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Humeurs - Page 21

  • Je dors moins et je me porte mieux (006)

    J'avais pour habitude avant (je préciserais un peu plus tard dans la blognote ce que cela signifie dans l'espace-temps) de dormir 7 heures ou 7 heures 30 tous les jours, y compris pendant les vacances, avec une rigueur monastique. Pourquoi je m'inflige cela ? Parce que c'est tellement bon de ressentir la fraîcheur du matin quand tu sors ouvrir les volets, c'est si agréable de pouvoir écrire la nuit alors que les douze coups viennent de retentir. Je trouve le sommeil au-delà de ce tempo régulier, une vraie perte de temps et je ressens beaucoup moins de plaisir pendant ma journée si je venais à me réveiller vers 11h (ce qui a du m'arriver une ou deux fois maximum dans l'année). Mais pourquoi je me mets soudainement à vous raconter comment je passe mes nuits ? Parce que j'ai décidé de donner un changement drastique à ma vie et de la vivre encore plus à cent à l'heure, en essayant le sommeil polyphasique everyman.

    Le sommeil polypha quoi ? Polyphasique, qui se réalise en plusieurs (poly) phases (3h20 de sommeil la nuit et trois sieste de 20' la journée). Ce qui réalise une économie de 2h30 à 3h sur chaque jour, soit 20h à réutiliser librement chaque semaine : c'est juste trop super méga génial ! Cela fait ma troisième soirée que j'expérimente ce sommeil et je dois dire que la phase d'adaptation se passe plutôt bien (contrairement à d'autres qui ont plutôt souffert d'après ce que j'ai lu). Evidemment ce n'est pas à tester si vous n'avez pas de projets à réaliser, si vous êtes accro à la télé ou si vous vous abreuvez de séries téléchargées (légalement bien sûr). Etant donné l’absence d'études à long terme sur le sujet je ne vais prolonger cette expérience que sur une année maximum (je jubile juste à l'idée de tout ce que je vais pouvoir réaliser, lire, voir, expérimenter, découvrir (c'est un synonyme de l'adjectif précédent, non ?), approfondir, partager, améliorer, rêver, etc.).

    Cela va me permettre notamment de reprendre l'écriture, que je n'hésiterais pas à partager de temps en temps par ici. Je trouve l'horaire entre deux heures et trois heures particulièrement indiqué pour être des plus productifs (je projette de faire comme Weber, écrire une nouvelle par jour, même courte; et au bout de quelques semaines en choisir une et l'approfondir).

    Ma plus grande peur en testant le sommeil polyphasique est pour l'adaptation alimentaire (très désordonnée pour le moment) et le sport (que je pratique à plutôt grande intensité et je sais pas si c''est compatible). Les siestes sont également un sujet délicat qui vont peut être faire échouer le projet. En effet, étant à la fac, il ne m'est pas possible de les poser à un horaire fixe qui serait le même pour tous les jours et je ne sais pas si c'est bon de faire varier l'heure de la sieste selon les jours. A suivre donc !

    Alors non je ne suis pas insomniaque, non je ne suis pas fou; j'ai juste envie de vivre de nouvelles expériences chaque jour et je saisis chaque opportunité !

    Mon histoire était à dormir debout, pas vrai ?

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    En courant, j'adore penser, et c'est parfois surréaliste : "C'est une montre qui dit à une autre : "Allez vas-y révèle-lui tes sentiments; ne sois pas en retard pour faire tes avances !".

  • Faites des bulles (004)

    Aujourd'hui je ne parlerais pas de bande-dessinée, bien que ce soit un format que j'adore pour la simplicité de lecture et à la fois sa double lecture (image/texte). Non, aujourd'hui nous refaisons (oui, nous l'avions déjà fait rappelez-vous... enfin lisez la suite pour savoir de ce que vous devez vous rappeler !) un retour en enfance (je vous concède qu'il existe des bandes-dessinées pour les enfants, mais j'ai affirmé précédemment que cela ne sera pas le sujet du jour, n'insistez pas (ou si vous le faites, je me ferais une joie un de ces quatre (ou six) de vous raconter celles qui m'ont marqué (elles me marquent moins en ce moment, mais c'est seulement parce que je suis passé à un format un peu plus étoffé (je vous le disais déjà hier... on devrait penser à garder notre âme d'enfant !)). Trop de bla-bla, commençons à en faire.

