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  • Espa'mag n°16 (novembre 2014)

    Espa'mag novembre 2014

     

    Edito : Ce mois va voir redistribuer les cartes politiques. D'une part, le référendum des catalans du 9 novembre va être le centre de l'attention de toute l'Espagne, même s'il a été déclaré inconstitutionnel. D'autre part, ''les corrumpus'' tombent les uns après les autres; et le parti Podemos pourrait bien en profiter et monter encore dans les sondages. L'Espagne bouillone : tout va-t-il éclater ou retrouverons-nous l'Espagne de ''siempre'' ?

     

    Sommaire :

    Message motivant

    Evénement/Fête

    Vocabulaire

    Musique

    Vloggueur/Vloggueuse

    Web-série

    News L2 LLCE

    Série

    En Catalogne

     

    Mensaje motivante

    Albertoesfeliz, la plus belle voix espagnole et El beso del escorpion (un groupe plutôt créatif, même si leurs chansons ne me transcendent pas) s'unissent pour transmettre un message puissant : ''tu as le potentiel; libères-le !'' : 

     

    Halloween

    Cette fête est très récente en Espagne; elle a été apportée par les films et les séries américaines. Certaines régions commes les Asturies ou la Galice gardent la tradition de mettre une bougie dans une citrouille. Tout comme noël, cette fête tend à être commerciale et sociale, plutôt que religieuse, comme elle l'était à ses débuts. Les films d'horreur sont à l'honneur : pourquoi pas se faire un petit REC ? Même si on m'a dit que c'était loin d'être de bons films (en tout cas la qualité de prise d'images est considérablement affectée par la prise des caméras à bout de main), on peut allier un peu de peur et d'espagnol... por qué no ?

    DreamerGirl n'est pas toujours à la hauteur de son pseudo qui m'enchante, mais là je dois dire chapeau ! Je connaissais deux des personnages présentés (Chucky et le personnage de Shining). : 

    Et sa phrase de fin qui conclue toutes les vidéos prend une tournure contradictoire si on la met en relation avec le thème choisi pour celle-ci : ''nunca dejéis de soñar'' alors que les personnages montrés vont bel et bien nous empêcher de rêver... J'espère que vous ne ferez pas de ''pesadillas'' ce soir !

     

    Vocabulaire :

    Les 25 oiseaux – Los 25 pájaros

    Aigle : águila (f.) // aigle royal : águila caudal

    Alouette : alondra (f.)

    Autruche : avestruz (f.)

    Chouette : lechuza (f.)

    Cigogne : cigüeña

    Corbeau : cuervo

    Coucou : cuco

    Cygne : cisne

    Dindon : pavo

    Faisan : faisán

    Faucon : halcón

    (Une) Grive : un tordo

    Hibou : búho

    Hirondelle : golondrina (f.)

    Moineau : gorrión

    Mouette : gaviota (f.)

    Oie : oca (f.)

    Pélican : alcatraz

    Pie : urraca (f.)

    Pigeon/colombe : paloma (f.) // pigeon voyageur : paloma mensajera

    Pivert : pájaro carpintero

    Rossignol : ruiseñor

    Rouge-gorge : petirrojo

    Tourterelle : tórtola (f.)

    Vautour : buitre

     

    Musique :

    La pop argentine est excellente pour apprendre de l'espagnol. Pourquoi pas essayer ''La franela'' ? Avec son titre ''hacer un puente'', il réussit à nous faire voyager. Un rythme doux, une mélodie entraînante, des rimes et un refrain énergique font de cette chanson un agréable son à rajouter à sa playist : 

    De l'énergie, des mots, du sourire, le recette parfaite pour me faire succomber. Adriana Olmedo – ''clavando clavos'' : 

     

    El kanka – Lo mal que estoy - 

    Et aussi...

    *El niño de la hipoteca (un groupe que je vous présentais dans l'espa'mag hors-série) s'associe à Mundo Chillón pour nous chanter le monde heureux ! https://www.youtube.com/watch?v=oYocSo5B69c

    *Cero a la izquierda – Je ''déguste'' en ce moment le visionnage de la websérie ''soñar es gratis'' et lors de la 3ème saison (ce sont des petits épisodes), j'ai eu un ''terrible'' coup de cœur pour ce groupe : https://www.youtube.com/watch?v=GGd1baoP0Qw

     

    Vloggueur/Vloggueuse :

    The VicVlogs parvient à nous motiver comme jamais avec sa vidéo ''Tener Suerte'' : 

    Altos contra Bajos (Roenlared) : cela ne tombe jamais dans les clichés et apporte de nouveaux avantages et désavantages d'être petit ou d'être grand, sans jamais tomber dans le pathos. L'auto-critique est un exercice ''estupendo'' : 

    Et aussi...

    Cet hommage au film Divergente, bien que court, est formidable, j'ai hâte de voir la suite de la trilogie, et réécouter ce vloggueur ! https://www.youtube.com/watch?v=z5UrvDJg64k

     

    Web-série – Soñar es gratis

    Je vous en parlais dans l'espa'mag hors-série et cette mini web-série est excellente (sur presque tous les épisodes). La première saison est juste géniale (brève et intensive). Malgré une seconde saison, moins dans le rythme, ils ont su remettre les gazs pour le début de troisième saison (tout en changeant de format pour certains épisodes qui s'allongent [jusqu'à 7']). Cette websérie est une contreattaque à la société que décrit TheVicVlogs (la que ha dejado de perseguir sus sueños).

    Voici un teaser de la 3ème saison avec pleins de citations sur le thème de ''soñar'' : 

    Ma préférée : '' Ves cosas y dices : ''por qué ?'' Pero yo sueño cosas que nunca fueron y digo : ''por qué no ?'' ''.

     

    Comment que cela se passe en L2 LLCE espagnol ?

