les moyens". "V" représente-t-il la folie ?
Bande-annonce du film :
Alors certes, voilà sept ans que ce film est sortit, mais il n'est jamais trop tard pour le regarder. Il existe une tendance aujourd'hui à se dire "oui mais le regarder ne me servira à rien puisqu'on en parle plus". Or, c'est (archi) faux ! En effet, une cause est défendue que parce qu'il y a des personnes pour la mettre en avant. Aujourd'hui, j'ai mis cette perle en avant et je crois espérer qu'il ne passera pas inaperçu. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais une production très bien tournée avec en prime, une Nathalie Portman excellente dans son rôle d'Eivy.
Vous avez certainement reconnu le masque de "V", celui qu'Anonymous arbore. Ce groupe d'activistes (hackers pour la plupart) qui est intervenu récemment dans de nombreuses affaires portant sur la liberté de l'homme, sur ses droits. Son action la plus représentative est celle contre le gouvernement américain en signe de protestation suite à la fermeture de Megaupload (au passage, Mega, son successeur, ouvre dans moins de deux semaines).
La critique de "Le blog du Cinéma" : "V Pour Vendetta est un petit bijou de noirceur nous proposant une vision du monde pessimiste mais ô combien réelle."
Pour les "English people", vous pouvez voir la version anglaise : "V for Vendetta".