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    Barcelone, c'est des monuments, des touristes, des kilomètres de plage, des bars qui ferment tard (donc des touristes qui finissent dans de sales états... il y a eut récemment des manifestations de personnes de la Barceloneta à ce propos, qui en ont marre; faut les comprendre), des vendeurs de bière soi-disant fraîches (alors qu'il fait trente-cinq degrés... on me la fait pas à moi), des musées, ET des spectacles de rue avec des personnes qui font des bulles géantes ! Nostalgie, nostalgie, de nouveau. Il va définitivement falloir que je retrouve ce petit tube jaune où on glissait un peu de produit vaisselle et on s'amusait comme des fous. Maintenant, on l'utilise pour le mettre sur les assiettes, les couvertes et on s'éclate plus autant.

    C'est par le plus grand des hasards que je suis tombé aujourd'hui, en réécoutant les plus grands classiques de Tryo, le titre "Mam'zelle bulle" (oui je l'inclus parmi les grands classiques, certainement parce que petit (c'était il y a trois/quatre ans, quand j'avais quatorze/quinze ans (oui, j'étais encore petit !(tout est relatif))) je l'écoutais en boucle). Et quelle joie de réentendre le parcours de cette bulle, chanté par un groupe français génial. Avec ce son, petite bulle, tu vas pouvoir t'éclater (humour noir quand tu me tiens). 


     

    Alors... à vos bulles... voyagez... en enfance !

  • Coup de foudre (003)

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    La foudre est un sujet passionnant. Saviez-vous que lorsqu'elle se déplace dans les airs, elle atteint une température de 30 000 degrés Celsius, soit 5 fois la chaleur à la surface du soleil ? Saviez que "Bolt" est surnommé "la foudre" pour ses performances [sa pointe de vitesse] et pour son nom qui fait penser à "lightening bolt" [pour ceux qui n'ont pas de connaissances en anglais, je vous concède que cette information n'est pas très utile] (éclair) ? Saviez-vous que vous aviez plus de "chances" d'être frappé par la foudre (une sur 700 000) que de gagner le jackpot du loto (sur des millions, je ne sais pas combien... depuis qu'ils ont durci le jeu pour obtenir le gros lot) ? Saviez-vous... oui vous le savez ! Les coups de foudre ne sont pas que mauvais. Contrairement à tout le monde, j'éprouve une certaine sensation de bien-être à admirer ces changements climatiques spectaculaires dans le ciel. J'adore regarder cette photo... même si elle ne représente pas vraiment un éclair... du moins je me plais à le penser ainsi. Le Louvre ne s'est pas scindé en deux, mais il reste entier, et d'une certaine manière magnifié par cette étrange lumière provenant de son intérieur et par celle qui émane du haut à gauche. J'ai un coup de foudre pour cette photo... je vous avais prévenu qu'elle frappait davantage que l'on ne le pense !

  • Souvenirs, souvenirs, soupirs (002)

    La nostalgie est puissante. Elle a le pouvoir d'arrêter notre vie pendant des minutes entières, de nous hypnotiser, de nous subtiliser à la vie ''présente'' et de revivre des moments extraordinaires. Je suis un de ceux qui détestent ce sentiment et ces petites phrases navrantes ''c'était mieux hier'', ''où va le monde ?''... mais, étrangement, l'enfance est un passage de ma vie qui me remplit de pensées positives. Je n'ai pas vécu une enfance toute rose (personne d'ailleurs) mais l'idée de l'enfant, de sa liberté, de l'environnement dans lequel il évolue (des balançoires, par exemple), m'apaisent. Oui, nous sommes toujours enfants. Davantage que cela certes, mais toujours un peu enfants.

    Alors quand j'ai croisé ce pupitre... mon cœur s'est arrêté. C'était lors de mon séjour à Paris. Il faut savoir pour ceux qui ne vivent pas là-bas ou qui n'ont jamais eu la chance d'y aller que beaucoup de parisiens laissent dans la rue ce qu'ils n'utilisent pas et qu'on peut ainsi remeubler son chez soi pour presque pas un sou (un vrai coup de pouce quand on connaît le prix des loyers). Il se trouvait-là, tout seul, au milieu de la rue. Un pupitre en bois avec sa partie rangement en dessous, comme ceux qu'on avait à l'école ! Après avoir pensé à de multiples stratagèmes pour le récupérer (nous nous trouvions à plus d'une heure de marche du logement), nous avons fini par nous en séparer. Le final de cette histoire n'est pas si triste, puisque nous y avons laissé un message chacun avec notre signature, pour son futur acquéreur, ou tout simplement pour que le pupitre se souvienne de nous.