    Cette année, nous avons un cours d'informatique afin de passer la certification du c2i en fin d'année. Nous avons appris pour l'instant à utiliser excel, et cela m'a bien plu, car je ne connaissais pas encore ce logiciel. Ensuite, nous allons apprendre à faire des diaporamas, un peu plus perfectionnés que ceux qu'on a pu créer jusqu'alors. (cela me fait penser que je pourrais peut être en faire un, pour imager le vocabulaire de chaque mois... parce que tout le monde ne sait pas à quoi ressembe une grive... enfin moi, je ne le savais pas). Tout cela pour dire que l'université cherche à nous faire acquérir des compétences transversales, que nous pourrions réutiliser dans beaucoup de situations dans la vie professionnelle.

    J'ai choisi pour mon UEL du premier semestre : russe ! Et j'espère pouvoir reconduire l'expérience pour le 2eme semestre... (à moins que ce ne soit qu'une deuxième session de ce 1er semestre, ce que je ne souhaite vraiment pas). J'ai enfin pu avoir des cours (deux par semaines, dont un intéressant et l'autre très ennuyant) en présentiel. Par contre le russo'mag, c'est pas pour tout de suite !

    Pour ce qui est des matières dites ''classiques'' tout se déroule plutôt pas mal : pour la version et le thème les professeures sont très exigentes et laissent peu de place aux synonymes (la recherche de la perfection, cela peut se comprendre quand on sort de la Sorbonne, mais tout de même, un peu plus d'indulgence pour des traductions qui ne sont pas fausses). S'il y a une chose dont il ne faut pas s'étonner à l'université, en France, c'est que peu de professeurs mettent de réelles bonnes notes. C'est totalement différent en Angleterre selon ce que nous a dit notre professeure d'anglais.

    Par exemple, en UECG (unité d'enseignement de culture générale) sur ''préparation aux concours administratifs'', le professeur a apprécié mon humour et ma fine analyse, a fait un beau discours pendant plus d'une minute sur ma copie... pour me donner 14.

    Le rythme s'est considérablement accéléré depuis l'année dernière : davantage de contrôles terminaux, toujours autant de présentations orales, et trois livres à lire par semestre. Mais rien d'impossible lorsqu'on est réellement passionné par l'espagnol !

    Erasmus : Les programmes d'échange sont généralement utilisés en 3eme année de LLCE. Mais il faut y penser dès le début de la deuxième année ! Et les places sont chères et les lieux proposés restreints et presqu'imposés. Séville m'aurait bien tenté. Mais la non-garantie d'aller là où je veux me fait hésiter. Je n'ai pas pour habitude de me faire imposer des choix; j'ai envie de vivre librement. C'est inévitablement un programme à parfaire, quoiqu'on en dise.

     

    Série

    ''Cuéntame un cuento'' revisite cinq contes que tout le monde connaît -normalement- en les remettant au goût du jour, notamment en ce qui concerne les personnages. Et Blanca Suárez (qui s'est fait connaître pour son rôle de Victoria dans 'El internado' [la meilleure série de l'histoire selon moi]) est de la partie ! J'ai hâte :

    http://www.antena3.com/series/cuentame-un-cuento/noticias/muy-pronto-cuentame-cuento-antena_2014101100066.html

     

    En Catalogne

    Le 9 novembre approche : aura lieu, n'aura pas lieu ? Le suspense est à son comble... Pour l'instant, on parle de défier l'avis du gouvernement et d'organiser tout de même ce référendum; mais quelle en sera la portée ? S'il n'est pas constitutionnel, quel intérêt ? Une ébauche de réponses d'ici 9 jours ?

    Petite cure de rappel : cette chanson de Terapia de Shock intitulée ''Sense tu'' est le son phare de la série ''Pulseras rojas'' (polseres vermelles, en version originale) (série ''humoristico-réalitico-dramatique'' que je recommande fortement... en espagnol ou en catalan (peut-être qu'il y a des amateurs parmi vous ?)). 

    Txarango est le type de groupe qu'on peut aller voir en concert sans en connaître les chansons et sans comprendre un mot (ou presque) de ce qu'ils vont vous chanter; et malgré tout, apprécier pleinement le spectacle. La joie, la bonne humeur, l'énergie que dégagent les musiciens et surtout le chanteur principal est maximale. Une cure de bonheur ! Txarango, music de carrer : 

    L'anecdote : David Pujadas est né à Barcelone !

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    Je vous remercie pour l'attention que vous portez à l'espa'mag et je vous dis au mois prochain pour un nouveau numéro ! D'ici là, disfrutad de su vida !

  • Enfance, nostalgie et projet (057)

    Vous souvenez-vous de ''Qui veut la peau de Roger Rabbit'', ce long-métrage d'animation sorti en 1988 ? [Grosse digression : C'est pas parce que c'est Halloween que tout le monde doit regarder un film d'horreur. Cela me fait rappeler une réplique culte de Claire Jaz, prononcée par Jérémy Ferrari dans le sketch ''Intouchables'' de Florent Peyre (on dirait les poupées russes)... qui était : ''ce n'est pas parce que c'est un film sur les handicapés, qu'il doit n'y avoir que des handicapés dans la salle. Parce que quand il y a eut la marche de l'empereur, il me semble pas qu'il y avait des pinguoins.''.] C'est la dernière cassette dont je me souvienne ! Je l'ai tellement vu ce film quand j'étais jeune, et je l'adorais. Ce film est passé hier sur 6ter (une des nouvelles chaînes de la TNT) et je n'ai hélas pas pu le voir. [au passage, le titre de la blognote d'hier faisant en partie référence à cette programmation] Mais je me suis rattrapé aujourd'hui, en le voyant en streaming (je me le suis permis car j'ai acheté la cassette (je ne sais pas si elle fonctionne toujours, je crois qu'on a plus d'appareil pour le vérifier) et le film n'est plus exploité). Je continue d'adorer l'humour absurde de ce film d'animation. Pour les amoureux de Mary Poppins, je vous le recommande car l'alternation des passages (entre animation et prises de vues réelles) est similaire entre les deux films. Un bijou, comme on n'en fait plus. Nostalgie quand tu nous tiens.