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    Voici mon message pour ce pupitre qui restera à graver dans mon esprit autant que ces mots y seront inscrits : "Tu me donnes tant de souvenirs, tu es si utile, que j'aimerais te subtiliser à la rue".

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    Je ne vous ai pas prévenu, mais je ne me contenterais pas d'énumérer qu'une seule chose chaque jour lorsque ma journée aura été bien remplie... non, je ne me priverais pas de vous raconter tout ce que mes neurones ont vécu, vivent et veulent vivre ! Chaque sujet sera séparé de deux "tirets haut", comme cela :

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    J'ai testé un restaurant indien hier, pour la première fois de ma vie; et j'ai adoré ! Hormis la glace qui était un dessert tout à fait occidental, le repas était une riche expérience de découverte pour mes papilles qui ont eu la joie de se délecter en entrée d'un yaourt avec des concombres [un légume que je devrais manger plus souvent tellement j'adore cela] et de la tomate et en plat d'un agneau en mini-boulettes de viande hachées, ainsi que du riz : hum, un délice ! Le "nan", cette sorte de pain indien qui ressemble à la "fouée"/"fouasse" que l'on retrouve dans le nord-ouest de la France est très bonne (je l'ai goûtée nature n'aimant pas le fromage, mais certainement que c'est encore meilleur avec celui-ci, pour les amateurs).

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    [American Nightmare, vous ne ferez pas de cauchemars avec cela ! Attention quelques spoilers ont pu se glisser dans le texte qui suit.]

    J'ai vu "American nightmare" aujourd'hui et ce film se laisse regarder, mais n'est pas non plus une tuerie (enfin si, enfin non... vous me comprenez...). Le scénario qui est vraiment original m'avait d'abord emballé (tous les citoyens américains ont le droit de tuer n'importe qui, chaque année, pendant douze heures, sans devoir être poursuivi pour son crime), mais la façon dont il a été traité n'a pas su me contenter. En effet, le film ressemble à un Scary Movie, sauf que celui-ci recherchait cet effet d'invraisemblance et excellait même dans cette parodie des films d'horreur. American Nightmare quant à lui ne réussit que peu à me surprendre et la mise en scène est totalement prévisible [chaque personnage s'absente un temps du champ de la caméra et réapparaissent lorsque les personnages principaux sont pris au piège et semblent sur le point de se faire tuer]. Les effets de la caméra au pied avec une musique de suspense qui n'est implantée que sur le robot construit par le petit de la famille ne parviennent même pas à faire remuer un petit quelque chose dans mon ventre (on s'attend déjà après seulement dix minutes de passées à ce que ce ne soit qu'une tentative... sinon, que pourraient-ils bien raconter tout au long du film si le climax commençait à ce moment ?). Heureusement qu'il ne dure qu'1h25. En définitive, pas un super bon film, mais c'est un petit divertissement; peut-être en attendant que le 2 (qui est sortit récemment au cinéma) me surprenne ?

  • H-7 ou J-1 ?

    Quand est-ce qu'une aventure commence ? Lors de ses préparatifs, ou lorsqu'on se trouve sur les lieux ? La frontière spatio-temporelle est-elle perméable ? Le temps passe et l'heure approche. L'heure approche et rien n'est prêt. Quand est-ce qu'on peut se considérer prêt pour une aventure ? Y-a-t-il vraiment besoin de l'être pour affronter celle-ci ?

    Toujours est-il que mon voyage à Barcelone se précise, en même temps qu'il devient flou. Les premiers jours ont l'air d'être cadrés, mais les suivants seront plutôt vécus à l'improviste. Ma plus grande crainte est de ne pas pouvoir canaliser suffisamment mon budget (moi qui suis vraiment peu dépensier d'ordinaire). Je vais essayer au maximum de dormir dans les auberges de jeunesse, et essayer chez l'habitant (même si les quelques personnes que j'avais contactées risquent de me faire fausse route).

    Vous n'aurez pas de blognote pendant une dizaine de jours ("ohhhh", déception générale); MAIS (car, il y en a toujours un), je vous réserve une belle surprise pour le 1er septembre (et la suite de l'année) !