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    Le sauvage attire. L'état sauvage fascine. J'en prends pour preuve l'excellent film ''Into the wild''. Et maintenant, cette bande-annonce d'un film très prometteur, au nom très sobre ''Wild'' : 

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    Je ne peux vous dévoiler grand chose sur un de mes projets et cela me chagrine un peu de devoir le garder pour moi, pour le moment; alors que j'aime partager. Mais néanmoins, je peux vous dire que cela concerne la réalisation de A à Z d'un jeu de société ! Vous avez bien lu ! J'ai parlé de cassettes et de jeux de société dans une même blognote; mais, non, je ne suis pas nostalgique, non je ne suis pas vieux jeu {involontaire}; j'aime seulement conserver les bonnes choses et apporter de nouvelles encore meilleures. Je garde l'idée pas encore exploitée à la demande de mon frère qui va l'élaborer avec moi. C'est mon père qui a eu cette idée que j'ai trouvé intéressante et souhaité réaliser. Un jeu de famille {grr, deuxième allusion involontaire}.

    Je pense aussi que le jeu de société va permettre de retrouver un peu plus de lien social entre tous. Et je vous mets au défi de trouver des applications qui soient drôles, qui permettent d'apprendre et aient un côté social. Mon petit frère a déjà adhéré à l'idée et attend avec impatience qu'on le termine. Je vous dévoilerais le tout début vers mai/juin 2015 (car nous allons certainement déposé une espèce de protection, à la demande express de mon frère, que je soutiens car cela pourrait être une belle opportunité).

  • Sauve qui peut (056)

    Fuyez ce blog... ou vous allez devenir "addicts" !

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    Je commencerais cette blognote par réfuter cette citation, que j'extrais du film ''Les trois mousquetaires" (adaptation de 2011) [à ne surtout pas regarder, à moins que vous n'ayez absolument rien d'autre à faire [en gros, si vous n'avez pas déjà lu ce blog en entier...]] : "l'histoire n'est pas écrite par les héros, elle est écrite par les vainqueurs". Evidemment, c'est un "méchant" dans l'histoire qui prononce cette phrase, donc on peut supposer que le réalisateur combat cette idée, mais tout de même. C'est une manière très manichéenne de voir le monde que de penser d'un côté la vérité, et de l'autre le mensonge. Et c'est sur ces bases-là que reposent les feuilletons où l'on voit des femmes ou des hommes se faire tromper, où l'on voit des mensonges à gogo... où est-ce que les scénaristes s'inspirent ? Pas dans la vraie vie... Non ? Dites moi que ce n'est pas dans la vraie vie qu'ils s'inspirent... Noooooooonnnnnn (réalise qu'il s'est laissé prendre au jeu par une société qu'il croyait pleine de bon sens).

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    Je souhaitais vous présenter un excellent court-métrage angevin, réalisé par des jeunes comédiens très talentueux et inventifs. "Api" est une vive critique contre notre société moderne et ses vices qui courent les rues.

    Pour l'astuce du téléphone dans la chaussure, cela a déjà été fait par un maître de l'humour ! Pour en savoir plus !

    Retrouvez sur Lunécile (blog écrit à plusieurs mains) les productions de ces mêmes artistes (j'avais déjà proposé ici la web-série KDO, et je réitère la recommandation !), ainsi que leurs critiques cinématographiques ou sur tout sujet culturel qui leur passe par la tête : http://lunecile.over-blog.com/

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    Je peux enfin chanter le générique de Zorro en entier (depuis le temps) !

    https://www.youtube.com/watch?v=XOAiHsFVvtw

    Voici les deux phrases qui me bloquaient (que je ne parvenais pas à distinguer lorsque j'étais petit) : "Zorro, Zorro, renard rusé qui fait sa loi
    Zorro, Zorro, vainqueur, tu l'es à chaque fois"

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    Je n'ai pas encore vu le nouveau film "Et beaucoup plus si affinités" avec Daniel Radcliffe sorti hier, et il me tarde; mais son apparition récemment au Tonight Show m'a époustouflé : ce jeune homme est un génie. Il a interprété une chanson de rap -qui est géniale en elle-même- et il l'a brillamment restituée. Le buzz (je doute que vous puissiez passer outre cette vidéo) est mérité; il n'y a qu'à voir pour en juger : 

    Voici un petit lien vers la version originale : https://www.youtube.com/watch?v=MvPnM2Q1nwU

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    C'est seulement à ce moment-là que je me remémore qu'il est possible que mon cerveau m'aie déjà suggéré (et approuvé) ce titre à une blognote. Tanpis -si tel était le cas-, il ne me reste plus que mon intellect pour m'attrister sur mon sort, et faire mieux demain !

  • Watch, quelques vues (055)

    Il est vingt-trois heures dix. Un problème avec la plateforme hautetfort me met la petite boule au ventre. Vais-je pouvoir continuer mon challenge d'écrire et publier une blognote par jour ? Si je parviens à la mettre en ligne quelques minutes plus tard, cela ne sera pas trop grave, je me le pardonnerais (je me le suis déjà pardonné 3 fois depuis le début du défi); mais plusieurs heures... je ne sais pas. Cela ne change rien pour vous, puisque quand vous lirez cette blognote, elle aura été publiée ! [Il faudra me croire sur parole que je l'ai terminée dans le temps imparti !] N'empêche, ce n'est pas vraiment sympathique les problèmes informatiques (même l'habitude n'y fait rien).