    Vous aurez un petit topo de mon "trip" à Barcelone dans l'espa'mag hors-série n°2 (le 15 septembre) !

    Je vous souhaite à tous une bonne fin de vacances, et courage à ceux qui travaillent.

  • Remettre l'église sur la place du village

    Le mien en a une, alors je n'aurais pas à exhiber ma musculature pour la remettre là où elle aurait pu ne pas être à sa place (sans jeu de mot de ma part (vous commencez à me connaître (ou pas))). Trêve de plaisanteries ! Cette expression signifie "remettre les pendules à l'heure" (bien qu'elles aient d'autres significations, moins usitées, dans d'autres pays francophones). Et sa variante "garder/laisser l'église sur la place du village" signifie le fait de ne pas bouleverser le cours des choses.

    Hélas, notre Mahiedine Mehkissi national (double vice-champion olympique à Pékin 2008 et Londres 2012; double champion d'Europe) sur 3000 mètres steeple n'a hélas pas été assez humbe et a créé une situation nouvelle dans l'athlétisme, mauvaise malheureusement pour notre nation qui ne gardera pas longtemps dans sa carcasse la médaille qu'il était supposée ramener. En effet, celui-ci a été disqualifié pour avoir retiré son maillot (oui comme en foot... sauf qu'en athlétisme, on sanctionne ça plus sévèrement car on n'a pas l'habitude de se vanter à tout bout de champs et d'avoir de grosses chevilles (sauf Mehkissi apparemment (qui par ailleurs mériterait amplement son titre)).

    L'expression n'a rien de religieux, mais Mehkissi a péché. Il devra garder sa ligne jusqu'à Rio pour le voir ramener une nouvelle médailler sur une grande scène internationale, il en est "ca(r)p(e)". "Gardon" seulement en tête l'aisance avec laquelle il remportait sa course. Mahiedine continue à t'entraîner s'il te plait, "thon" supporter (ou du moins, au moins Huns [non, je ne vais pas passer à des références historiques] de tes supporters te soutiendras toujours) !

  • Le monde est fatigué ou la fatigue électronique (sur le chemin de ... nos rêves)

    Lorsque je suis arrivé le premier jour à la castration du mais (désolé pour l'accent que j'ai la paresse extrême de mettre à l'instant où j'écris ces lignes), j'étais au centre de l'attention (bien que je n'aime pas trop jouer le rôle de protagoniste dans un petit cercle pareil) de tout le groupe qui était déjà sur place. Je n'étais pas en retard (non ! je suis de ceux qui arrivent toujours minimum cinq minutes en avance), mais ils étaient déjà tous là. Et l'un des travailleurs m'a demandé après avoir posé mon vélo et pris à peine le temps de respirer, d'où je venais et combien ça faisait à parcourir. 6 kilomètres, à 6h30 du matin. Cela a été l'étonnement général; et cela m'a presque consterné. Et quand j'ai vu le jour suivant une personne se faire emmener en voiture et son vélo avec (pour seulement faire le retour), cela m'a encore plus achevé de croire que le monde se vautre dans la paresse. Comment se fait-il que plus personne ne soit capable (avec de l'entrain, de la volonté, de la joie (car ce n'était pas un déplaisir, au contraire : que c'est agréable de respirer le vent frais du matin (outch, en écrivant cette phrase je viens de me rappeler d'un chant populaire, à la mélodie qui se grave dans l'esprit))) de faire quelques kilomètres de sport sans rechigner ? Cela a d'autant plus étonné la compagnie lorsque j'ai confessé avoir une voiture. Elle me sert à quelque chose, je vous rassure, mais certainement pas à faire des petits trajets que mes jambes peuvent parcourir et me donner cette sensation de bonheur, de fraîcheur physique, de me forger le moral.

    Mardi en allant au supermarché, en voiture (oui car pour transporter la nourriture pour dix jours, elle reste privilégiée), j'ai eu la mauvaise surprise de ne pas pouvoir repartir à cause d'un problème de batterie. Nous avons essayé de mettre les pinces crocos avec la première personne sur laquelle on est tombée et cela n'a pas marché (surement une mauvaise mise en place. Pourtant, on les à tournées et retournées). Un monsieur nous a appris qu'on pouvait le redémarrer en la poussant et en se mettant directement en deuxième; et ça a marché. Seulement, la voiture broutait et on a fini notre chemin un kilomètre plus loin, à mi-parcours de notre maison, à quelques mètres du garage (ouf !). Ceux-ci nous ont aidé avec un booster et nous sommes rentrés finalement; mais la batterie ne repartira plus après l'avoir essayée. Tout cela pour dire que les batteries ne sont plus ce qu'elles étaient avant : on leur demande beaucoup trop comparé à auparavant et on se repose sur elles. Lorsque les voitures n'auront plus d'essence (et que l'électrique ne sera pas encore en place (nous avons de la chance nous; peut être pas les futures générations), les hommes auront bien du mal à se raccommoder de leurs membres pour faire des distances qui leur sont inconnues.

    Je n'ai fais le rapprochement qu'après, mais ce dont je vais vous parler maintenant a un lien très large avec les péripéties précédentes :

    J'ai enfin regardé aujourd'hui un documentaire dont je vous parlais déjà il y a quelques mois, qui s'intitule "Sur le chemin de l'école". Et, même si les doublages sont horribles, ce documentaire est une pure merveille, une leçon implacable pour tous ceux qui râleraient encore lorsqu'il faut faire une demi-heure de voiture pour aller au travail (parfois, certains se plaignent pour moins que ça, et là, ça frise l'indécent quand on a vu ce documentaire). J'ai été horripilé par des commentaires laissés sur allociné qui se demandaient si c'était une histoire bien réelle. S'il vous plaît, arrêtez vos bêtises et changez-vous un peu l'esprit en allant découvrir ce monde occulté, que l'on aide trop peu. [attention, spoilers] Presque tout le documentaire est émouvant, des scènes sont très prenantes (comme l'arrivée du petit handicapé à l'école et ses camarades qui bondissent en groupe pour l'accompagner et le poser sur sa table). Les rêves que chacun mène sont extraordinaires, et leur persévérance est telle, que je ne doute pas qu'ils parviendront à les réaliser (il est même dit qu'ils sont pour la plupart sur la voie royale pour els accomplir). Ouah ! Vivement recommandé ! Une bouffée d'air, de joie communicative concentrées en une heure quinze : un joyau.

    Ps : Cela n'a absolument rien à voir, mais en regardant "en famille" (pour le comble, j'étais le seul à le voir, car seul mon frère est à la maison et il avait fini de manger), j'ai eu un petit éclair de lucidité (comme les enfants... comme quand l'adolescente dit au petit-fils : à quoi ça sert que tu passes deux fois plus de temps à l'école, comme tu redoubles, alors que tu sais que tu n'obtiendras pas le diplôme) : mais pourquoi les couples n'achètent-ils pas des draps plus larges ? C'est vrai quoi... c'est énervant à la fin de revoir et revoir ce lieu commun où les amoureux se disputent la couverture. Ou alors, c'est un jeu pour eux ? Quel est l'intérêt de tout cela ?

     

     

  • Mille excuses

    Vous noterez que pour tant de fois que vous vous excusiez, mille ne prendra jamais de "s" (c'est comme ça ! Il faut se faire une raison, les chiffres ne sont jamais reconnaissants de notre personne; ils prennent chacune de nos bontés comme un geste qui n'est pas singulier, alors que eux-même le sont).

    Je suis vraiment désolé pour le problème de l'espa'mag d'août qui devrait sortir demain normalement. Ceux qui l'ont vu à minuit le 1er ont vu un brouillon qui était loin d'être complet et c'est pourquoi je l'ai aussitôt enlevé. Je le repose demain, complet. Il ne sera pas vraiment à la hauteur de ses précédents mais j'espère que vous l'apprécierez quand même.

    Je dois dire que j'ai été assez pris durant le mois de juillet avec un cdd de quarante heures de nuit. Et je suis actuellement en train d'enchaîner par quelques matinées dans les champs à castrer le mais. Mais ne vous inquiétez pas, tout ce travail va me mener à une récompense... et celle-ci se transformera en du contenu pour vous !

    En effet, depuis octobre ou novembre 2013, je me suis dit que si cet été je travaillais, je partirais à Barcelone (en fait, je voulais travailler à Barcelone, mais cela n'a pas fonctionné pour des raisons évidentes) et c'est ce qui se passera ! Pas de dates encore fixées, mais ce sera vers le 17 pour le départ et je resterais là-bas dix jours complets ! Je ferais bien sûr un compte-rendu complet de mes visites, de mes coups de coeur/gueule, des mes sentiments, de ce que je vivrais sur place et le mettrais dans l'espa'mag hors-série n°2 qui sortira le 15 septembre.