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    Notre professeure d'anglais nous a redonné le goût de sa matière avec une simple idée. Depuis le dernier cours, nous sommes impatients (je me permets de parler en le nom de personnes car j'ai ressenti chez elles le même intérêt) de nous revoir pour continuer l'exercice commencé et tant amusant. Nous avions constitué des groupes de quatre et devions commencé une histoire, puis nous échanger les feuilles entre groupes, et continuez l'histoire du groupé précédent, et ainsi de suite. Une idée toute simple qui a fait des grands bonheurs puisque les idées ont fusées et les rires se sont fait entendre. Un ''lâcher-prise'' qui fait du bien ! Et qui permet mine de rien d'inventer ''un commando de pigeons d'élite'' (repris dans ma nouvelle ''Il faut trancher'' [blognote n°053] avec l'accord de la personne qui a eu l'idée) !

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    En parlant d'oiseaux... Il y en a quatre qui me font plutôt rire (et je n'hésiterais pas certainement à sa sortie à aller le voir). Un extrait de 4' des pinguoins de Madagascar qui est absolument génial : 

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    En changeant totalement de registre, je suis allé voir ''Annabelle'' au cinéma aujourd'hui (je bénéficie de fortes réductions grâces au conseil d'entreprise de mon père (ceci explique cela)), et je suis resté mitigé. Je n'irais pas jusqu'à blâme le film comme l'a fait la critique (elle obtient difficilement la moyenne sur allociné de la part des spectateurs, et encore moins de la presse). C'est un bon film, sans exceller. Il a beaucoup de mal à nous faire peur pendant la première heure et quart, mais les vingt dernières minutes sont vraiment ''flippantes'' et ''émouvantes''. A tel point que je suis ressorti pour la première fois du cinéma avec les mains moites. Je lui donnerais un 14 sur 20. Cela manque d'originalité tout de même, avec notamment la scène de la machine à coudre qui s'accélère et l'arrière-bruit fort, ce film d'horreur véhicule des clichés. Un bon moment donc, mais il y a mieux pour se faire peur (n'est-ce pas les adolescents ''tapageurs'' ? Un petit ''Shining'' chez soi vous sera certainement plus utile et permettra de conserver en bon état les sièges de nos multiplexes.).

    Ce film a été inspiré de la poupée que l'on retrouve dans ''les dossiers Warren'' (basé sur une histoire vraie). J'en parlais lors de la sortie du film en 2013 : http://entouteslettres.hautetfort.com/archive/2013/10/04/the-conjuring-les-dossiers-warren-5188353.html

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    Le Golden Moustache revient en force avec de l'improvisation ! Après plusieurs sketchs vraiment nazes, il leur aura fallu seulement un jour pour les rebooster et nous rendre de nouveau addict à leur imagination débordante et jouissive :

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    Ouf, tout est rentré dans l'ordre !

  • OK go... (054)

    Les réponses du challenge ! Pour ceux qui n'auraient pas encore lu la nouvelle "Il faut trancher", veuillez vous référer à la blognote n°053, et revenir ici ensuite. Pour les autres, vous qui trépigniez depuis hier, d'impatience pour connaître quelle subtilité se cachait dans ce texte :

    *La contrainte était d'inclure des expressions liées au thème de l'horreur, du gore ou de la peur.

    *Il y en avait sept : avoir un avis bien tranché sur la question; PLUIE DE HALLEBARDES; en dents de scie : irrégulièrement; être à couteaux tirés : détester une personne; de fil en aiguille; coûter les yeux de la tête; coûter la peau des fesses

    Le prénom de Lana m'est venu spontanément et c'est seulement après réflexion sur celui-ci que je me suis rendu compte qu'il était une bienheureuse coïncidence. En effet, "lana" veut dire "laine" en espagnol. Or, nous retrouvons des moutons au début du récit. Promis, je ne recherche pas à faire des jeux comme ceux-ci dans mes textes, c'est juste le hasard (ou l'inconscient ?) qui veut cela !

    --

    Entre la centaine d'articles inintéressants que rédige le Huffingpost chaque jour, j'ai découvert grâce à eux ce groupe étatsunien (utilisez ce mot vous aussi afin de faire la distinction entre américain qui veut dire habitant sur le continent ''l'Amérique" et celui qui habite réellement aux Etats-Unis) du nom d'"OK go'' qui fait des clips exceptionnels. Je suis pas super "fan" de ce type de rock, mais quel plaisir visuel que de voir leurs productions.

    Leur toute nouvelle vidéo est une prouesse technique : celle de la faire à partir d'un drone. Une seconde s'ajoute au défi, celle de la prise unique pour les cinq minutes du clip ! Le final est juste exceptionnel. Le résultat de tous leurs efforts est juste...  "wouaw !". 

    Et aussi...

    Here it goes again : https://www.youtube.com/watch?v=dTAAsCNK7RA

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    J'ai revu hier "Le cercle des poètes disparus" et cela reste une pure merveille ! Une source d'inspiration, de l'émotion, des moments drôles et cette critique de l'autorité. Un classique à revoir (indépendamment du fait que l'un des acteurs principaux soit mort [pourquoi reconnaître à quelqu'un son talent seulement lorsqu'il est mort ?]). 

  • Il faut trancher (053)

    [Attention, cette nouvelle n'est recommandé que pour les personnes ayant plus d'un certain âge, car certains éléments peuvent offenser l'image bien-pensante et "normale" du monde.] Par contre plus sérieusement, si vous avez moins de dix ans, ne lisez pas ce qui suit.