    Voilà, maintenant vous savez le pourquoi du comment (pour ceux qui suivent assidûment (je fais une note qui sert peut être à rien (car après tout, y-a-t-il des personnes à attendre la sortie des espa'mag ?)).

    Et si vous avez des coins sympas à me conseiller, des choses à essayer, à faire, des conseils, etc... n'hésitez pas à me les proposer dans les commentaires ! Nos vemos pronto !

  • Tentations capitalistes

    Mon sentiment envers le capitalisme est assez partagé. Loin d'être bienveillant, il dénote toutefois d'une moindre sympathie pour quelques effets qu'il peut avoir.

    J'ai pu me rendre compte hier de l'hypocrisie des personnes envers cette notion qui fait bondir tout communiste hors de ses gonds ou toute personne ayant un minimum de cœur pour ceux qui subissent les effets de celui-ci. Le capitalisme, si je devais le résumer (de manière plutôt incomplète), c'est le fait de ne pas partager équitablement les richesses et de donner davantage de ces dernières à ceux qui ont le plus de pouvoir, et le minimum à ceux qui sont subordonnés.

    Des entreprises capitalistes sont des mouvements entrepris (outch, désolé pour la répétition) par des personnes avides d'argent et dont leur objectif est de faire un maximum de profit : grands événements mondiaux, marques populaires, etc. Beaucoup de personnes qui dénigrent MacDo, et notamment la qualité de sa nourriture, se retrouvent à leurs tables plus d'une fois ! Je n'ose pas imaginer qu'il existe des personnes ayant deux résidences et qui serait profondément atteints par les conditions des sans domiciles fixes (ce serait un comble bien triste). Parfois je ne comprends pas cette attitude hypocrite contre le capitalisme, qui a des vertus (n'oublions pas de le rappeler, pour ne pas désinformer).

    C'est précisément en regardant le feu d'artifice de ma petite ville (5 000 habitants) que j'ai réalisé cela. Il est vraiment magnifique, avec un final époustouflant (et je pèse mes mots) et vaut celui de bien d'autres villes beaucoup plus grandes (j'irai pas jusqu'à nommer celui de Paris, qu'il me tarde de voir). Il y avait un certain bien-être qu'on pouvait noter à la fin de ce feu d'artifice chez les personnes, qui était très agréable. De fait, je me sentais moi-même très bien, très content que des associations publiques ou privées aient dépensé certainement des centaines de milliers d'euros (je n'ai pas de prix exact, quelqu'un aurait une idée de combien certains valent ?) dans une quinzaine de minutes de spectacle ! C'est plutôt étonnant quand on sait que je suis fortement ému par ce qui se passe sur le continent africain et leur suis solidaire depuis mon voyage au Togo. Je trouve que les deux ne sont pas incompatibles et que l'argent qu'on pourrait leur donner est à trouver dans les salaires mirobolants de certains chefs d'entreprises ou sur bien d'autres mesures économiques simples et efficaces que les politiques rechignent à appliquer car cela remettrait en cause leur supériorité financière (qui supposément leur est due grâce aux risques {lesquels ? ceux de dire des bêtises à longueur de journée ? {attention je ne suis pas révolté contre tous, certains font leur travail correctement et on n'en parle que trop peu}} de la profession).

    Quant aux grandes manifestations sportives, je trouve qu'il y a encore des efforts à fournir pour faire baisser considérablement les budgets colossaux, qui sont indécents, tout en gardant la même efficacité dans le fonctionnement et la beauté qu'ils auront aux yeux des (télé)spectateurs.

    Voici la petite brève sur le capitalisme de ce soir. Ne vous inquiétez pas, je vais revenir à des sujets plus légers; mais j'avais à cœur de vous partager cette pensée.

  • Beau projet (voyage à Barcelone)

    Un petit voyage de 10 jours à Barcelone se dessine pour fin août. Avez-vous des lieux insolites à visiter, des grands monuments, des petits cafés à faire, des rencontres, des parcs sympathiques ? Proposez-moi ! Je ferai un petit compte-rendu de mon expérience sur ce blog.