    Je ne sais pas si cette nouvelle est acceptable dans ces temps où les clowns méchants se multiplient dans les rues et font un mal psychologique à beaucoup de personnes. Le gore tout comme la passivité a toujours amené des personnes à faire des choses 'iraisonnées'. Je pars du principe que les monstres peuvent se cacher parmi chacun de nous et qu'il ne faut pas dramatiser à l'excès la violence générée par la sortie d'un film (Anabelle par exemple) ou les pitreries d'enfants encore en processus d'apprentissage de la vie (collège bien souvent). J'ai décidé de prendre le thème de 'peur' et de 'collégien' et de les pousser à l'extrême pour écrire une histoire 'enfantine' et 'gore'.

    Je vous propose un challenge : il faut que vous retrouviez la contrainte que je me suis imposée pour écrire ce récit. N'hésitez pas à proposer vos réponses, résultat demain (le gagnant se verra attribué l'honneur de pouvoir me faire découvrir ce qu'il désire (ce qui est toujours possible à tout instant, mais là il y sera particulièrement invité) et recevra une nouvelle que j'ai écrite il y a longtemps et qui me plaît bien. N'hésitez pas à me donner un avis, quelqu'il soit (j'apprends de mes erreurs).

    Je vous souhaite une bonne lecture ! Et de bons cauchemars si vous lisez cela la nuit.

     

    Il faut trancher

    Lana adorait égorger les moutons. Evidemment, leur tête en plastique qui gisait plus loin n'avait rien d'une vraie : ses petits yeux ternes ne reflétaient en rien la douceur des pupilles du vrai animal. Mais qu'importe, tant qu'elle pouvait se défouler librement et détacher en pièces (davantage qu'il n'y en avait de réellement conçues par le fabricant) toute sa collection de jouets. Elle pensait parfois que ''les grands'' n'avaient pas de cœur envers l'environnement qui les entourait. Comment se permettaient-ils de chasser de toutes mignonnes coccinelles sous le prétexte qu'elle pullulaient devant leur porte ? Il n'y a de la place que pour l'humain sur cette planète, mais quel humain ? Lana n'était pas encore parvenue à répondre à cette question.

    Elle se saisit d'un couteau de cuisine et découpa le pain. Elle s'octroyait le droit de cette action, pourtant considérée comme très dangereuse par le commun des mortels. Et ce, car, sa maman détenait cette capacité à être incohérente dans ses pensées : elle l'interdisait l'usage de tout élément coupant, mais succombait à chaque fois à la surprise de ne plus avoir à faire cette tâche et laissait ainsi, impunément, Lana. Son papa, qui était encore en vie seulement pour quelques jours dans notre histoire, mais qui ne connaissait pas jusqu'alors son futur tragique événement, se tenait écarté de toutes les discussions houleuses qui pouvaient se produire au sein de l'enceinte familiale. Les tensions, il en avait déjà suffisamment à créer dans son travail d'électrotechnicien.

    Lana ne savait pas encore prononcer électrotechnicien. Pourtant, il le fallait; le lendemain elle devrait présenter sa famille devant la classe. Si bien qu'elle révisa la nuit entière pour s'exprimer en ces termes :

    -Ma maman est coiffeuse et mon papa est...est..lec...que...tro...t'es que...nicien.

    C'était le graphisme mnémotechnique -mot qu'elle ne savait pas non plus prononcer- qu'elle avait utilisé. Face à son public impressionné par ses belles paroles, elle vit son ambition grimper de plusieurs crans; elle souhaitait désormais pouvoir prononcer parfaitement tous les mots du dictionnaire !

    Maman rentra tard ce soir-là. Ce soir était le soir qui allait précéder la mort de papa. Une pluie tonitruante avait bien aspergé toutes ses ''fringues'' -elle commençait à causer bien étrangement pour son âge- et l'avait rafraîchie, si bien que Lana attendit quelques minutes avant de sauter sur elle et l'embrasser. Papa était plongé dans des dizaines de câbles qui s'étendaient derrière le meuble de la télévision. Celle-ci ne marchait pas; le repas de ce soir-là s'annonçait bien singulier. Lana souffla de soulagement. Enfin ! Papa pourrait peut être nous raconter comment il a connu maman, nous détailler des anecdotes de ces dures journées de labeur, nous conter mille péripéties qui l'ont conduit jusque-là et qu'il nous cachait jusqu'alors sous prétexte qu'il écoutait le journal télévisé. Une fois les informations passées, il regardait brièvement des débats. Il aimait écouter papa, pas parler.

    -Maman, quelle est ta couleur préférée ?

    Lana était comme cela; elle aimait bien poser des questions polémiques.

    -Le bleu, pourquoi ?

    ''Je le savais que maman me mentait'', se dit-elle. ''Peut-être n'a-t-elle pas conscience des distorsions de sa mémoire ?'' Elle était versatile. Lana était toute fière de revisualiser dans sa tête ce mot et de l'avoir posé au contexte. Quelle sensation de bonheur que cela procurait de mettre en relation deux choses ! C'était une romantique Lana, elle souhaitait unir tout, tout réunir. Et à côté de cela elle désunissait sans cesse les jouets mis à sa disposition dans sa chambre. ''Comment fait-on pour avoir un avis tranché sur une question ?'', se demanda-t-elle.

    -Allez Basil, prouve-nous que tu as un intérêt dans ce décor sinistre.

    Lana était à couteaux tirés avec Basil. Depuis son arrivée dans son espace de jeu, il n'avait causé -elle se délectait de maîtriser le concept de polysémie- que des ennuis. D'abord, Basil avait décidé derechef de se nommer chef des armées de pigeons d'élite. Ensuite, il avait attaqué sans l'accord préalable de Lana, les territoires des communautés entières de vaches indiennes et de moutons mal rasés, et ce, pour y implanter un terrain de golf. De fil en aiguille, il est allé jusqu'à s'octroyer le pouvoir de commandement sur la ville adjacente qui n'était ni plus ni moins la plus dotée en or du farwest. Tout allait dégénérer si Lana n'intervenait pas à temps. Heureusement, les miettes de pain qui étaient restées sur la table de la salle à manger pouvaient encore faire basculer le commando de pigeons d'élite dans son camp. Tout n'était pas perdu.

    -Ma chérie, il est temps d'aller se coucher. Demain est un grand jour.

    Elle faisait une réflexion : ''les grands ont cette manie d’apposer un adjectif incompatible avec le nom qui l'accompagne. Comment peut-on avoir ''une petite journée'' ou ''un grand jour'' si les 1440 minutes journalières s'écroulaient invariablement de la même manière ?''. Son cerveau ennuyé par de telles pensées la faisait mettre en veille assez rapidement et ses parents ne s'en plaignait pas.

    Le jour suivant a été effectivement ''grand''. Lana a découvert à l'école l'existence de dinosaures imprononçables ! Dans la cour, elle s'est amusée comme une folle en faisant des pirouettes sur l'herbe et en sacrant les magnolias comme les plus belles fleurs existantes de l'univers. Hélas, les avoir sacrées, elles ont été ''massacrées'' par des ballons de football envoyés à répétition sur leurs beaux pétales. Après la cour, les cours et après les cours, faire la cour en jouant sur les cours de tennis.

    De retour à la maison, une annonce allait changer le courant de la soirée [information inutile puisque vous étiez déjà au courant qu'une mort allait avoir lieue, mais nécessaire quand on sait qu'il s'agit d'une panne d'électricité à l'entreprise de maman]. Ayant oublié quelques affaires dans son cabinet de coiffure, dont elle tenait les clefs car elle était la plus ponctuelle d'entre toute l'équipe, elle proposa à papa de passer voir si ses compétences pouvaient faire autant de miracles qu'elles ne le faisaient au lit. Lana n'avait pas très bien compris la comparaison, mais avait néanmoins compris d'ores et déjà qu'elle serait embarquée dans ce contretemps qui allait l'empêcher de faire ses devoirs. ''Quel dommage !'' se dit-elle, mi-cynique, mi-sérieuse.

    -Enlève ton casque de vélo, cela ne te sera pas nécessaire pour prendre la route.

    ''Les grands ont cette manière de s'approprier les constructions dont ils ne sont pas propriétaires et d'ainsi bloquer le partage qui pouvait exister.'' Décidée à ne pas céder et affronter son père pour ne pas devenir un mouton de Panurge, elle s'obstina à garder le casque sur sa tête (qui n'était pas blonde, ni petite, contrairement à ce que les grands peuvent tous dire). Celui-ci allait lui être salvateur.

    Tandis qu'ils sortirent de la voiture, une pluie de hallebardes s'abattit sur eux. Maman, sortie en éclaireuse, parvint la première à la porte et se réfugia à l'intérieur. Papa et moi tentâmes de la rejoindre, n'ayant plus la possibilité de rouvrir les portières de la voiture dans un délai suffisamment court pour ne pas trop se recevoir d'objets coupants dans des parties vitales de notre corps. Un horrible cri mit en tension mes tympans. Papa me lançait des instructions que je ne comprenais plus. Je redoublai d'effort tout en calculant la trajectoire des engins qui s'élançaient à la vitesse d'un boomerang dans notre direction. J'avais lâché papa depuis un moment déjà, et une peur commençait à me tirailler. Un terrible choc fit résonner ma tête. Maman me prit les mains et me fit monter les marches tout en me protégeant de tout projectile. Papa arriva plusieurs dizaines de secondes plus tard, le mollet en charpie. Une hallebarde s'était plantée dans sa chair. L'os n'était pas atteint. Après un long moment de douleur, il reprit ses esprits et son naturel joyeux, entrepreneur.

    -Bon, où est-ce que se trouvent les câbles ?

    J'allais en péter un moi, si on ne m'expliquait pas dans l'instant pourquoi nous n'appelions pas les secours.

    -Tu veux faire courir le risque à d'autres personnes de connaître la même douleur que papa, seulement pour sauver ta peau ?

    La peau de papa, elle, n'allait pas être sauve. Pas pour longtemps en tout cas. Puisque c'est celui-ci qui se chargea d'appeler les services compétents pour nous sauver. Et lorsqu'on lui dit que l'opération allait lui coûter la peau des fesses, et les yeux de la tête... il n'en revenait pas. Mais plus tard, ce fut ce qui allait lui arrivé. Il commis l'irréparable mépris de couper le mauvais fil qui passait sous le haut de son postérieur, malheureusement assez dénudé pour qu'on en voit trop et qu'il fût électrocuté. Ce mot elle savait le prononcer désormais. Elle pourrait le dire en classe de français. Ou peut être pas. Se posait en elle désormais la question de savoir si tous les mots doivent être dits. L'horrible accident eut une avancée en dents de scie. Après l'électrocution, le corps de papa se relâcha totalement et instantanément sur une plaque d'aiguilles -servant pour l'acupuncture- hissées vers le haut. Ses deux yeux furent transpercés.

    Elle était brave Lana, mais là, cela dépassait ses capacités de stoicisme qu'elle avait développées en réaction au surjeu de la société face à des problèmes bénins. Les yeux emplis de tristesse, le corps tremblant, elle faisait les cent pas. Elle en fit même quatre cents. Et là ce posa la question fatidique : en français, devrait-elle exposer les faits dans les détails les plus affreux ou devrait-elle taire la vérité pour complaire l'innocence des autres ''têtes blondes'' ? Sur cette question, il fallait désormais trancher.

  • Philosophies d'un soir (052)

    [attention, blognote pompeuse]

    Ne pas bouger d'un iota pourrait devenir ne pas bouger d'un Yoda pour dire qu'on est autorisé à bouger un petit peu mais pas à faire des gros bonds comme peut le faire ce maître "des constructions linguistiques à l'envers".

    Il faut savoir accepter les échecs pour repartir de plus belle. Tout cela n'est que chiffre, n'est que résultat. Efficacité, efficacité, efficace, efficacement... il ne manque plus que le verbe 'efficacer' afin de pouvoir aisément réprimander quelqu'un en lui disant ''efficace mieux que cela''. Je ne comprends plus ma position par rapport à cette société. Je suis en dehors et je suis dedans, j'ai un pied sur les deux et je fais parfois le grand écart, parfois je me tiens parfaitement stable car ces deux pieds sont côté à côté, même enlacés parfois. Je me prends au jeu et je recherche souvent la performance (que ce soit en course [et ça m'a valu une grosse déception ce matin sur 10 kilomètres], en cours, en projets, etc.). Beaucoup se demandent où est le plaisir à se faire du mal pour progresser ? Dans la progression que l'on constate, dans le moment intense où on réalise les efforts endurés, les souffrances acceptées et qui nous ont permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui : de nous aimer, de nous haïr, de nous construire, de nous déconstruire, mais en somme, de toujours nous faire vivre ! Et qu'est-ce qui peut avoir davantage d'importance que cela ?

    Je ne pense pas que le monde soit petit, comme on a tendance à le dire. Il s'avérerait plutôt que nous n'ayons pas l'esprit assez large pour pouvoir éviter les pièges de la routine. Si nous rencontrons sur notre passage, des personnes qui ne devraient pas être là, mais qui le sont pourtant, c'est que notre destination n'est pas assez originale; elle rentre trop dans les carcans de la publicité, de nos influences quelconques. Il existe des centaines de milliards de lieux où se trouver à chaque instant, et il faut absolument que nous nous rapprochions, alors que nous pourrions tous s'éloigner les uns des autres. Peut être sommes-nous en train de renier le fait que nous nous aimons tous, et nous sommes là pour nous entraider dans les étapes difficiles que nous réserve la vie ? Je pencherais pour cette option !

  • A la bonne heure ! (051)

    Le titre est ironique. Je n'avais pas besoin de ce changement d'horaires diantre (oui, il y a encore des d'jeuns qui s'inspirent des aînés... même s'ils en gardent pas toujours le meilleur). Ce n'est vraiment pas l'idéal pour quelqu'un qui a une course le lendemain de voir son sommeil perturbé. Enfin, à ce que j'en ai compris, on gagne une heure; donc le mal est moindre, mais tout de même ! J'espère que mon corps s'adaptera à cette épreuve avant la course (celle-ci n'en étant pas une, mais plutôt un plaisir, une fraîcheur ou comme je me plais à la nommer une "désintoxication des poumons".

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    Le Brésil, un pays qui fait rêvé (même si un peu moins depuis la coupe du monde de football, enfin pour moi tout au moins). Le portugais, une belle langue. Le Portugal et une petite ville Porto, où à une petite centaine de kilomètres est produit un des vins les plus célèbres (dont je ne connais pas encore la saveur, et ne suis pas forcément pressé; et suis en retard par rapport à mon tout petit frère lorsqu'il avait quatre ans qui en a bu... par erreur (en prenant le verre de ma mère [c'était des verres de camping qui se ressemblent tous entre eux])). J'ai commencé à apprendre par Duolingo le portugais, mais n'ait pas accroché plus d'un mois, à cause de la reprise des cours. Cependant, je repense souvent à le reprendre. En attendant, j'adore écouter quelques airs musicaux et des paroles dans cette langue. Et quel ne fut pas mon plaisir en écoutant retentir cette chanson à la fin d'un court-métrage d'animation (qui m'a pas trop plu lui par contre, et dont j'ai zappé, hélas, le nom) : 

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    Nous ne savons pas combien de muscles sont sollicités lors d'un sourire ou d'un froncement de sourcils, mais ce que nous savons, c'est que le premier sera toujours privilégié dans n'importe quelle situation. Il a le pouvoir d'attendrir, de réconforter, d'avoir des effets bénéfiques puissants, impacts sur ton entourage; tandis que quand est-ce que vous avez vu une personne grincheuse, froncer les sourcils et réussir à quelque chose ? Quelqu'un a-t-il déjà résolu une énigme en se mettant en colère ? Non ! Comme lors de la scène finale de Harry Potter 7, 2ème partie [oui, je l'ai revu aujourd'hui; et ceux qui souhaitent le voir, il passe demain à la télévision] le suggère très bien; lorsque les protagonistes se demandent quoi faire de la baguette de Sureau (la plus puissante des baguettes pour les non-initiés (auxquels j'invite à découvrir expressément cette oeuvre magistrale), le pouvoir est nuisible. C'est pourquoi Harry décidé de la casser en deux et de la jeter dans le néant.

    En attendant pour les fainéants, la plupart des études s'engagent à dire que sourire est moins sollicitant musculairement que le froncement de sourcils (il est souvent annoncé le chiffre de 17 contre 43)... à bon entendeur !

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    Et pour fermer la boucle, je vais pousser un petit cri d'énervement : Pourquoi diantre (j'avais annoncé que je la fermais... (la boucle, hein ?)) faire des bande-annonces de 3 minutes qui révèlent toute l'histoire ? Autant faire un court-métrage si c'est pour condenser un film en y mettant tout l'intérêt qu'il a. Revenez à quelque chose de plus sobre dans l'intrigue montrée dans la bande-annonce. Producteurs, je vous engage à faire davantage de "teasers", c'est un très bon exercice, qui vous permettra de ne pas faire des déçus en masse et de jouer votre peau (vous gardez pour vous si le film est bon ou pas puisque la qualité narrative serait plus ténue dans la bande-annonce et ne nous permettrait plus de la juger; mais en revanche vous vous exposez à une sévère réprimande et le risque de ne plus nous revoir pour la suite de la franchise). Je crois qu'ainsi les efforts seraient davantage concentrés sur le film en lui-même que sur la publicité intempestive qu'il en est désormais faite et qui doit certainement avoir un coût. Lequel ?

     

     

  • Fromages et court-métrage (050)

    Le métronome avec Paul Lepierre et Florent Dorin (qui joue dans "Le visiteur du futur", une websérie plus que recommandable) et Juliette Traisaini : "Un métronome va bouleverser la vie de deux colocataires".

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    J'ai coutume de le raconter aux étrangers qui viennent passer un séjour dans notre contrée ou lorsque je vais en visite dans un autre pays que je suis français et que je n'aime absolument aucun fromage (hormis le gruyère rapé, mais peut-on le considérer comme un fromage ?). Et pourtant, j'en ai trois là, qui me plaisent plutôt bien : https://www.youtube.com/watch?v=eQuwXuTeBVY.

    Enfin je préfère tout de même que cela touche mes oreilles que mon estomac !

    Et aussi...

    La reprise des inconnus ''c'est toi que je t'aime'' (en version ''nouvelle génération'', c'est-à-dire mise au goût du jour, en accord avec le trio d'humoristes) est juste sublime : 

    En parlant d'inconnus (j'en vois tous les jours...), quel est votre sketch préféré ? Pour moi, c'est "radio libre", bien que le sketch sur la révolution et sur l'athlétisme sont hilarants aussi. En fait, ils le sont tous; mais pour en citer quelques uns qui sont au-dessus du lot, voici ma petite liste ! Je trépigne d'impatience de les revoir sur scène comme ils l'ont à maintes reprises annoncé.

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    En référence à la blognote n°048 : la citation de Jean-Louis Giovanni, dans Les mots sont des vêtements endormis était : "Je suis peut-être le rêve d'un monde immobile ?".

    D'ailleurs, autant le dire ici, comme j'ai recherché s'il fallait mettre un trait d'union ou pas à "peut-être"... il en faut un pour l'adverbe et pour le verbe non. Si on peut mettre la phrase au pluriel sans qu'elle change de sens alors inutile d'ajouter un trait d'union (si elle peut être en avance, ce sera mieux/si elles peuvent être en avance, ce sera mieux).

  • Rien à dire (049)

    Cela va être difficile à croire, et pourtant, je me reconnais énormément dans ce court-métrage que je vous présente aujourd'hui. "Rien à dire" (réalisé par Jérémy Strorhm) c'est de la critique, c'est de la chanson, c'est des sourires qu'on décroche tout au long des douze minutes; c'est génial ! Un joyau qui en dit beaucoup sur ceux qui n'ont rien à dire...

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    Stromae sur la bande originale d'Hunger Games 3, j'ai hâte ! Il reste dorénavant moins d'un mois avant sa sortie dans les salles. Et j'ai une place à moins de quatre euros pour ce jour-là, si je trouve quelqu'un d’intéressé (ce qui devrait pas être trop dur, tellement il promet !).

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    Je crois que j'ai un sérieux problème d'attention, je n'arrive pas à mémoriser beaucoup de choses d'un film ou d'un livre et ce, même si celui-ci me passionne; d'ailleurs je ne fais que voir et lire ce qui me passionne (quasiment, parce qu'il faut aussi laisser sa chance à ce qui pourrait nous passionner mais qui à l'instant où on se lance ne nous faisait pas rêver), donc je ne comprends pas. Et je trouve cette intervention D'Apollo Robbins absolument bluffante : http://www.ted.com/talks/apollo_robbins_the_art_of_misdirection?language=fr#t-300767

    Après une petite réflexion, cela pourrait avoir un rapport avec ce qui a été dit plus haut dans la blognote : le fait que je ne communique pas sur mes lectures et visionnages fait peut être que les informations m'échappent, naturellement.

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    Quand je vous parlais [référence à la blognote 048] des feuilles d'automne qui foisonnaient à cette époque sur internet, je ne pensais pas si bien dire : je suis tombé aujourd'hui sur cette note de leblocnote.fr : http://leblocnote.fr/couleurs-dautomne/. C'est joli l'automne, je crois que l'on peut s'accorder sur cela, mais est-ce que cela vaut le coup que cela envahisse Internet si il envahit déjà nos rues ?

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    Information insolite : Des enfants d'un couple décédé ont envoyé leurs cendres (pas les leurs, hein ? c'est bien celles du couples...) dans l'espace pour 2 200 euros ! Je trouve cela absolument ridicule. Même la métaphore ne me plaît pas : ils ont fait cela car ils avaient l'esprit voyageur. Mais lorsque tu es voyageur tu sais où tu vas, tu sais ce que tu visites. Lancé dans l'espace, tu ne sais pas où tu vas te répandre. Ceux qui voyagent sans connaître leur destination sont appelés des nomades, sans doute n'était-ce pas ce qu'ils faisaient ? Moi j'ai eu cette pensée assez mignonne : "c'est bien on va recevoir des morceaux de cendre sur le visage bientôt, on va pouvoir se dire, ah quelqu'un a vécu par là !". Et cet argent gâché... besoin d'en parler ? Non mais honnêtement, revenez un peu sur terre les gens, parfois c'est nécessaire. Pourquoi penser à son propre égo et penser que ce serait bien pour eux, alors qu'ils n'existent plus ? et pourquoi ne pas a voir donner leur argent plutôt à la nasa, afin que celle-ci puisse envoyer des personnes sur mars ? Un pas pour la science, c'est mieux qu'un pas pour soi-même (ou je me trompe ?) ? Enfin c'est un exemple, il y avait mille façons de mieux utiliser son argent dans cette situation, selon moi...